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En Val-de-Marne, la géothermie entame une deuxième vie

Créé en 1985, un réseau de chaleur alimenté par la géothermie profonde fournit assez de chaleur pour 29.000 habitants Val-de-Marnais. Si 30 ans plus tard, les installations tournent toujours, une réhabilitation a eu lieu pour éviter les risques de pollution de la nappe phréatique. Reportage.

Reportage vidéo  |  Energie  |    |  B. Clarke

Le bassin Parisien comporte cinq grands aquifères géothermaux dont le plus connu est celui du Dogger, un étage jurassique, à environ 2.000 mètres de profondeur. Il s'étend sur plus de 15.000 km2 avec une eau qui varie de 56 à 85 degrés.

Le réseau de chaleur géothermique, qui alimente les communes de Chevilly-Larue, l'Haÿ-les-Roses et Villejuif, est un des plus importants du genre en Europe, il est géré par la Semhach. Le réseau est actuellement alimenté par deux installations de géothermie profonde.

Chaque centrale est constituée de deux forages, un "doublet", un forage de production et un forage de réinjection. Concrètement, un puits pour pomper l'eau chaude et un autre pour la réinjecter dans la même nappe, au moins un kilomètre plus loin pour ne pas refroidir la source d'eau chaude. Une réinjection obligatoire pour préserver la ressource et aussi car l'eau du Dogger est très salée, elle ne peut donc pas être réinjectée en surface pour des raisons écologiques.

L'eau prélevée est corrosive…

Les puits sont constitués d'un tubage en acier soumis à une importante corrosion du fait notamment de sa salinité. Du coup, des produits chimiques sont utilisés pour sa maintenance mais en cas de fuite, il y a des risques de pollution et en particulier de la nappe phréatique.

Solution inédite en France, la réhabilitation des deux centrales géothermiques du réseau de la Semhach est en cours. Plutôt que de réintroduire de nouveaux tubes en acier dans les puits, ce sont des tubes en fibre de verre qui les remplacent. "Leur surface lisse les rend plus résistants que l'acier, ces tubes ne sont plus soumis à la corrosion et donc plus besoin d'utiliser de produits chimiques". Une troisième centrale est en cours de construction sur le réseau, à Villejuif. Ainsi, 10.000 habitants supplémentaires devraient bénéficier d'un tarif très avantageux selon la Semhach, "30% moins cher que le gaz".

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