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Le Grand Chalon massifie la rénovation des copropriétés et des maisons individuelles

Afin d'encourager les propriétaires à rénover leur bien, l'agglomération du Grand Chalon s'est appuyé sur plusieurs outils innovants : les programmes d'intérêt général (PIG), les appels d'offres groupés et les cabinets d'architecture.

Bâtiment  |    |  F. Roussel
Le Grand Chalon massifie la rénovation des copropriétés et des maisons individuelles

Dans le cadre de sa stratégie d'amélioration de la qualité de l'habitat lancée en 2016, l'agglomération du Grand Chalon a franchi une nouvelle étape en 2020 en mobilisant de nouveaux outils pour massifier la rénovation des biens. La collectivité a ainsi lancé plusieurs programmes d'intérêt général (PIG) et des démarches expérimentales pour encourager les propriétaires de logements collectifs et de maisons individuelles à franchir le pas de la rénovation.

Deux programmes d'intérêt général pour les grandes copropriétés

« Dans de nombreux territoires centrés sur des villes moyennes, l'état dégradé du parc de logements privés induit des effets pervers pour les propriétaires occupants, qui voient leur pouvoir d'achat grevé par des consommations énergétiques excessives », souligne Sébastien Martin, Président du Grand Chalon. Pour enrayer cette dynamique, la collectivité a lancé, avec l'État et plusieurs partenaires institutionnels, un PIG centré sur l'objectif d'inciter les copropriétaires de grandes résidences privées à entreprendre des travaux. Cinq copropriétés, représentant un total de 285 logements, ont été retenues. Les copropriétaires ont été accompagnés par une assistance à maîtrise d'ouvrage pour conduire des travaux de rénovation thermique, et ont bénéficié d'aides financières spécifiques de l'État et des collectivités.

Un second PIG a lui été centré sur la lutte contre la vacance de longue durée, dans les communes concernées par la loi SRU. Le Grand Chalon a proposé aux propriétaires de logements vacants depuis plus de trois ans des aides financières et un accompagnement opérationnel pour rénover leurs biens. « Si nous voulons développer une nouvelle offre locative qualitative, et dynamiser nos centres bourgs en incitant de nouveaux ménages à s'y installer, initier un choc de réhabilitation du stock de logements vacants est un levier essentiel », précise Sébastien Martin. Les signataires du PIG ont prévu d'engager plus de 2 millions d'euros d'aides aux travaux sur quatre ans.

Des appels d'offres groupés pour la rénovation de maisons

Les maisons individuelles des années 1960-1970 sont aujourd'hui moins recherchées par des acquéreurs redoutant des configurations et des architectures peu adaptées à leurs attentes, et des consommations énergétiques trop élevées. Pour restaurer l'attractivité de ces biens sur le marché et encourager les propriétaires occupants à réhabiliter leur patrimoine, le Grand Chalon a opté pour deux approches complémentaires. D'une part, un PIG portant sur trois lotissements construits dans les années 1970, rassemblant chacun environ 115 pavillons construits à l'identique. « Pour ces trois lotissements, l'intérêt de recourir à la démarche du PIG était de permettre aux propriétaires d'optimiser le coût des travaux, en mutualisant les interventions des entreprises sur les différents pavillons via des appels d'offres groupés », précise Sébastien Martin.

D'autre part, la ville a lancé une expérimentation inédite à destination des propriétaires de maisons sur sous-sol construites avant 1990. Suite à un appel à candidatures, elle a retenu cinq typologies de maisons et cinq cabinets d'architectes. Chacun chargé d'une maison. Les cabinets ont été invités à proposer trois scénarios de travaux de rénovation thermique, d'aménagement intérieur et d'adaptation du bâti pour trois budgets différents (20 000 €, 50 000 €, et 100 000 €). Des propositions déclinées en fiches pratiques diffusées par l'espace habitat conseil de l'Agglomération, les mairies, les agences immobilières et les maîtres d'œuvre, afin d'ouvrir le champ des possibles aux potentiels aquéreurs.

Réactions1 réaction à cet article

Donc la question reste: comment renvoyer aux locataires une importante augmentation de loyers en supposant un baisse de consommation électrique, idée farfelue car le courant est noyé de taxes fixes non déductibles, 20% en - de conso ne se traduit pas par 20% de baisse.
De plus seuls rez de chaussée et derniers étages sont très énergivores.
Et comme ça finira par une clim air air, :bruit et finies les économies, du gaspillage inutile.
On retombe à zéro et + de locataires qui oublieront de payer.

pemmore | 08 janvier 2021 à 12h13 Signaler un contenu inapproprié

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