Ce guide attribue une note sur 10 aux dix-huit plus gros fabricants mondiaux de téléphones mobiles, d'ordinateurs, de téléviseurs et de consoles de jeu, en fonction de trois critères : consommation énergétique de leurs appareils, politique en matière de substances chimiques et gestion des déchets/recyclage.
Dans cette nouvelle édition, le fabricant finlandais de téléphones portables Nokia conserve sa place de leader du classement avec une note de 7,5/10. Il a en effet supprimé ''de ses nouveaux produits des substances chimiques nocives pour l'environnement et dangereuses pour la santé, comme les composants bromés, les retardateurs de flammes chlorés et les trioxydes d'antimoine'', a expliqué Greenpeace.
Nokia est de nouveau suivi par l'autre fabricant nippo-suédois de téléphones mobiles Sony Ericsson qui se voit attribuer la note de 6,9/10. Arrivent en troisième et quatrième position avec une note respective de 5,1/10 : le géant de l'électronique néerlandais Philips suivi de l'équipementier télécoms américain Motorola. Tandis que Apple maintient sa position à la 5e place (4,9).
En revanche, les fabricants d'équipements informatiques se voient attribuer les plus mauvaises notes du classement : le groupe japonais Fujitsu (3,5), le géant américain Microsoft (3,3) et le fabricant chinois Lenovo (1,9) occupent respectivement les 15ème, 16ème et 17ème places.
Le japonais Nintendo occupe encore la dernière place avec 1,8/10. Il s'est vu attribuer ''un zéro pointé pour l'utilisation de matériaux réutilisables et le recyclage des déchets''. De son côté, Toshiba chute de la 3ème à la 14ème place (3,5), et Samsung, de la 7ème à la 13ème (3,7). ''La cause de ce déclin ? Le non respect de leur engagement visant à éliminer progressivement le PVC et autres composants bromés de leur chaîne d'approvisionnement'', souligne l'ONG.
Article publié le 01 juin 2010