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Actu-Environnement

L'hydroélectricité accentue sa flexibilité

La production d'hydroélectricité en France a atteint un palier. Freinée dans la réalisation de nouveaux projets, la profession se concentre sur l'optimisation de l'existant et le point fort de cette énergie renouvelable : sa flexibilité.

Reportage vidéo  |  Energie  |    |  R. Pin
Actu-Environnement le Mensuel N°393
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°393
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L'hydroélectricité pèse entre 10 et 15 % de la production d'électricité française (les variations étant liées aux précipitations), avec une moyenne de 67 TWh par an. C'est la troisième source de production d'électricité, et la première des énergies renouvelables historiquement et quantitativement. Quatre régions se partagent plus de 90 % de la production d'électricité d'origine hydraulique : Auvergne Rhône-Alpes (44 %), Occitanie (17 %), Grand Est (15 %) et PACA (15 %).

On recense en France environ 2.300 installations, de tailles et de puissances très diverses : centrales au fil de l'eau, centrales d'éclusée, ou centrales de lac. Un nombre qui devrait rester stable dans les prochaines années. La plupart des grands ouvrages réalisables l'ont été, et même les petites installations se heurtent à des obstacles réglementaires et environnementaux.

Il resterait pourtant un potentiel de développement de 1.000 MW sur les cours d'eau français. Cela porterait la capacité installée à 26,8 GW (contre 25,8 GW aujourd'hui), conforme à l'objectif de la PPE pour 2028. "Mais les projets ont énormément de mal à aboutir, ce qui compromet le développement de la filière et l'atteinte des objectifs de la PPE", regrette Jean-Charles Galland, président de la commission hydroélectricité du Syndicat des énergies renouvelables (SER).

Faute de nouveaux ouvrages, la profession planche sur l'optimisation du point fort de l'hydroélectricité : sa flexibilité. Un principe testé en ce moment sur les ouvrages hydroélectriques de la Durance par le démonstrateur So FLEX'hy. Son ambition : montrer que les centrales hydroélectriques existantes peuvent offrir, via le concept de la centrale virtuelle, des services de flexibilité permettant de faciliter l'intégration des énergies renouvelables variables. Rapidement mobilisable, l'hydroélectricité pourrait constituer à l'avenir, un soutien stratégique des sources d'énergie intermittentes que sont le solaire photovoltaïque ou l'éolien, et contribuer à leur développement sur le territoire.

Réactions1 réaction à cet article

Le même mot, hydroélectricité, cache le meilleur et le pire.

Le meilleur ce sont les stations de transfert par pompage.
Le pire, ce sont les microcentrales qui produisent de l'énergie "fatale", exactement le contraire de la flexibilité.
Ne sont pas propres car elles dégradent l'environnement et dilapident l'argent des consommateurs alors qu'il faudrait consacrer ces fonds publics à des économies d'énergie, et ainsi sont contraires à l'intérêt public.

https://www.actu-environnement.com/ae/news/gerard-merle-martin-arnould-moratoire-microcentrales-hydroelectriques-31965.php4

Butimage | 14 mai 2019 à 11h41 Signaler un contenu inapproprié

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