Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Greenpeace conteste l'inclusion du nucléaire et du gaz dans la taxonomie verte de l'UE

Gouvernance  |    |  R. Boughriet

L'ONG Greenpeace a engagé un recours contre l'acte délégué européen qui inclut le gaz fossile et l'énergie nucléaire en tant qu'énergies de transition dans la taxonomie des investissements verts.

Le recours a été déposé par huit bureaux de Greenpeace : Allemagne, France, Espagne, Italie, Belgique, Luxembourg, Europe centrale et orientale et l'unité européenne, annonce l'ONG, ce 19 septembre, dans un communiqué.

Le 8 septembre dernier, les huit bureaux de Greenpeace ont adressé à la Commission européenne une demande formelle de révision de son texte. L'exécutif européen devra analyser les arguments de ces organisations et répondre à ceux-ci d'ici à février prochain.

Greenpeace dénonce la décision de Bruxelles d'inclure ces « deux énergies polluantes » dans son texte en février 2022, ainsi que « l'échec du Parlement européen à y mettre son véto » lors d'un vote, en juillet dernier. « L'inclusion du gaz fossile et du nucléaire dans la taxonomie contrevient aux critères définis de la taxonomie, à la loi européenne sur le climat et aux obligations de l'UE au titre de l'Accord de Paris de 2015 », fustige l'ONG. Si la Commission « se rallie aux arguments de Greenpeace, elle pourra alors retirer l'acte délégué complémentaire qui inclut le gaz fossile et le nucléaire dans la taxonomie. Dans le cas contraire, Greenpeace portera l'affaire devant la Cour de justice européenne », indique l'ONG.

Le 15 juillet 2022, la Commission européenne a formellement publié, au Journal officiel de l'Union européenne, le règlement délégué modificatif 2022/1214 du 9 mars 2022 qui inclut les activités gazières et nucléaires dans la liste des investissements durables de l'UE et définit leurs conditions. Ce règlement est applicable à partir du 1er janvier 2023.

Réactions2 réactions à cet article

Il faut voir en creux : tous les pays européens ne suivent pas Greenpeace... Ces postures dogmatiques ont conduit l'Europe dans une impasse, économique, environnementale, géopolitique, avec un schéma "intermittentes plus gaz", pour le plus grand bénéfice des gaziers ! Dans la crise actuelle, ce rejet viscéral du nucléaire est suicidaire. L'Europe a été contrainte à la transparence dans le cas des abeilles : pourrait-on l'exiger des sources de financement de Greenpeace...

dmg | 20 septembre 2022 à 10h01 Signaler un contenu inapproprié

Sur Wikipédia, on trouve au sujet de Greenpeace France : " Son budget annuel est d'environ 23 millions d'euros en 2018, et ses ressources proviennent intégralement et exclusivement de donateurs privés. Elle ne perçoit donc aucune subvention ni de l'État, ni d'entreprise."
Rassurez-vous, dmg : le montant total des sources de financement de Greenpeace (mais aussi FNE, la LPO, Générations futures, etc...) n'arrive donc pas à la cheville des moyens dont disposent EDF, Orano et autres sociétés spécialisés dans le nucléaire - largement sur fonds du contribuable en revanche - pour faire du lobbying auprès des parlementaires et des cabinets ministériels.
Curieusement, l'exigence de transparence vis-à-vis de l'industrie du nucléaire se heurte elle très souvent à une fin de non-recevoir (dans le style "toutes nos lignes sont occupées, votre appel ne peut aboutir") sinon au si commode "secret industriel"...

Pégase | 21 septembre 2022 à 20h51 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Rachida Boughriet

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager

Accompagner votre démarche Économie circulaire et RSE Eurofins Environnement France