François de Rugy et Agnès Buzyn ont lancé, lundi 14 janvier, les travaux d'élaboration du quatrième plan national santé environnement (PNSE 4) à l'occasion des rencontres nationales dédiées à ce thème qui se tiennent actuellement à Bordeaux.
Cette feuille de route, qui vise à "réduire les impacts des facteurs environnementaux sur la santé", doit prendre le relais du précédent plan à la fin de l'année. Ce dernier avait été critiqué par les associations pour ne pas avoir assez intégré ces enjeux dans les différentes politiques sectorielles et pour son défaut d'actions immédiates.
Les ministres de la Transition écologique et de la Santé ont fixé quatre priorités au nouveau plan : améliorer la connaissance des expositions environnementales sur la santé (exposome), informer et sensibiliser la population et les professionnels, "démultiplier" les actions concrètes menées avec les collectivités territoriales, réduire les expositions et les inégalités environnementales.
"On souhaite impliquer les territoires dans son élaboration", insiste-t-on au ministère de la Transition écologique. "Les territoires sont en première ligne pour lutter contre les pollutions et mettre en oeuvre des actions au services des citoyens", justifie François de Rugy.
Les travaux d'élaboration du plan seront conduits durant l'année 2019 dans le cadre du Groupe santé environnement, qui regroupe des représentants de l'Etat, des collectivités territoriales, des ONG, des employeurs, des salariés, des personnes qualifiées et des professionnels de santé. Cette instance a travaillé l'année passée sur la nouvelle stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens que le gouvernement a dévoilé à l'occasion de ces rencontres.
