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Actu-Environnement

Le groupe de travail II du GIEC rend des conclusions… graves !

Les experts du GIEC qui traite des conséquences du changement climatique ont rendu leur rapport de synthèse. Malgré les interventions américaines, chinoises et saoudiennes sur certains passages, les conclusions n'en sont pas moins alarmantes.

Gouvernance  |    |  C. Seghier
Le deuxième des trois groupes de travail thématiques du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC)*, qui traite de la sensibilité, de la capacité d'adaptation et de la vulnérabilité des systèmes naturels et humains au changement climatique ainsi que des conséquences potentielles de ce changement, s'est réuni cette semaine à huis clos à Bruxelles pour valider les conclusions de son rapport. Comptant environ 1.400 pages, c'est une compilation du travail des 6 dernières années de 2.500 scientifiques venant de 130 pays différents. Il est accompagné d'un résumé technique et d'une synthèse d'une vingtaine de pages adoptée par consensus à l'intention des décideurs. Ce dernier, qui conclu la réunion et à ce titre négocié ligne après ligne, a été rendu public aujourd'hui après de sérieuses négociations avec la Chine, l'Arabie saoudite et les Etats-Unis. La réunion de Bruxelles s'est prolongée d'une quinzaine d'heures et ne s'est achevée qu'à 10 heures du matin le 6 avril.

En effet, alors que le rapport du Groupe I** consistait à chiffrer la responsabilité des activités humaines et préciser l'ordre de grandeur du réchauffement à venir, le rapport du Groupe II revêt un caractère encore plus polémique, car en demi-teinte du bilan des difficultés non seulement environnementales, mais aussi économiques et sociales à venir, se profilent d'ores et déjà les notions de responsabilités.
Ainsi, selon l'AFP, les Etats-Unis ont demandé et obtenu l'élimination d'un paragraphe indiquant que l'Amérique du Nord devrait être localement confrontée à de graves dommages économiques et à des perturbations substantielles de son système socio-économique et culturel. Quant à la Chine, toujours selon l'agence de presse, elle s'est opposée à un paragraphe soulignant le risque très élevé, basé sur de nombreuses observations et preuves dans tous les pays et la plupart des océans, que de nombreux systèmes naturels soient affectés par les changements climatiques […], contestant le caractère très élevé du risque. La Lettre de la SNDD*** rapporte que l'un des deux principaux auteurs du résumé, M. Parry (Royaume-Uni), a concédé que d'une manière générale certains passages du projet initial avaient perdu de leur force lors de l'adoption du document. Selon la lettre, le scientifique britannique aurait également confirmé indirectement des ingérences politiques : en privé plusieurs délégués européens auraient pointé leurs collègues chinois et saoudiens et relevé l'attitude pointilleuse des représentants de l'administration Bush. Selon Greenpeace, une conclusion édulcorée a été adoptée malgré les objections scientifiques fondamentales exprimées par les auteurs du rapport du GIEC, tout en ajoutant qu'il s'agissait d'une première dans l'histoire du GIEC depuis 1988 et qu'elle traduisait une évolution dangereuse et préjudiciable.

Mais même après ces âpres négociations, le résumé**** reste particulièrement alarmant ! De nombreux milieux naturels seront particulièrement touchés par le changement climatique comme toundra, forêts boréales, montagnes et végétation « de type méditerranéen » sur les continents, palétuviers et marais salants sur les côtes, récifs coralliens en mer des régions tropicales et glaces des régions polaires. Au-delà de 1,5 à 2,5 °C, le réchauffement entraînera un risque accru d'extinction irréversible d'espèces animales et végétales allant de 20 à 30 % . Les récifs coralliens ne seront pas épargnés : la plupart seront blanchis dès que la température aura dépassé de 1 degré son niveau de 1990 et la plupart mourront après un réchauffement de 2,5 degrés.

