Dans son Avis, le CPP considère que l'effort entrepris avec le Plan National Environnement 1 (PNSE 1) doit absolument être pérennisé, mais qu'il importe d'évaluer sa mise en œuvre et ses résultats avant l'élaboration d'un PNSE 2. Pour le CPP, la proposition de fixer des règles plus contraignantes en matière de pollution de l'air, en accord avec les recommandations de l'OMS, est ''tout à fait justifiée'' au regard de l'impact sanitaire et devrait être reprise par la Commission européenne. Les propositions du GT 3 sur la qualité de l'eau potable, le bruit, les pollutions historiques des sols, la qualité de l'air intérieur, sont pour le CPP ''justifiées'' dans leur principe. Toutefois, selon le CPP, les propositions sur les pesticides ne sont pas ''assez étayées sur le plan scientifique''. Il en va de même pour les rayonnements non ionisants. Les capacités d'expertise et de recherche dans ces domaines devraient être renforcées, précise-t-il.
Le CPP partage notamment la préoccupation du GT 3 sur la prévention des risques naturels et technologiques mais estime que les aspects de santé de l'environnement, et l'écotoxicologie, sont ''aussi à considérer''. La réflexion du Grenelle, centrée soit sur l'homme, soit sur la biodiversité, a laissé de côté cet enjeu pourtant majeur. Une grande partie (pour certains, la plus grande partie) des contraintes de REACH, la grande majorité des contraintes de la directive cadre sur l'eau, portent sur l'écotoxicité des substances, explique-t-il.
Article publié le 31 octobre 2007