Du 25 avril au 5 juin, le navire océanographique Thalassa de l'Ifremer va repartir en campagne dans le golfe de Gascogne afin d'étudier le fonctionnement de l'écosystème pélagique dans son ensemble, et d'évaluer des indices d'abondance d'espèces telles que l'anchois ou la sardine.

Une vingtaine de scientifiques de l'Ifremer et leurs partenaires (CNRS, université de la Rochelle, CRMM4) opèreront pendant plus d'un mois sur Thalassa depuis la côte espagnole jusqu'à la pointe de la Bretagne. Ils seront accompagnés de pêcheurs afin d'augmenter le nombre de pêches et améliorer la qualité et la précision des données.

Effectuée dans le cadre du règlement sur la collecte de données, la campagne PELGAS répond aux demandes d'aide à l'évaluation de l'Union européenne dans le cadre de la politique de pêche. Le stock d'anchois du golfe de Gascogne est en effet géré par un Total Admissible de Capture TAC partagé en quotas entre la France et l'Espagne.
Cette année, la campagne PELGAS se déroule alors que la pêche à l'anchois a été réouverte depuis le 1er mars après 5 ans d'interdiction.

Les campagnes PELGAS permettent d'étudier le fonctionnement de l'écosystème pélagique. Un ensemble d'espèces sera en effet échantillonnées simultanément : les petits poissons pélagiques (sardine, sprat, chinchard, maquereau), leurs proies (phyto- et zooplancton) et leurs prédateurs (oiseaux et mammifères marins).