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Fusion Veolia Suez : l'Autorité des marchés financiers donne son accord

Eau  |    |  D. Laperche
Fusion Veolia Suez : l'Autorité des marchés financiers donne son accord

Une autre étape vient d'être franchie dans le projet de rapprochement de Veolia et Suez : l'Autorité des marchés financiers (AMF) a déclaré conforme le projet d'offre publique d'achat par Veolia des actions de Suez.

Soumis en août dernier, le projet de rachat de Suez par Veolia a ouvert un long bras de fer entre les deux géants de l'environnement. Celui-ci a finalement abouti à un accord définitif en mai dernier, qui prévoit finalement un prix de l'action Suez fixé à 20,50 € (coupon attaché). Il permet à Veolia de poursuivre son projet de constitution d'un « champion mondial de la transformation écologique » doté de 37 milliards d'euros de chiffre d'affaires avec les activités identifiées comme stratégiques. « Le marché des solutions pour la transformation écologique (lutte contre le réchauffement climatique, traitement des pollutions, recyclage et économie circulaire pour lutter contre la raréfaction des matières premières, digitalisation des usages etc.) est à la fois en forte croissance mais aujourd'hui très morcelé : à titre d'illustration, le nouvel ensemble combiné disposera d'une part de marché d'environ 5 % au niveau mondial », a pointé Veolia dans sa note d'information (1) .

Du coté de Suez, ses activités seront recentrées, en France, sur les secteurs de l'eau (2) et des déchets (sauf les déchets dangereux). L'entreprise conservera toutefois certaines activités (3) à l'international. Au final, le périmètre représente un chiffre d'affaires de l'ordre de 7,5 milliards d'euros (contre 17,2 Md€ auparavant) et emploiera environ 37 000 salariés. Dans cette optique, Veolia, Suez, le consortium d'investisseurs constitué de Meridiam, GIP et la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) associée à la CNP Assurances ont signé un Memorandum of Understanding en vue de créer ce « nouveau Suez ». Le 27 juin, le Consortium a remis son offre ferme et définitive qui stipule que la nouvelle société sera détenue par Meridiam et Global Infrastructure Partners à hauteur de 40 % du capital chacun, par la Caisse des dépôts et consignations à hauteur de 12 % et par CNP Assurances à hauteur de 8 %. Les entreprises estiment que la cession du nouveau Suez au Consortium pourrait intervenir à la fin de l'année.

La Commission européenne devrait donner sa notification à la rentrée notamment sur les cessions. Une vingtaine de pays sont concernés par les autorisations réglementaires et de concurrence.

1. Consulter la note d'information établie par Veolia
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-37933-note-information-veolia-opa-suez.pdf
2. L'activité de gestion, de distribution et de traitement de l'eau à usage domestique en France représente un marché de 14,5 Md€. Ce service est soit directement fourni par les collectivités (environ 40 % du marché), soit par l'intermédiaire d'opérateurs privés (environ 60 % du marché).3. Seront également incluses la global business unit « Smart & Environmental Solutions » de Suez (à l'exception de « SESSpain », de « SES Aguas Andinas » et d'une partie de « SES Colombia »), les activités Eau Municipale de Suez en Italie ainsi que la participation dans ACEA, les activités Eau Municipale de Suez en République tchèque, les activités Eau Municipale et Déchets (à l'exception des déchets dangereux) de Suez en Afrique ainsi que la participation dans Lydec, les activités Eau Municipale en Inde, au Bangladesh et au Sri Lanka, les activités Eau Municipale, Eau Industrielle et de design et de construction infrastructure de Suez en Chine, ainsi que l'ensemble des activités du groupe Suyu et deux incinérateurs industriels à Shanghai et Suzhou, les activités Eau Municipale de Suez en Australie et les activités de Suez en Ouzbékistan, en Azerbaïdjan, au Turkménistan et au Kazakhstan

Réactions1 réaction à cet article

Voila ce qui se passe quand on a une bourse anémique, le Français n'a aucune confiance dans ce système, et les tentatives de les motiver ont fini en catastrophe, l'argent placé par les entreprises ont même perdu beaucoup de valeur.
Je pense à titre personnel que chaque région devrait posséder sa propre bourse et que l'argent soit enfin mis en valeur, et l'actionnaire y trouver son compte sans subir des avalanches de taxes.
Une prise de majorité locale dans nos entreprises éviterait ces drames.

pemmore | 22 juillet 2021 à 11h25 Signaler un contenu inapproprié

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