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Gaz de schistes : les parlementaires européens et français se saisissent du sujet

Energie  |    |  P. Collet
   
Gaz de schistes : les parlementaires européens et français se saisissent du sujet
   

Les études sur l'intérêt économique et les potentiels impacts environnementaux des gaz et huile de schiste se multiplient depuis le début de l'année.

Le 1er mars, c'est au tour de la commission du développement durable de l'Assemblée nationale de demander aux députés François-Michel Gonnot (UMP, Oise) et Philippe Martin (SRC, Gers) de rédiger un rapport d'information sur les gaz et huile de schiste. Ils étudieront notamment les enjeux économiques, les risques environnementaux liés aux forages horizontaux et à la fracturation hydraulique, et le dispositif juridique en vigueur ainsi que l'opportunité de son évolution.

Le rapport sera présenté le 8 juin, soit une semaine après la remise à Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'écologie, et à Éric Besson, ministre de l'énergie, de l'étude commandée aux Conseils généraux de l'industrie, de l'énergie et des technologies (CGIET) et de l'environnement et du développement durable (CGEDD).

Le 15 février, les députés Pierre Morel A l'Huissier (UMP, Lozère) et Pascal Terrasse (SRC, Ardèche) s'étaient déjà saisis du sujet et avaient créé "un comité de surveillance et de précaution sur le gaz de schiste." Leur but était de regrouper les députés souhaitant contrôler l'exploitation industrielle du gaz de schiste.

Parallèlement, les parlementaires européens se pencheront eux aussi sur le sujet. Fin février, à la demande des élus écologistes, les coordinateurs de la commission Environnement ont décidé de lancer une étude sur les impacts sur l'environnement et sur la santé humaine de l'extraction des gaz et huile de schiste. L'étude devrait évaluer en particulier les émissions de gaz à effets de serre de l'extraction des hydrocarbures non conventionnels et l'impact sur les nappes phréatiques, en tenant compte de la consommation d'eau associée à la fracturation hydraulique, et sur les paysages. La pertinence de la réglementation européenne actuelle au regard des problématiques environnementales sera aussi évaluée.

Cette étude fait suite à l'adoption par le Conseil de l'Union européenne d'une décision, proposant d'évaluer le potentiel européen, à l'occasion du Conseil sur l'énergie qui a réuni les chefs d'Etat et de gouvernement le 4 février.

Réactions5 réactions à cet article

Sur le sujet je n'en connais que ce qu'on peut lire ou entendre via les différents médias ... Merci Mr Boorlo de nous laisser un héritage pareil ... elle est belle l'écologie !!
Accepter ce genre de permis alors qu'on voit bien le résultat après des années d'exploitation aux Etats Enis et au Canada, ce retour d'expérience n'est il pas suffisant ??
Arrêtons de penser financier avant de penser à l'environnement et aux impacts sanitaires !
Les vaches produisent du méthane, la décomposition de déchets produit du méthane ... il y a quand même bien d'autre solutions plus raisonnées pour produire du gaz.
Près de chez moi on construit une usine de méthanisation ... la population produit encore et tjs plus de déchets, n'est ce pas là une des solutions pour être indépendant ?
Gaspillage d'eau, dégradation de l'environnement, pollution, pbm de santé voilà ce qui nous attend avec ces exploitaions ... ensuite on viendra pleurer une nouvelle catastrophe écologique ... "nos caprices économiques se conjuguent à une incurable myopie écologique" tiré d'un article de"notre-planete.info" sur le gaz de schiste et qui résume pour moi l'attitude de la plupart de nos chers têtes pensantes, tout domaine confondu.

Sam | 04 mars 2011 à 10h48 Signaler un contenu inapproprié

économisons l’Énergie gaspi énorme des éclairages urbains des enseignes de magasins des familles
La méthanisation tres au point en 1950 à l'institut agricole d'ALGER OUED EL ARACH mais tuée par les lobby pétrole comme toute les tentatives d’énergie renouvelable
PARIS VILLE LUMIERE assez basta !!!!
Les pauvres ferons comme les misérables de la chanson ils en poseront une sur la table pour se chauffer a la fumée ..les friqués eux iront aux bahamas se les dorer au soleil......

FIRMIN | 04 mars 2011 à 11h31 Signaler un contenu inapproprié

On ne peut pas empêcher la mise en application de cette décision
européenne.Par-contre, il importe que les discussions après rapports
n'aient pas lieu,une fois de plus, en vase clos dans les ministères
pour éviter les contradictions! Quoi de plus normal que de discuter
en toute transparence des avantages et inconvénients avant toute
prospection ,en utilisant le savoir faire des géologues indépendants.
Après tout, il n'y a pas urgence car les réserves mondiales de gaz
sont plus importantes que celles du pétrole. On connait aussi d'autres
procédures pour produire du gas qui sont en pleine recherche dans
l'utilisation de la biomasse ,la carbochimie , le cracking catalytique et
thermique. Bref, la décision finale doit être un consensus et la solution d'urgence après épuisement des autres;

arthur | 04 mars 2011 à 18h21 Signaler un contenu inapproprié

Mr FIRMIN,

je voudrais en savoir plus au sujet de vos declarations sur l'oued d'El Harrach.

merci

AT

AT | 10 mars 2011 à 15h53 Signaler un contenu inapproprié

oued el harrach c'était MAISON CARREE et à l'institut agricole les prof maitrIsaient la methanisation dés 1950

FIRMIN | 10 mars 2011 à 19h03 Signaler un contenu inapproprié

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