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Actu-Environnement

L'hydroélectricité accentue sa flexibilité

La production d'hydroélectricité en France a atteint un palier. Freinée dans la réalisation de nouveaux projets, la profession se concentre sur l'optimisation de l'existant et le point fort de cette énergie renouvelable : sa flexibilité.

Reportage vidéo  |  Energie  |    |  R. Pin

L'hydroélectricité pèse entre 10 et 15 % de la production d'électricité française (les variations étant liées aux précipitations), avec une moyenne de 67 TWh par an. C'est la troisième source de production d'électricité, et la première des énergies renouvelables historiquement et quantitativement. Quatre régions se partagent plus de 90 % de la production d'électricité d'origine hydraulique : Auvergne Rhône-Alpes (44 %), Occitanie (17 %), Grand Est (15 %) et PACA (15 %).

On recense en France environ 2.300 installations, de tailles et de puissances très diverses : centrales au fil de l'eau, centrales d'éclusée, ou centrales de lac. Un nombre qui devrait rester stable dans les prochaines années. La plupart des grands ouvrages réalisables l'ont été, et même les petites installations se heurtent à des obstacles réglementaires et environnementaux. Fin juin 2019, 13 lauréats pour la deuxième période de l'appel d'offres sur la petite hydroélectricité (puissance entre 1 et 4,5 MW) ont tout de même été désignés. Ils permettront de développer et exploiter de nouvelles centrales hydroélectriques pour une puissance de 36,7 MW.

Il resterait pourtant un potentiel de développement de 1.000 MW sur les cours d'eau français. Cela porterait la capacité installée à 26,8 GW (contre 25,8 GW aujourd'hui), conforme à l'objectif de la PPE pour 2028. "Mais les projets ont énormément de mal à aboutir, ce qui compromet le développement de la filière et l'atteinte des objectifs de la PPE", regrette Jean-Charles Galland, président de la commission hydroélectricité du Syndicat des énergies renouvelables (SER).

Faute de nouveaux ouvrages, la profession planche sur l'optimisation du point fort de l'hydroélectricité : sa flexibilité. Un principe testé en ce moment sur les ouvrages hydroélectriques de la Durance par le démonstrateur So FLEX'hy. Son ambition : montrer que les centrales hydroélectriques existantes peuvent offrir, via le concept de la centrale virtuelle, des services de flexibilité permettant de faciliter l'intégration des énergies renouvelables variables. Rapidement mobilisable, l'hydroélectricité pourrait constituer à l'avenir, un soutien stratégique des sources d'énergie intermittentes que sont le solaire photovoltaïque ou l'éolien, et contribuer à leur développement sur le territoire.

Réactions3 réactions à cet article

Et que se passera-t-il si on privatise les barrages ? Là, on verra une optimisation de ces outils de flexibilité, non plus pour lisser la production ou satisfaire des besoins, mais juste pour bénéficier des tarifs mirobolants des pics de consommation...

dmg | 27 août 2019 à 08h44 Signaler un contenu inapproprié

dmg
Parfaitement d'accord avec vous, c'est la perte de Communs si indispensables à la bonne marche du réseau électrique français.

GEGE42 | 06 septembre 2019 à 12h06 Signaler un contenu inapproprié

Visiblement sur toute la longueur du loir qui n'est pas une petite rivière, seulement 2 tournent 2 moulins et encore de façon épisodique, les biefs sont en bon état, manque plus qu'a installer des turbines et ça fera plus d'énergie qu'une éolienne avec un investissement ridicule car on profiterait du travail acharné de nos anciens.

pemmore | 22 juin 2020 à 13h30 Signaler un contenu inapproprié

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