Le GIEC évalue par ailleurs avec plus de précision que dans ses rapports antérieurs les impacts du réchauffement à l'échelle régionale. Il définit notamment quatre régions particulièrement sensibles : l'Arctique, l'Afrique, les petites îles et les grands deltas asiatiques. Alors que l'Arctique sera touché en raison d'un réchauffement plus élevé que partout ailleurs, l'Afrique sera frappée notamment en raison de sa faible capacité actuelle à s'adapter aux conséquences du réchauffement. En Asie, la fonte des glaciers de l'Himalaya multipliera les inondations et perturbera les ressources en eau. Le changement climatique réduira les ressources en eau dans de nombreuses petites îles notamment des Caraïbes et du Pacifique de sorte qu'elles deviendront insuffisantes pour satisfaire à la demande.
Les experts confirment par ailleurs les impacts négatifs du changement climatique pour l'Europe. Parmi ceux-ci figurent l'augmentation des risques d'inondations violentes, des inondations côtières plus fréquentes et une augmentation de l'érosion. Les régions montagneuses verront notamment les glaciers se retirer et la couverture neigeuse se réduire impactant les écosystèmes et les ressources économiques de ces régions.

Les scientifiques préviennent également que ce seront les populations les plus pauvres, même dans des sociétés prospères, qui seront les plus vulnérables au changement climatique. Le GIEC prévoit une augmentation des maladies diarrhéiques, un nombre accru de décès, d'affections et de blessures dus aux canicules, inondations, tempêtes, incendies et sécheresses ainsi qu'une fréquence plus importante de maladies cardio-respiratoires liée à l'accroissement des niveaux d'ozone troposphérique.

Le GIEC dresse également la longue liste impacts économiques et sociaux (accès à l'eau, ressources énergétiques, rendements agricoles, mouvements de populations…) que les événements météorologiques extrêmes tels que canicules, inondations, sécheresses, cyclones tropicaux, élévation extrême du niveau de la mer pourraient avoir dans la seconde moitié du 21ème siècle.

Outre les forts coûts engendrés par le réchauffement climatique, celui-ci modifiera largement la répartition des ressources : la productivité de quelques céréales aura par exemple tendance à augmenter pour les moyennes et hautes latitudes jusqu'à environ 2 à 2,5 degrés de réchauffement (par rapport à 1990) alors qu'elle diminuera très rapidement dans les basses latitudes. Toutefois, à partir de 2,5-3 degrés la productivité de toutes les céréales diminuera !
Par ailleurs, alors que les régions de « stress hydrique » (moins de 1.700 m3 d'eau par habitant et par an, selon les normes de l'ONU) vont voir leur situation s'aggraver, les régions tropicales humides (équatoriales ou proches de l'équateur) vont connaître des risques accrus d'inondations, notamment les régions très peuplées d'Asie orientale et d'Asie du Sud-est.
À ce titre, le nombre de victimes d'inondations pourrait augmenter de deux à sept millions de personnes chaque année tandis qu'à l'horizon 2080, les sécheresses, la dégradation et la salinisation des sols pourraient conduire 3,2 milliards d'hommes à manquer d'eau et 600 millions à souffrir de la faim !

C'est dans ce contexte que le dernier Groupe de travail (III) du GIEC qui a pour mission d'évaluer les solutions envisageables pour limiter les émissions de gaz à effet de serre ou atténuer de toute autre manière les changements climatiques, se retrouvera à Bangkok, du 30 avril au 3 mai. Une synthèse de l'ensemble des trois groupes de travail sera faite dans le cadre d'une réunion plénière, à Valence en Espagne, du 12 au 16 novembre. L'ensemble des travaux livrera les derniers enseignements scientifiques concernant le changement climatique et s'attardera, notamment sur les conséquences de celui-ci en matière de développement durable.

