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Actu-Environnement

Géothermie : un permis de recherche accordé dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques

Energie  |    |  P. Bouchez

L'essor de la géothermie, soutenu par le ministère de l'Ecologie, se poursuit. Un permis exclusif de recherche de gîte géothermique à haute température, dit "permis d'Arzacq", est ainsi accordé, par un arrêté du 6 février 2014, à la société Fonroche Géothermie SAS.

Ce permis, valable pour une durée de cinq ans, porte sur une étendue de 1.098 kilomètres carrés, couvrant les départements des Landes et des Pyrénées-Atlantiques. Autorisation est donc donnée à la société minière d'effectuer des travaux de recherche et d'exploitation de gîtes géothermiques sur le périmètre défini.

Le texte complet de cet arrêté n'est pas mis en ligne, mais peut être consulté dans les locaux du ministère de l'Ecologie, direction de l'énergie, à La Défense, ou dans les bureaux de la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement d'Aquitaine à Bordeaux. La notice d'impact du projet est par ailleurs consultable sur le site du ministère de l'Ecologie (1) .

A noter, qu'un projet de décret portant sur une autre demande de permis exclusif de recherche de gîte géothermique de la société Fonroche Géothermie SAS dans l'Allier et le Puy de Dôme, a été soumis à la consultation publique entre le 5 décembre 2013 et le 30 décembre 2013.

1. Accéder à la notice d'impact du projet de recherche de gîte géothermique
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Notice_d_impact-2.pdf

Réactions3 réactions à cet article

J'ai une bonne expérience du forage et des forages géothermique en tant que géologue ingénieur de forage et j'ai l'impression très nette que ceci est " une grande' illusion ". Pour rentabiliser ces puits il faudrait utiliser des matériaux et techniques très peu coûteux, ce qui à été fait pour la géothermie à basse température et à rendu les puits inopérants en très peu de temps...En outre la géothermie à haute température et donc à grande profondeur, dans des roches très denses et pratiquement sans porosité ni perméabilité imposent une fracturation hydraulique très puissante pour permettre la circulation et le réchauffement de l'eau...Je ne parle pas du coût énorme du matériel et des fluides de forage pour ces roches très dures et abrasives et cette température anormalement élevée...

aventurier | 17 février 2014 à 10h00 Signaler un contenu inapproprié

Quand autorisera enfin des recherches en profondeur pour exploiter l'énorme potentiel géothermique des Bassins Miniers comme les MDPA?
Des études et forages ,comme à Soultz ,ont démontré que c'est possible . En affirmant qu'il faut fracturer sans le prouver, n'est pas une démarche scientifique !

arthur | 23 février 2014 à 21h18 Signaler un contenu inapproprié

Si l'on considère que la compaction, l'absence de porosité et de perméabilité sont négligeable on peut toujours essayer d'y faire circuler de mètres cube d'eau...mais pas aux frais des contribuables !

aventurier | 26 février 2014 à 11h20 Signaler un contenu inapproprié

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