Ce fuel dérive vers les côtes françaises ''malgré l'intervention des services de lutte antipollution italiens''. Les communes du littoral concernées, de Cagnes à Hyères, ont été mises ''en situation de vigilance'', tandis que ''la surveillance de la côte a été renforcée, des dépôts ponctuels n'ayant pas à ce stade, atteint le rivage'', a précisé le ministère.
Il souligne également que le préfet maritime de méditerranée a déclenché le plan ''Ramogepol'' : l'accord ''Ramoge'' lie l'Italie, Monaco et la France en matière de sécurité maritime. Selon le ministère, les moyens aériens ont été mobilisés pour repérer les nappes d'hydrocarbure et diriger les moyens nautiques italiens et français. Le dispositif a été renforcé hier par un navire affrété par l'armateur du porte-conteneur. Et depuis mercredi, la plupart des traces solides de fuel auraient été collectées ''grâce à une météo clémente''.
Le ministre du Développement durable Jean-Louis Borloo s'est déclaré ''scandalisé'' par ''cet accident qui aurait largement pu être évité''. ''Ce n'est pas acceptable !'', a-t-il estimé, regrettant que ''l'alerte n'ait pas été donnée suffisamment tôt pour éviter ce fléau qui se retrouve aujourd'hui aux larges de nos côtes''.
''Maintenant, l'important c'est de faire preuve de la plus grande réactivité possible pour limiter les dégâts et protéger notre littoral ainsi que le milieu marin. Nous sommes évidemment très attentifs aux opérations en cours. Nous devons aussi renforcer nos procédures de coopération transfrontalières pour qu'on puisse agir plus vite et plus efficacement dès la première alerte'', a-t-il ajouté.