Face à ces perspectives, les politiques ont clairement la responsabilité de tout mettre en œuvre pour limiter les impacts du réchauffement pour les prochaines décennies. Pour Hans Verolme, directeur du programme Climat au WWF International, l'urgence de ce rapport doit amener une réponse du même ordre de la part des gouvernants. Ne nous voilons pas la face : le réchauffement apportera la faim, des pénuries d'eau et des inondations. Ne rien faire n'est pas une option envisageable et aurait des conséquences dévastatrices, poursuit-il. Les pays industrialisés doivent simplement accepter de prendre leurs responsabilités et commencer à mettre en œuvre des solutions, a-t-il ajouté.

D'ailleurs, suite à la publication du rapport, la chancelière allemande Angela Merkel, dont le pays préside ce semestre l'Union européenne, a réclamé une action rapide et énergique de la communauté internationale pour protéger l'environnement.
Jacques Chirac, Président de la République, pour quelques jours encore, a quant à lui indiqué dans un communiqué, que la France appelait l'ensemble des pays à endosser l'objectif de division par deux des émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici 2050 tout en rappelant que le Conseil européen des 8 et 9 mars dernier avait décidé, pour l'UE, d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre avec pour l'Union l'objectif d'une diminution de 20 % des émissions d'ici 2020.

Cet engagement européen pouvant s'élever à 30 % si les autres pays industrialisés suivaient cet exemple, gageons que le Climat tiendra une place centrale au prochain sommet du G8 organisé en juin en Allemagne.


Voir notre dossier sur le GIEC

** « Bilan 2007 des changements climatiques : les bases scientifiques physiques »

*** Numéro 17 du 6 avril 2007

**** Résumé à l'intention des Décideurs du quatrième rapport du Groupe

Réactions21 réactions à cet article

On est pas sortis de l'auberge !

Ainsi qu'il est dit dans cet article, et on devait s'y attendre, chacun ouvre son parapluie personnel pour, d'une part pouvoir continuer à polluer en toute tranquillité et, d'autre part, faire en sorte que ce soient les autres qui payent. Affligeant mais finalement très humain.
Il faudra que l'humanité soit vraiment en danger pour qu'elle réagissent. De toute façon, les efforts de lutte contre le réchauffement climatique doivent être mondiaux (sous l'égide de l'ONU ?), sinon ils sont inutiles.
N'en doutons pas, chacun va se cramponner à ses acquits et, pour éviter des ''révolutions'', beaucoup d'Etats marcheront avec leurs populations : vox populi vox dei.
Oui, nous ne sommes pas sortis de l'auberge !
Mercç de m'avoir lu et surtout de m'avoir permis de m'exprimer. internet, c'est bien !
DEHELVET.

DEHELVET | 06 avril 2007 à 23h44 Signaler un contenu inapproprié
mais qu est ce qu on attend pour agir vite ??????

