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Actu-Environnement

''Il s'agit d'organiser le transfert des technologies''

Hélène Pelosse vient d'être nommée directrice de l'Agence internationale pour les énergies renouvelables. Portée depuis deux ans par l'Allemagne, l'IRENA a vu le jour en janvier dernier, avec l'objectif de favoriser une transition mondiale rapide vers les EnR. L'ancienne directrice adjointe du cabinet de Jean-Louis Borloo, chargée des relations internationales, livre pour Actu-Environnement les ambitions de cette nouvelle agence.

Interview  |  Energie  |    |  S. Fabrégat
   
''Il s'agit d'organiser le transfert des technologies''
Hélène Pelosse
   
Actu-Environnement : Quelles sont les missions de l'IRENA ?
Hélène Pelosse :
L'IRENA est une agence intergouvernementale pour les énergies renouvelables. L'objectif est d'amener les pays à coopérer entre eux afin d'avancer dans le développement des ENR. L'IRENA sera un centre d'expertise international qui conseillera les pays dans leurs choix stratégiques et leur apporteront des réponses, notamment dans la définition des différents outils à mettre en œuvre (réglementaires, incitatifs, financiers…) afin de faciliter le déploiement de ces technologies.

AE : L'Agence internationale de l'énergie (AIE), le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE)… travaillent déjà en partie sur les énergies renouvelables. Pourquoi créer une nouvelle agence ?
HP :
Aucune agence aujourd'hui ne s'occupe des ENR à temps plein. Que ce soient le PNUE, l'AIE… toutes abordent cette question mais ne la traitent pas à la hauteur des enjeux actuels. De plus, l'IRENA est la seule agence à réunir pays pauvres, pays riches, pays producteurs de pétrole et pays consommateurs. Historiquement, les agences ont été construites autour de conflits. L'IRENA réconcilie les Etats membres et a une vocation universelle. C'est une agence qui va venir en soutien aux Etats. On ne va rien imposer à personne, on s'appuiera sur la coopération.

AE : Quelles sont vos priorités, à peine nommée à la direction générale de l'agence ?
HP :
L'agence a désormais une maison, un toit et un capitaine. Tout le reste est à monter ! Nous devons recruter les équipes, faire venir des talents du monde entier. Le budget moyen s'élèvera à 20 millions d'euros par an en moyenne. Nous nous appuierons également sur les acteurs qui existent déjà : les laboratoires de recherche, les ONG, les universités, les fédérations professionnelles…

AE : L'IRENA semble vouloir soutenir en priorité les pays du Sud…
HP :
Oui, car ce sont les plus démunis face à ce défi. La bonne nouvelle avec les énergies renouvelables, c'est que l'on peut les développer partout. Au Bangladesh, par exemple, une expérience a été menée avec succès par la GrameenBank pour électrifier des milliers de foyers à l'aide de panneaux photovoltaïques. Nous devons organiser les transferts de technologies. On ne peut pas demander aux pays émergents de se développer proprement, sans leur fournir des technologies vertes. Il ne s'agit pas de mettre à leur disposition l'ensemble des technologies mais plutôt de regarder pays par pays quelles sont les solutions les plus adaptées, qui ne seront pas forcément les plus récentes, les plus avancées. Il va falloir que les coûts baissent, que le solaire photovoltaïque devienne un produit de grande consommation.

AE : Vous avez l'expérience des négociations internationales sur le climat. Quelle est votre sentiment sur l'aboutissement des discussions à Copenhague en décembre prochain ?
HP :
Il faudra qu'on ait avancé. En 2012, le protocole de Kyoto prend fin. Il faut qu'on ait abouti à un nouveau protocole utile. Je suis assez optimiste. Avec le changement politique aux Etats-Unis, il y a eu des évolutions positives. Mais il faut encore travailler. Les pays industrialisés doivent donner un gage supplémentaire.

Réactions4 réactions à cet article

EN SYNERGIE AVEC L'IRENA, creons le CENEM

La mise en oeuvre de l'IRENA est une excelente initiative que l'on pourait renforcer durablement en amplifiant ses travaux.
Tous les Etats de l'Union Européenne sont lourdement endettés; il est définitivement illusoire de penser qu'ils vont pouvoir, chacun de leur côté, soutenir les efforts de recherche-développement pour faire face d'une part aux dérives exponentielles des couts des énergies fossiles et à leur progressive disparition et d'autre part à l'impérieuse baisse des émissions de GES nécessaire à la survie des êtres humains sur la planète.

