L'Association Française du Gaz (AFG) vient de publier un état des lieux (1) et les mesures d'accompagnement perçues comme nécessaires au développement de la filière du GNL comme carburant maritime et fluvial. Ce rapport a été préparé dans le cadre d'un groupe de travail composé notamment de représentants des ports maritimes et fluviaux, d'armateurs, d'industriels, d'opérateurs d'infrastructures GNL, de fournisseurs de carburants ou encore des représentants des ministères.
"Le marché du soutage de GNL en France est encore au tout début de son histoire. Le premier ravitaillement en GNL vient d'avoir lieu début mai 2016, au Havre, indique le rapport. Les volumes concernés sont encore très modestes, mais l'événement est significatif et préfigure les prochaines étapes". Parmi les mesures identifiées comme prioritaires par les acteurs figurent un besoin de formation spécifique au GNL (en raison de sa basse température : ‐160°C), la mise en place d'une plateforme nationale GNL pour fédérer les acteurs de la filière, une adaptation des règlements portuaires locaux pour prendre en compte les spécificités du GNL et un soutien à l'investissement (pour construire la filière).
La programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) prévoit notamment la publication du schéma national d'orientation pour le déploiement du GNL comme carburant marin. La France doit remettre un cadre d'action national pour le déploiement des infrastructures pour carburant alternatif (CANCA) à la Commission européenne avant le 18 novembre 2016, conformément à la directive infrastructure pour les carburants alternatifs.