je pense qu il faudrait maintenant passer à des actions même par petite unité et qui voit le jour rapidemment aussi faire un forum ou les gens concernés se mobilisent pour trouver des solutions efficasses car je pense que parmi la population il y a des gens qui sont prêt a se bouger et qui ont de bonnes idées car il faut dire que pour l instant aprés l effet de stupeur paralysant qu est ce qu on fait ???? l homme est ancré dans la familiarité avec la force de l habitude et pas du tout préparé à recevoir une catastrophe de l ordre qui nous est annoncé il n y crois pas vraiment d ailleurs cest dur à accepter et il semblerait qu il n arrive pas vraiment à prendre conscience de cette donnée sinon je pense qu il aurait déja fait individuellement quelque chose cela se percevrait , ce que l on voit c est que les gens qui ont une bonne situation mange mieux et même bio mais cela reste uniquement un mode de vie plutot egoiste pour soi il n y a pas d implication au niveau de la terre de son systemme de regénération et de tout ce que cela comporte pour les générations futur donc il y a bien un probleme éthique à la base un manque de conscience un manque de représentation du monde à Marseille pour la journée du réchauffement climatique il y avait 5 voitures de flics et 3 rangées de personnes nous avons défilé a 150 personnes cétait seulement pour appuyer ce que je disais plus haut , les gens ne se sentent pas vraiment concernés il regarde tout cela comme un nouveau film il sont trop passif, j ai vu les queues de voitures sur le périphe jai vu des gens enragés avec leur voitures parceque cela n avançait pas et plein de chose de cette ordre et j ai surtout constaté que tout ce systéme mis en place n était pas pret même dans l urgence de trouver des solutions la preuve une voiture une personne cela m a frappé mais que v a t il leur falloir pour que cela bouge réellement ??? une attente de combien d heures par jour dans leur voiture en plus énormément de choses importantes nous arrivent par la route surtout l agro alimentaire et bien d autres chose donc comment déja réduire les effets de gaz CO2 la population en parti va au travail en voiture , instauré un code visible ceux qui prennent la voiture pour aller travailler ceux pour qui c est nécessaire de circuler ainsi ceux qui ne la prennent que pour se ballader ou faire du schopping sans donner l impression que l on flic les gens trouver des jours pour toutes ces raisons faire comme l allemegne au niveau des voitures trop polluante s une amende et les plus polluantes retirés du circuit , il y a tellement de chose à faire , je pense que les gens n ont pas du tout assez de ce mode de vie et c est pouquoi ils sont finalement si passifs la force de l habitude est souvent mauvaise consellière suivant les habitudes surtout si elles sont ancrées depuis longtemps faire comme on a fait pour le tabac finalement une certaine radicalité puisque cela met la vie en danger de soi mais aussi des autres trouver la campagne choc à ce sujet créer des lieus en ville ou l on puisse rapidement informer les gens sur les habitudes qui pollues notre envirronement même en ville puisque le grand désavantage cest que l on est coupé de la nature on ne voit pas du tout les saisons arrivées il y a quelques choses à faire pour monopoliser les jeunes on pourrait instituer des lieus de vie pour qu il se mettent en mouvement au travers d actions de sensibilisation ils aiment bien bouger et puis cest eux avec toute leur force qui peuvent insuffler un type d action plus efficasse

baba | 10 avril 2007 à 18h12 Signaler un contenu inapproprié
Les particuliers sont aussi concernés

les industries ne sont pas les seules à émettre des gaz à effet de serre, il n'y a pas qu'elles qui vont devoir modifier leur habitudes, il y a aussi les particuliers qui par leurs comportements participent largement à l'émission de gaz à effet de serre.
Les comportements des particuliers seront plus difficiles à contrôler que les industries. On peut imposer à ces dernières un certian nombre d'obligations et en contrôler les respect (on a déjà les quotas d'émission de gaz à effet de serre).
Pour les particuliers, c'est beaucoup plus difficile. Comment contraindre les gens à moins utiliser leurs voitures?

Je ne crois pas qu'on puisse compter sur le civisme des gens en la matière, car il faut bien reconnaître que la protection de l'environnement n'est pas un souci quotidien pour la majorité?
Qui pense au quotidien à réduire l'utilisation de sa voiture, à utiliser des lessives et produits d'entretien écologiques, à faire le tri des ordures ménagères, à ne pas gaspiller l'eau?
D'aprés ce que je peux voir dans mon entourage, il s'agit d'une minorité de gens.

Le plus dur sera de changer les comportements des particuliers.

CENNA | 12 avril 2007 à 10h18 Signaler un contenu inapproprié
Re:On est pas sortis de l'auberge !

bonjour!
si l'on lit un passage de la réation on semble retenir que l'humanité n'est pas en danger
pensez-vous que les problèmes des changements climatiques sont limités dans l'espace?
si les gouvernants se cramponnent dans ses limites alors que tous les experts soutiennent le contraire comment pensez-vous que des solutions efficaces soient trouvées?
notre association avait préconisée dès 2001, pour précisément lutter contre le réchauffement de la planète et les changements climatiques le reboisement à grande échelle par la création de puits de carbone là où il sera possible .. et pourquoi pas au coeur du Sahara
cette éventualité, pour certain cette idée n'est nouvelle, commence à peine à faire son petit chemin d'intéressement
les mebres de l'association souhaitent voir les projets qu'elle projette de faire faire réaliser soient soutenus par les décideurs et les ONG sensibles aux préoccupations liées aux problèmes des changements climatiques
nous vous remercions pour nos encouragements
le Président de l'association "reboiserlesahar@yahoo.fr"

DAOUD | 12 avril 2007 à 11h08 Signaler un contenu inapproprié
Re:On est pas sortis de l'auberge !

