Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Quand l'évaluation des risques rejoint les préoccupations actuelles

L'Institut national de l'environnement et des risques industriels a présenté le 17 novembre son rapport scientifique 2008 - 2009. Plus que jamais, les travaux de l'INERIS semblent rejoindre les préoccupations sociétales.

Risques  |    |  S. Fabrégat
   
Quand l'évaluation des risques rejoint les préoccupations actuelles
   
Tendance soulignée et accélérée par le Grenelle de l'environnement, la société civile porte de plus en plus de sujets dans le débat public. Et cela se ressent également sur la recherche… Les inquiétudes de la population face au développement des nouvelles technologies sont de plus en plus entendues. ''La participation plus active du corps social à la définition des enjeux de la recherche scientifique est une donnée qu'il convient de prendre en compte de manière concrète, reconnaît l'INERIS (institut national de l'environnement industriel et des risques) dans son rapport scientifique 2008-2009. C'est dans cette perspective que l'institut fait aujourd'hui évoluer sa gouvernance scientifique et technique, vers la création d'un comité d'orientation stratégique auquel participeront les différentes parties prenantes''.
Nanotechnologies, perturbateurs endocriniens, radiofréquences… Plus que jamais en effet, l'action de l'INERIS rejoint les préoccupations sociétales actuelles. L'institut présentait le 17 novembre les avancées de ses recherches pour les années 2008-2009.

Nanoparticules : mieux connaître tous les dangers

Les inquiétudes liées au développement des nanotechnologies portent avant tout sur leur toxicité. Plus petites, elles pénètrent en effet plus facilement dans l'organisme. Mais l'INERIS travaille également sur les risques d'explosion et d'incendies des nanoparticules. Leur taille réduite augmente la surface par kilo et donc la réactivité avec l'air. La combustion est donc plus rapide et le risque d'explosion accru. Il est donc indispensable de mieux connaître ces risques pour protéger les installations et la santé des travailleurs impliqués dans le process de fabrication des nanoparticules.

Vers une meilleure évaluation du risque

''Si la science a trente ans de pratique, aujourd'hui l'insatisfaction de la société est forte, il y a un véritable manque de confiance dans l'évaluation du risque, analyse Philippe Hubert. Le défi actuel est de s'intéresser aux phénomènes comme la bioaccessibilité, les transferts, les populations sensibles, les points noirs… Nous devons davantage maîtriser l'incertitude des prévisions et confronter la prévision et l'observation de terrain.''
L'INERIS travaille notamment sur l'exposition des populations riveraines d'une installation ICPE. Elle compare entre autres les résultats de différentes modélisations. Conclusion : le degré de précision des résultats est très variable. ''Les incertitudes sont inhérentes à la démarche et sont importantes''
Surveiller les risques liés aux substances chimiques

La loi sur l'eau et les milieux aquatiques (LEMA de décembre 2006) prévoit d'atteindre le bon état des eaux d'ici 2015. Surveiller les risques liés aux substances chimiques sur les écosystèmes aquatiques est donc un enjeu important. Deux méthodes d'évaluation coexistent aujourd'hui : une rétrospective des risques, destinée à mesurer les concentrations des substances dans les milieux, et la prospective, fondée sur une analyse a priori de l'impact des substances. L'INERIS travaille à l'évaluation de la fiabilité sur le terrain des démarches prospectives, qui sont notamment prescrites dans le cadre du règlement REACH ou de la directive Biocides.

Réactions1 réaction à cet article

Bravo à l'I.N.E.R.I.S

Enfin,un organisme scientifique s'occupe de l'impact
sur la santé des riverains proches des usines Seweso
seuil haut pour commencer.Depuis des lustres,on demande des enquêtes épidémiologiques pour essayer
de savoir pourquoi l'espérance de vie des retraités
de ces entreprises était plus brève que la moyenne
des autres.Les médecins du travail ne pouvaient pas
se prononcer par manque de moyens et de transparence
votée par la loi du 30.O7.2003.Aujourd'hui des progrès dans la protection des salariés permettent
un optimisme mesuré,car défendu par une loi.

arthur | 21 novembre 2009 à 20h38 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Sophie Fabrégat

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires