L' APVF a rappelé les impératifs de service public dans le domaine de l'eau et des déchets. Parce qu'ils doivent répondre à la demande de nos concitoyens attentifs au niveau de service et à la maîtrise des coûts, les élus locaux ne pourraient accepter que l'avenir du pôle environnemental ne soit traité qu'à travers le prisme boursier, a déclaré l'association. Les décisions d'investissement public prises dans le domaine de l'environnement engagent les collectivités locales pour plusieurs décennies. Ce rythme long spécifique à la dépense publique locale ne doit en aucun cas être soumis à la dictature du court terme et de la rentabilité immédiate, a ajouté l'association qui ''jugera des conséquences de cette fusion''.
De son côté, l'Association des maires de France (AMF) a salué hier dans un communiqué, la création d'un ensemble de dimension mondiale, à même de renforcer l'efficience et l'indépendance de notre pays dans le domaine de la fourniture d'énergie. Mais l'AMF a souhaité des ''précisions sur l'avenir du pôle environnement de Suez, qui assure la gestion des déchets, de l'eau ou de l'assainissement de nombreuses communes''. Quelles que soient les orientations futures de ce nouveau pôle, il convient que ses conditions de cession, d'organisation ou de gestion, garantissent aux communes la même liberté de choix, la même qualité de service, la même relation de proximité, a-t-elle indiqué.
Article publié le 05 septembre 2007