Tout le monde a maintenant pris conscience des enjeux mais difficile de passer à l'action car cela implique des changements contraignants pour tous. Je ne vois qu'une seule issue : la REGLEMENTATIONc c'est à dire des mesures progressives pour réduire nos émissions de GES telles que celles proposées dans le pacte écologique.
Mais quels sont les politiques qui sont en mesure, au niveau local (France) ou mondial de prendre ce type de décision ? Car cela va à l'encontre du système globalisé d'économie de marché basé sur la croissance. Et il s'agit bien d'aller vers une décroissance de notre économie ! Je reste donc pessismiste comme toi sur le sujet. Nous sommes dans une impasse à moins qu'il y est une révolution écologique mondiale mais je n'y crois guère !

Anonyme | 12 avril 2007 à 11h28 Signaler un contenu inapproprié
Re: mais qu est ce qu on attend pour agir vite ???

Bonjour Baba,

comme toi - et beaucoup d'autres - je me sens directement concernée par les dégradations que subit notre environnement. Il est vrai qu'à Marseille, le réchauffement climatique semble être le dernier de nos soucis alors qu'il devrait être notre préoccupation première.
Je suis moi aussi de Marseille et je cherche des bonnes volontés pour agir... Rassemblons-nous, Baba, moi et tous les autres Marseillais qui lisent cette news letter !

Alice | 12 avril 2007 à 14h19 Signaler un contenu inapproprié
Re:On est pas sortis de l'auberge !

Vous avez raison, mais je pense qu'il va falloir attendre encore beaucoup de catastrophes pour que les gens agissent à leur niveau. Et ils n'agiront que si cela touche directement leurs finances...
C'est pourquoi il va sûrement y avoir des modifications concernant l'utilisation des moyens de transport dans le bon sens grâce à la montée des prix des carburants.
Par contre, en ce qui concerne les appareils électriques, les gens ne penseront pas à éteindre leurs appareils tant qu'ils n'y verront pas un intérêt économique ou autre.
Il faut donner aux gens l'envie de modifier leur comportement, mais pas en leur disant que le monde court à sa perte. Ce genre de iscours aura peu d'impact car bien trop éloigné de leurs soucis quotidiens.

Il faut revenir au temps de la conquête de l'espace, où le monde entier avait les yeux rivés sur le premier homme qui a marché sur la lune.
Il faut leur donner ce genre de rêve pour que les hommes changent : pourquoi pas "A la conquête de la terre..." pour faire un parallèle. Il faut leur donner les moyens de conquérir à nouveau cette planète qui est la leur.

fabou | 12 avril 2007 à 14h31 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re: mais qu est ce qu on attend pour agir vite

J'ai beau prêcher dans le déserts que l'humanité s'éfforce d'aggrandir à force de surexploiter les nappes souterraines pour dire comment il faut faire pour le faire reculer ( le désert) mais tout le monde s'en fiche

Alors si tout va bien il suffit d'attendre que cela soit pire...

jeandb | 12 avril 2007 à 14h32 Signaler un contenu inapproprié
Re:On est pas sortis de l'auberge !

Si vous avez vraiment un problème je vous signale qu'il y a une solution qui s'appelle la gestion globale de la ressource d'eau douce provenant des précipitations.

jeandb | 12 avril 2007 à 14h37 Signaler un contenu inapproprié
Oui, on veut tous faire quelques chose...

