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Actu-Environnement

Le GIEC de la biodiversité prend forme

Biodiversité  |    |  C. Seghier
Il y a quelques années, personne ne parlait du changement climatique. Ce qui a changé depuis, ce sont les travaux du GIEC. Pour parvenir en matière de biodiversité à des certitudes partagées, il est donc crucial de créer un GIEC de la biodiversité, a estimé Valérie Pécresse, lors du lancement, mardi 26 février, de la Fondation scientifique pour la biodiversité. C'est pourquoi la France soutient la mise en œuvre de l'International Mechanism of Scientific Expertise on Biodiversity (Imoseb).

Créer un groupe d'experts internationaux spécialisés sur la biodiversité à l'image du Groupe International d'Experts sur le Climat (GIEC), voilà l'idée qui a été lancée sous l'impulsion de l'ancien Président de la République français, Jacques Chirac, lors de la Conférence de Paris sur la biodiversité en janvier 2005. Depuis, cette initiative fait son chemin. La création de cet organe international, qui pourrait être effective d'ici un an, doit permettre de rendre la question de la perte de la biodiversité plus visible et d'aider à la décision politique.

La secrétaire d'Etat à l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a d'ailleurs proposé, lors du Forum Ministériel Mondial sur l'Environnement qui s'est tenu récemment à Monaco, d'organiser à Paris dans le courant du mois de mars 2008, une réunion de travail rassemblant les principaux acteurs clés du MEA et d'IMoSEB.

La ministre de la recherche a, en outre, chargé l’économiste Laurence Tubiana, directrice de l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), d'une mission de pilotage et de coordination. Avec le ministère des Affaires étrangères et le ministère de l'Ecologie, nous avons demandé à Laurence Tubiana de réfléchir aux contours juridiques et pratiques de l'IMoSEB, a déclaré Mme Pécresse. Mme Tubiana devra notamment organiser la contribution de la recherche française au projet d'expertise et préparer les négociations au plus haut niveau avec les gouvernements, les partenaires institutionnels et les ONG.

Mme Pécresse voudrait que l’IMoSEB soit opérationnel pour le G8-Recherche en juin au Japon.

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