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Hiver 2021 : le risque de tension reste faible, selon la nouvelle méthode RTE

Le bilan prévisionnel de mars 2021 restera d'actualité cet hiver, selon RTE. Le gestionnaire du réseau annonce néanmoins changer sa procédure d'analyse, l'actualisant tous les mois jusqu'en février 2022 pour plus de précision.

Energie  |    |  F. Gouty
Hiver 2021 : le risque de tension reste faible, selon la nouvelle méthode RTE

RTE, le gestionnaire du réseau de transport de l'électricité, ne redoublera pas de vigilance cet hiver. Cela étant, il gardera un œil sur la sécurité d'approvisionnement d'une toute autre manière. Lors d'une conférence de présentation de son bilan prévisionnel hivernal 2021, RTE a annoncé inaugurer une nouvelle procédure d'analyse. « L'évolution du contexte sur la sécurité d'approvisionnement en électricité au cours des dernières années plaide désormais pour un dispositif d'analyse de risque plus fin et glissant afin de donner une information plus pertinente », souligne RTE.

“ L'évolution du contexte sur la sécurité d'approvisionnement en électricité plaide désormais pour un dispositif d'analyse de risque plus fin et glissant afin de donner une information plus pertinente ” RTE

Ses experts ne se contenteront plus d'une seule analyse prévisionnelle, publiée au début de l'hiver. Pour prendre plus efficacement en considération les incertitudes météorologiques et techniques des mois suivants, ils mettront à jour leur diagnostic au fil de la saison : une fois fin décembre et une fois fin janvier. « Ces publications intégreront les dernières informations disponibles sur les indisponibilités des réacteurs nucléaires, les dernières prévisions météorologiques et l'évolution de la situation énergétique en Europe, explique RTE. Ce sont elles qui feront référence quant à l'évaluation du risque sur les mois de janvier et février. »

Concernant donc ce début d'hiver 2021, RTE reste confiant. Malgré un rebond du fait de la reprise économique, la consommation électrique nationale devrait rester, en moyenne, de 1 à 2 % inférieure à ce qu'elle était en hiver (2019-2020) avant la crise sanitaire de la Covid-19. Les risques de tension pour le réseau restent ainsi relativement faibles. « Les premiers risques de tension pourraient apparaître pour des températures inférieures aux normales de saison de l'ordre de 4 à 6 °C, ce qui semble toutefois peu probable à ce stade, les prévisions météorologiques à 45 jours étant en effet proches des normales de saison, attestent les experts du réseau. Les niveaux induits de consommation devraient donc rester modérés. »

Parc nucléaire partiellement indisponible

Quelques points de vigilance demeurent néanmoins pour les prochains mois, au vu de l'état actuel de la situation. Du fait de la crise sanitaire, plusieurs visites décennales de réacteurs nucléaires ont été reportées à cet hiver, les forçant à être mis temporairement à l'arrêt. Elles s'ajoutent aux diverses opérations de maintenance qui peuvent ou non se prolonger. Au total, cinq à quinze réacteurs pourraient être maintenus à l'arrêt durant l'hiver. Le niveau de disponibilité du parc nucléaire restera donc, comme l'an dernier, dans la fourchette basse des moyennes historiques. « Le retour dans les temps de ces réacteurs sera particulièrement clé pour rapprocher le niveau de disponibilité du parc des minima observés historiquement sur le mois de janvier. »

L'autre inquiétude de RTE concerne les capacités d'import d'électricité de la France, par rapport à ses voisins. Le gestionnaire du réseau évoque, en effet, la perte d'environ 50 % de la capacité de l'interconnexion IFA1 (d'une capacité de deux gigawatts), entre la France et la Grande-Bretagne, depuis plusieurs semaines du fait d'un incendie côté anglais. La nouvelle interconnexion IFA2 (1 GW) reliant les deux pays devrait aider à atténuer cette situation. Tout comme la liaison Savoie-Piémont avec l'Italie (1,2 GW), récemment mise en service de manière partielle avant de devenir pleinement opérationnelle l'hiver prochain.

Du reste, RTE compte sur la bonne disposition du parc thermique (bientôt aidée de la mise en service, le 1er février 2022, de la centrale à gaz de Landivisiau), du parc éolien (dont le facteur de charge, estimé à 30 %, est supérieur à la moyenne annuelle) et de la capacité d'effacement, évaluée cette année à 3,4 GW.

Réactions1 réaction à cet article

L'illustration est intéressante : allez donc savoir pourquoi les grands défenseurs des paysages et pourfendeurs de l'éolien ne se sont jamais, ou si peu, émus de l'impact visuel (sans parler des collisions d'oiseaux en vol) des lignes HT et THT qui zèbrent et défigurent nombre de secteurs... Peut-être parce que beaucoup de ces lignes raccordent des centrales nucléaires aux compteurs électriques de ces Don Quichotte des temps modernes ?

Pégase | 24 novembre 2021 à 16h09 Signaler un contenu inapproprié

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