Bonjour à tous. Pour les dépense d'électricité, on peut très bien concevoir des accumulateurs ménagers qui stockeraient la nuit ce que les centrales nucléaires ou autres produisent et qui n'est pas utilisé ; pour le restituer le jour quand le besoin d'énergie électrique se fait sentir à son maximum. C'est bien ce qui se produit pour certaines installations solaires. Reste à savoir si la fabrication de ces accumulateurs ne causera pas plus de pollution qu'elle n'en évitera. Amitiés. DEHELVET.

DEHELVET | 12 avril 2007 à 15h02 Signaler un contenu inapproprié
ressource d'eau d'ouce

Bonjour. Je connais et je ne suis pas convaincu !
Pour le continent nord-américain, il ont créé l'ALENA, donc ils en ont rien à faire car ils disposent d'ores et déjà de la grande majorité de l'eau douce de la planète.
Amitiés. DEHELVET.

DEHELVET | 12 avril 2007 à 15h06 Signaler un contenu inapproprié
Re:ressource d'eau d'ouce

Non cela n'a rien à voir avec le libre échange....

Jeandb | 12 avril 2007 à 17h39 Signaler un contenu inapproprié
On n'est pas sortis de l'auberge

Bonjour à tous.
Il y a une chose de certaine c'est que nous sommes tous complètement dépassés par ce qu'on nous annonce... dans la mesure où c'est bien la vérité. Car, pour ma part, j'ai l'impression que les hommes de pouvoir (argent ou politique, mais peut-être est-ce la même chose) sont en train de mettre en place un marché très juteux où des gros malins vont se faire un fric fou sur le dos des gens comme nous, bien obligés de croire ce qu'on nous dit.
Non, l'exemple doit venir d'en haut !
D'abord, mettons vraiment en place le pollueur/payeur. Et pourquoi certains (individus ou pays) auraient le droit de polluer et pas les autres ? Amitiés à tous. DEHELVET.

DEHELVET | 12 avril 2007 à 23h01 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:ressource d'eau douce et libre échange

Bonjour.
A mon sens, il ne fait pas de doute qu'en cas de pénurie grave, le libre échange est une belle idée qui sera rangée au rang des vieilles lunes.... comme le commerce équitable !
Et puis, la notion de libre échange est très élastique : sur quelles bases ? Un litre de pétrole contre un litre d'eau. Moi, je trouve ça équitable car, au moins, ils ne fabriqueront pas de bombes atomiques avec notre argent. Et ils n'investiront pas leur surplus - incommensurable - de pétrodollars dans les fonds de pension qui nous têtent notre sang comme des sansues.
Aucune gestion efficace ne peut se faite si elle ne l'est pas à l'échelle mondiale; tout le reste n'est que littérature. Amitiés. DEHELVET.

DEHELVET | 13 avril 2007 à 23h57 Signaler un contenu inapproprié
A titre d'exemple

Des faits dans ce contexte :

- Palme des pollueurs pour un constructeur automobile français : " Palme de Tuvalu " (ile du Pacifique submergée par la montée des eaux ) - en raison de la mise sur le marché des deux premiers 4 x 4 français. L'un des deux modèles rejettera 194 grammes de CO2/km en cycle et près de 235 g/km en ville (versus le seuil de 130 g/km prévu par la Commission européenne pour les nouveaux véhicules).

- Dans le même temps, ce même constructeur affiche un référentiel de bonnes pratiques de développement durable (responsabilité sociale) dont la conséquence est la signature d'un accord avec ses plus importants fournisseurs.

