"En termes de spécialisation relative, l'industrie française se démarque dans le secteur des transports et celui des nanotechnologies", indique l'Office européen des brevets (OEB), qui a communiqué ce jeudi 6 mars les chiffres de dépôts de brevets pour 2013.
Les demandes de brevets auprès de l'OEB ont atteint un nouveau record l'année passée. Les entreprises françaises en ont déposées 12.417, contre 12.285 en 2012. En termes absolus, les cinq secteurs technologiques les plus représentés parmi les demandes françaises sont la communication numérique (866 demandes), le transport (741), l'informatique (652), la machinerie, appareils électriques, énergie (578), et les technologies de mesure (503).
Les trois premiers français demandeurs de brevets sont Alcatel Lucent (781 demandes), le Commissariat à l'énergie atomique (546) et Technicolor (520). Ils sont suivis par Safran, Valeo, Sanofi et l'Inserm.
Des chiffres à relativiser
Ces chiffres doivent toutefois être relativisés. L'hexagone ne représente en effet que 5% de l'ensemble des demandes adressées à l'OEB, au sixième rang des pays déposants. Près de deux tiers des demandes proviennent de l'extérieur de l'Europe. Arrivent en tête des pays les plus actifs les Etats-Unis et le Japon. Le premier européen est l'Allemagne. La Chine et la Corée du Sud ont connu les augmentations les plus fortes, tandis que les demandes européennes sont restées stables en moyenne.
Si l'on regarde maintenant le top 10 des entreprises, on trouve cinq entreprises européennes (Siemens, Philips, BASF, Bosch et Ericsson) mais aucune française, trois asiatiques (dont Samsung en tête) et deux américaines.
