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Actu-Environnement

Une pollution aux hydrocarbures dérive au large de la côte méditerranéenne

Eau  |    |  R. Boughriet
Une collision survenue le 19 février entre un remorqueur et un porte-conteneurs, devant le port de Gênes en Italie, a provoqué une pollution par hydrocarbures. Cette pollution qui dérivait le mardi 23 février au large de Cap-d'Ail (Alpes-Maritimes), se trouvait hier à environ 25 km au large du Cap Camarat (Var), à proximité de Saint-Tropez, a annoncé la préfecture maritime de Méditerranée. La perte de fuel à la mer est, selon l'AFP, estimée à 184 tonnes, et continue de ''dériver au large de la côte méditerranéenne'', a alerté le 25 février le ministère du Développement durable dans un communiqué.

Ce fuel dérive vers les côtes françaises ''malgré l'intervention des services de lutte antipollution italiens''. Les communes du littoral concernées, de Cagnes à Hyères, ont été mises ''en situation de vigilance'', tandis que ''la surveillance de la côte a été renforcée, des dépôts ponctuels n'ayant pas à ce stade, atteint le rivage'', a précisé le ministère.

Il souligne également que le préfet maritime de méditerranée a déclenché le plan ''Ramogepol'' : l'accord ''Ramoge'' lie l'Italie, Monaco et la France en matière de sécurité maritime. Selon le ministère, les moyens aériens ont été mobilisés pour repérer les nappes d'hydrocarbure et diriger les moyens nautiques italiens et français. Le dispositif a été renforcé hier par un navire affrété par l'armateur du porte-conteneur. Et depuis mercredi, la plupart des traces solides de fuel auraient été collectées ''grâce à une météo clémente''.

Le ministre du Développement durable Jean-Louis Borloo s'est déclaré ''scandalisé'' par ''cet accident qui aurait largement pu être évité''. ''Ce n'est pas acceptable !'', a-t-il estimé, regrettant que ''l'alerte n'ait pas été donnée suffisamment tôt pour éviter ce fléau qui se retrouve aujourd'hui aux larges de nos côtes''.

''Maintenant, l'important c'est de faire preuve de la plus grande réactivité possible pour limiter les dégâts et protéger notre littoral ainsi que le milieu marin. Nous sommes évidemment très attentifs aux opérations en cours. Nous devons aussi renforcer nos procédures de coopération transfrontalières pour qu'on puisse agir plus vite et plus efficacement dès la première alerte'', a-t-il ajouté.

Réactions2 réactions à cet article

le scandale n'est pas on l'on croit

Les accidents sont inévitables. A t on supprimé les accidents de la route avec les air bags et les crash tests? Ce qui est scandaleux, c'est que les moyens de dépollution existent et que l'Etat ne s'en équipe pas.
1/2 H c'est le temps nécessaire à un bateau de ramassage hydrocarbure de fabrication française pour nettoyer 187 T de brut... La société en a vendu plus de 30 a l'etranger et pas un seul à l'Etat français. La raison? Un marché de l'équipement aussi opaque que celui de l'armement et un clientelisme digne d'une république bannanière dans ce domaine. Les solutions existent, ce qui manque c'est un peu de contrôle sur ces marchés et une vraie volonté de s'équiper plutôt que de pleurnicher....

ocram | 01 mars 2010 à 11h09 Signaler un contenu inapproprié

Bonjours, je suis un élève de 1ère ES au lycée de porto-vecchio (Corse) et j'organise un T.P.E qui a pour sujet : La protection de la Méditerranée occidentale. Je vous demande d'avoir un peu plus de renseignement à propos de cela. Merci.

tommy_2a | 25 novembre 2010 à 12h16 Signaler un contenu inapproprié

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