Thierry | 17 avril 2007 à 11h31 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re: mais qu est ce qu on attend pour agir vite

Bonjour à tous,
Il est vrai qu'il est indispensable de mettre en place des actions même si cela reste à un échelon local.J e suis égallement de marseille au Master Prévention des Risques et Nuisances Technologiques de la fac de pharma. Nous sommes environ 60 tous les ans dont la moitié en alternance dans les plus grandes sociétés de PACA et même du reste de la France.
Il n'y a qu' à voir la région de Berre et Fos pour s'alarmer.
Si les Etats Unis et la Chine ne font toujours pas plus d'effort, je ne vois pas comment nous pourrons enrayer le phénomène.
J'étais en alternance chez Huntsman un grand gourpe Américain leader dans certains domaines de la chimie.
Quand je vois ce qu'il font dans notre pays où la réglementation est assez stricte cela me fait vraiment peur. (A savoir qu'il ne respecte même pas certaines bases du code du travail alors je ne vous parle pas de l'environnement). Le pb c'est que leur argent leur permet de payer allègrment leurs dépassements.
Cela me dépasse mais il faut continuer à nous battre et à en parler pour qu'un jour nous soyons entendus et suivis à l'échelle mondiale.
Max

hyenne | 17 avril 2007 à 13h29 Signaler un contenu inapproprié
Re:Les particuliers sont aussi concernés

Oui, bien sûr les particuliers sont aussi concernés, je me sens concernées mais c'est pas facile de se dire qu'on va moins utiliser sa petite voiture lorsuqe le voisin d'en face roule avec son gros 4X4, ou qu'on pense à tous ces gens qui ont beaucoup d'argent et se paye piscine, font des tas de voyage en avion : pourquoi se priver alors que d'autres n'en font qu'à leur tête....
Par ailleurs, avec toutes ces ionfos contradictoires, on en vient à se poser des questions sur ce qu'il faut faire ou ne pas faire...

NAT | 23 avril 2007 à 17h19 Signaler un contenu inapproprié
Catastrophisme

en lisant le traité de climatologie du Pr Jean-Pierre Vigneau, je mets en doute les théories catastrophistes des adeptes du global warming. Il ne s'agit pas de nier l'existance de GES (gaz à effet de serre). Certes, on constate une élévation des moyennes de température ces 20 dernières années en Europe occidentale, mais on a pas démontré les liens de cause à effet. "Imaginer que le forçage anthropique puisse occulter les tendances naturelles, c'est accorder aux GES une efficacité considérable"....En l'absence de certitude scientifique, appliquons le principe de précaution.

Anonyme | 04 mai 2007 à 18h44 Signaler un contenu inapproprié
Re:Catastrophisme

Mais bien, les GES sont très performants. Sans eux, le température sur Terre ne pourrait atteindre que moins 17 degrées Celsius. Ajouter en surdosage un forçage des GES anthropiques, c'est comme mettre en haut le thermostate dans une pièce déjà agréablement chauffée.

rudi slooff | 29 octobre 2007 à 13h24 Signaler un contenu inapproprié
GIEC

EFFET de SERRE



La totalité du document est basée sur les rapports du GIEC. Il faut savoir que le GIEC n’est pas un organisme scientifique. Il n’a pas de laboratoire, pas de centre de recherche, pas de personnel. C’est une réunion intergouvernementale comprenant 2 ou 3 membres par pays. La France a 3 représentants. Le GIEC, en France, c’est TROIS personnes : un universitaire, un climatologue, un glaciologue. METEO France n’y est pas représentée. Le GIEC se réunit une fois tous les six ans pour rédiger un rapport. La dernière réunion a eu lieu en 2007 à Paris où 500 « scientifiques » internationaux se sont retrouvés pendant huit jours. Deux semaines après, ils se sont retrouvés à Manille pour trois jours, pour conclure leurs « travaux ». Il serait intéressant de savoir comment sont programmées leurs recherches et qui les coordonnent.

Les trois membres français du GIEC sont les seuls personnes habilitées à traiter le problème, les seuls à être interviewées par les journaux et les télévisions. Les seuls évidemment à percevoir des fonds.

Il est très difficile de les contacter, si on ne partage pas leur point de vue.

