Annoncé il y a déjà quelques mois, le Comité national de la géothermie vient d'être installé par Jean-Louis Borloo. Identifiée comme l'une des 18 filières vertes prioritaires par le Conseil général au développement durable, la géothermie devrait prendre toute sa place dans le futur mix énergétique français, qui devrait compter 23 % d'énergies renouvelables d'ici 2020.

L'idée est de multiplier par 6 de la production d'énergie issue de la géothermie en 2020 (par 4 la géothermie profonde, par 8 la géothermie domestique et par 5 la géothermie dite intermédiaire). Le ministère de l'environnement estime entre 15 et 20 milliards d'euros l'investissement nécessaire pour ''relancerà grande échelle les programmes en Ile-de-France, en Alsace, en Aquitaine, Midi-Pyrénées et Centre, et en équipant 2 millions de foyers de pompes à chaleur''.

Le Comité national de la géothermie, qui devrait fonctionner selon le modèle de gouvernance à 5 du Grenelle de l'environnement, a débuté ses travaux sur trois enjeux prioritaires : la simplification administrative et la qualité, la formation des personnels et la diffusion de l'information vers chacune des parties intéressées. Ses premières propositions sont attendues à la rentrée.