Face aux besoins colossaux de financements pour développer de nouveaux produits, procédés, systèmes, tout saupoudrage financier de chacun des états dans leur pré carré sera totalement inefficace et illisible.

Dans le même temps la CHINE, l'INDE, le BRESIL et, malgré tout, les USA, se sont engagés dans une marche en avant de l'INDUSTRIE VERTE ( je n'aime pas ce terme, je préfère évoquer l'INDUSTRIE du moindre CARBONE ou l'INDUSTRIE de la moindre ENERGIE ) qui déstabilisera nos vieux pays Européens fragilisés ( effets de la CRISE, vieillissement, désintérêt des jeunes pour les formations scientifiques, lassitude des peuples tels ceux de la ROME antique, etc. ).

En conséquence, faute de savoir encore mettre en place le management de l'Europe de la production d’énergies il me paraît souhaitable de créer dés les premiers travaux de l'Assemblée élue en 2009, le Commissariat Européen aux Nouvelles Energies et Matériaux.

Immédiatement après guerre, alors que tout était à reconstruire, le 18 Octobre 1945 le Général Charles de Gaulle créa le CEA, " Commissariat à l'Energie Atomique " avec à sa tête Frédéric Joliot-Curie. Trente ans après, les travaux du CEA permirent à la France de développer un programme industriel unique au monde, la construction de 58 réacteurs nucléaires fournisseurs de 83% de l'énergie électrique aujourd'hui consommée en France. Que l'on y soit favorable ou pas, les faits technologiques sont là.

Aujourd’hui, dans le prolongement de la structure IRENA, c’est à l’échelle de l’Europe, et face aux crises financières, économiques, et écologiques, qu’il faut créer un Commissariat Européen aux Nouvelles Energies et Matériaux ( CENEM ) afin de fédérer l'ensemble des potentiels européens travaillant dans ces domaines.

L’Europe peut devenir la plus grande fédération de compétences en éradication de l'émission des gaz à effet de serre, capable de déposer les brevets et de conduire l’innovation au niveau mondial.

Ce CENEM réunirait les laboratoires de recherche des grands producteurs
européens que sont EDF, GDF Suez, RWE, Enel, Iberdrola, etc, les sociétés
pétrolières, ou encore les laboratoires publics des grandes universités.

Le CENEM aurait notamment pour tâches :

- de développer l'industrialisation de nouveaux moyens de productions
énergétiques issus des énergies renouvelables à usage des bâtiments existants d'abord ( 30 millions de bâtiments énergivores en France, 180 millions en Europe... ).

- d’inventer de nouveaux matériaux de construction, isolation, vitrages,
économes en énergie grise.

- d’inventer et d’industrialiser de nouveaux moteurs et de nouveaux systèmes énergétiques non émetteurs de GES, non potentiellement générateurs de famines sur la planète comme le sont déjà les bio-éthanols et autres dérivés de plantes vivrières

- d’inventer puis d’industrialiser de nouveaux protocoles de distribution
d'énergie au sein des bâtis pour supprimer tous les transformateurs utilisés dans les millions d'appareils électriques ( TV, radio, décodeurs, téléphones portables, etc. ) et générateurs de milliards de Kwh de pertes énergétiques.

Le CENEM aurait le mérite, face aux nouveaux engagements des USA, de faire
germer l'Europe des économies d’énergies et de l’efficacité énergétique faute de savoir encore mettre en place le management de l'Europe de la production d’énergies!