Les hypothèses émises ne peuvent qu’être des projections, au conditionnel. Il n’y a nulle part une étude de l’évolution passée du climat. Se fier aux cernes des arbres pour apprécier une variation de température de quelques dixièmes de degrés est passablement ridicule. L’étude du passé climatique ne peut se faire qu’avec des chiffres : de combien de degrés la température a-t-elle évolué ? Depuis quand ? Le GIEC ignore que les mesures climatologiques ne peuvent être prises en compte que depuis 1950. Ce n’est qu’à partir de 1950 que les mesures de température ont été normalisées : conditions de mesures, étalonnage des appareils, campagnes de comparaisons ….Les mesures effectuées avant 1950 ont été prises en compte pour des recherches climatologiques en y appliquant des indices de correction pouvant atteindre deux degrés.

Par ailleurs, en climatologie, l’unité de temps des mesures est de trente ans, à fin d’éliminer le plus possible les effets accidentels. La première unité de mesures est ainsi la période 1950/1980, la deuxième est 1980/2010, la troisième sera 2010/2040. Pour déterminer le sens d’une évolution thermique il faut comparer ce qui est comparable : les unités de temps entre elles En 2010, on pourra calculer la variation entre les deux premières unités climatologiques. La température de l’année 2006 ne peut être comparée qu’à une autre année, et non à une normale. Il est donc impossible d’affirmer l’existence d’une évolution thermique. Les modèles prévoient cependant une telle évolution ? Tout dépend des paramètres que l’on introduit ,dans les modèles : avec des données fausses, les résultats seront faux, avec des données aléatoires, ils seront aléatoires.

Cependant, les « scientifiques » du GIEC sont catégoriques : le climat se réchauffe (la température aurait augmenté de 0,6° depuis le début du XX ème siècle). En utilisant dans les calculs des mesures à 1° près ? La cause du réchauffement est l’effet de serre sous l’influence du gaz carbonique !

Il faut d’abord noter que l’effet de serre, bien réel, est la ré-émission de la chaleur terrestre par les gaz atmosphériques. Une serre n’a jamais « réchauffé », mais limite le refroidissement intérieur. Le refroidissement de la surface terrestre est atténué par les gaz à effet de serre. Cette notion est totalement ignorée des membres du GIEC. Un gaz est caractérisé, entre autre, par sa sélectivité d’absorbtion, et donc d’émission. Les « scientifiques » du GIEC ont tout oublié de leurs connaissances en rayonnement (s’ils en ont jamais eu). Le CO² ne peut absorber que du rayonnement infrarouge entre 10 et 12 µ. Il est transparent à toutes les autres longueurs du spectre solaire. La vapeur d’eau qui a un pouvoir d’effet de serre beaucoup plus important absorbe la totalité de l’émission entre 5 et 7 µ et au-dessus de 20µ. Or, selon Plank, l’absorption du CO² ne concerne que 18 % du rayonnement tellurique, et celle de la vapeur d’eau 33 %. Le gaz carbonique n’absorbe que ce qui est absorbable par lui.



Une autre absurdité relevée porte sur la quantité de CO² dans l’atmosphère, et surtout émise par les hommes, directement ou indirectement. La teneur de CO² a augmenté de 31 % depuis 1750 ? Comment nos ancêtres savaient-ils mesurer cette quantité ? Le GIEC parle de centaines de milliers de tonnes de CO² déversées dans l’atmosphère. De quoi parle-t-il ? du Poids ou de la Masse ? Le poids dépend de la gravité : ce n’est pas une valeur fixe. Il faut préciser dans quelles conditions est mesuré le poids : à pression et volume constants. Le GIEC semble n’avoir pas plus de connaissances en thermodynamique qu’en rayonnement.

volovent | 28 octobre 2008 à 04h45 Signaler un contenu inapproprié
recherche d'info

Résumé à l'intention des Décideurs du quatrième rapport du Groupe

franco | 24 janvier 2009 à 02h24 Signaler un contenu inapproprié

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