"Les données disponibles ne montrent pas de propriétés cancérogènes ou mutagènes du glyphosate, ni que ce dernier est toxique pour la fertilité, la reproduction ou le développement embryonnaire des animaux de laboratoire, estime dans un communiqué l'Institut fédéral pour l'évaluation des risques (BfR) allemand. Il existe des preuves convaincantes que la toxicité mesurée de certains herbicides contenant du glyphosate est le résultat des adjuvants".
Désigné Etat membre rapporteur, l'Allemagne à travers le BfR est en charge du rapport de réévaluation du glyphosate
"Le processus de réévaluation est une farce, estime dans un communiqué Ingrid Kragl, directrice de l'information de foodwatch France. L'industrie chimique influence de façon inacceptable l'évaluation des risques. Or l'Efsa se doit de protéger les citoyens des risques pour leur santé et non de prendre des décisions en faveur des intérêts de Monsanto et consorts. Tant que l'innocuité du glyphosate ne sera pas prouvée, il ne devrait plus être permis de l'utiliser".
L'association s'inquiète notamment de la composition du comité d'évaluation de BfR. En 2014, parmi les treize membres de son comité sur les pesticides et leurs résidus figurent notamment deux représentants de BASF et un de Bayer CropScience. L'association foodwatch en partenariat avec la Ligue nationale contre le cancer appelle les citoyens à inciter à travers une pétition le président de l'Efsa à respecter le principe de précaution.