Bernard | 24 juillet 2009 à 11h38 Signaler un contenu inapproprié
l'assainissement biologique

bonjour
je vous prie de bien vouloir prendre connaissance du communiqué de presse ci après
bonne réception
COMMUNIQUE DE PRESSE
Objet : Procédé innovant, nouvelle filière d'assainissement
Ref. : Traitement biologique des eaux usées
But: Réduction du coût de traitement des eaux usées
Ecologique: Dépollution des sols, économie d'eau potable
Il n'existe à ce jour, aucune correspondance sur le marché du procédé,
aucun bureau d'étude n'ayant de plate-forme de tests pour l'agréer (CSTB). Le 25 octobre 2008, un laboratoire agréé COFRAC (CEE), nous délivre une certification scientifique. Cette dernière effectuée, sur un de nos 5 sites déjà installés, en condition générale de fonctionnement usuel d'un habitat, confirme l'innovation du procédé.
Le 20 Janvier 2009 le Ministère de l'écologie et du développement durable
reconnaît tout l'intérêt d'un Concept précurseur. La Direction de l'Eau le déclare « Site Pilote » et permet l'installation sous la forme d'un protocole particulier.
Notre procédé est révolutionnaire
Unique au monde, la totalité du traitement se fait HORS SOL, in situ.
Il supprime tous risques de pollution des sous sols, nappes phréatiques,
cours d'eaux et rivières, mer et océan.
Une importante économie d'eau potable est réalisée car l'eau de rejet en
fin de traitement sert à l'arrosage du jardin. Entièrement biologique, elle est
enrichissante pour les plantes et fertilisante pour la terre végétale. Effectivement, l'effluent en sortie du dispositif contient de fines particules de matière organique en suspension ainsi qu'une flore bactérienne active.
Le principe actif du procédé est la réduction maximum des résidus boueux
en fin de traitement. Il supprime les vidanges curages, les mauvaises odeurs et réduit par la même, le coût de traitement des eaux usées ainsi que celui des déchets ménagers.
Il participe à la dépollution atmosphérique dù au méthane provenant de
l'émanation de l'assainissement conventionnel.
Les systèmes conventionnels (fosse septique et autre micro stations):
– sont énergétivores (électricité).
– sont polluants car le traitement se fait par le sol dans l'épandage.
– sont en dysfonctionnement biologique car producteurs de boues résiduelles
Ces dernières devant, malheureusement, être recyclées par un deuxième système d'élimination très coûteux.
Ces résidus sont non recyclables car ils contiennent:
● 20% de molécules chimiques ,
● 15% de bactéries mortes,
● 65% d'éléments graisseux et organiques non biodégradés.
La pollution de la mer méditerrannée provient, pour une partie (15%) , des eaux usées domestiques non traitées rejetées librement dans la nature. 80% de la flore et de la faune méditerranéenne a disparues depuis 25 ans .
Découverte scientifique
« l'anaérobie n'existe pas sur terre, l'anaérobie ne peut pas exister sur notre planète ».
Notre procédé fonctionne suivant un principe de biodégradation en état « Aérobie ».
Jean Marius D'Alexandris

lyseconcept | 24 juillet 2009 à 19h56 Signaler un contenu inapproprié
IRENA cette nouvelle agence.

c'est trés intéréssant de voir l'irena se pencher pour des pays qui sont loin de cette technologie nouvelle.

mouloud | 24 juillet 2009 à 20h16 Signaler un contenu inapproprié
Gestion globale de la ressource en eau

Le soleil évapore l'eau et la dépose sur les sommets des montagnes.
Répartir cette eau sur tout le territoire grâce à des canaux répartiteurs qui l'infiltrent dans les sols en offrant à l'eau une alternative plus lente pour aller la mer et ou repartir en évaporation est équivalent à la création d'une énergie renouvelable d'origine solaire. En effet sur l'ensemble du territoire on peut toujours retransformer cette énergie en microhydraulique pour faire de l'électricité ou de l'air comprimé.
La remontée des nappes phréatiques permettra également d'économiser des énergies pour pomper de l'eau afin de satidfaire les besoins en eau. On satisfait ainsi les besoins en eau en économisant toue les énergies.( domage pour le commerce de l'énergie mais tant mieux pour le développement de la vie et tant mieux pour la possibilité d'investir l'argent autrement qu'en le jetant pas la fenêtre en achetant de l'énergie )
L'eau dans le sol permettra aussi d'augmenter la croissante végétale et donc de recyclcer le co2 et de restaurer le climat.

jeandb | 24 juillet 2009 à 21h56 Signaler un contenu inapproprié

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