Tant que le mythe de la croissance infinie, absurdité comptable sur une planète par essence finie (entendez par là qu'on ne peut pas indéfiniment en repousser les limites), ne sera pas officiellement et fondamentalement remis en cause, on ne s'en sortira pas.
Nos gouvernants et législateurs, Sénat en tête, qui lorgnent désormais sur les profondeurs des océans, montrent qu'ils n'ont rien compris aux enjeux primordiaux. En la matière, l'argument du "si c'est pas nous qui le faisons, ce seront les Américains, les Chinois, les Russes ou les Indiens qui le feront, sans aucune considération pour la protection de l'environnement" est pathétique et irrecevable.