Dix-sept-mois après la catastrophe de Fukushima, les niveaux de radioactivité d'une large part des espèces de poissons et crustacés pêchés ne diminuent pas, selon une étude publiée dans la revue Science. Ainsi, environ 40% des poissons pêchés dans les environs de Fukushima seraient impropres à la consommation.
Au large de la côte nord-est du Japon cependant, la majorité des prises reste en dessous des limites autorisées pour la consommation.
Après analyse des mesures effectuées par le gouvernement japonais, l'étude estime qu'il pourrait y avoir une source persistante de radioactivité dans l'océan Pacifique. Elle proviendrait soit d'une faible fuite du réacteur de la centrale accidentée, soit de sédiments marins contaminés.
Selon l'AFP, l'auteur de l'étude et son équipe vont organiser un symposium à Tokyo, les 12 et 13 novembre. Ils souhaitent communiquer "les dernières estimations disponibles sur les émissions de radioactivité de la centrale Daiichi, ainsi que leur impact sur l'océan, la vie marine, les poissons et fruits de mer".