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Actu-Environnement

L'Île-de-France doit accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre

Gouvernance  |    |  F. Gouty

Selon l'Institut d'aménagement et d'urbanisme d'Île-de-France, la région francilienne ne doit pas attendre l'adoption et l'application de la prochaine Stratégie nationale bas carbone (SNBC3) en 2024. L'Institut Paris Région suggère d'accélérer la cadence, dès maintenant, à l'échelle régionale, en direction du zéro émissions nettes (ZEN) à l'horizon 2050.

   
Évolution des émissions de gaz à effet de serre en Île-de-France entre 2005 et 2018. © Institut Paris Région
 
   
Dans une note issue d'un cycle de conférences tenu en mai, l'agence d'urbanisme souligne que le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre en Île-de-France s'établit à - 22 %, en moyenne, entre 2005 et 2018. Il est insuffisant, en l'état, pour atteindre l'objectif de ZEN fixé par la Stratégie régionale énergie-climat de 2018. Les énergies fossiles sont encore responsables de 92 % des émissions franciliennes, contre 68 % à l'échelle nationale. D'après les données en « scope 1 » et « scope 2 » du Réseau d'observation statistique de l'énergie et des émissions de gaz à effet de serre (Rose), elles sont principalement causées par le bâti résidentiel et tertiaire et les transports routiers.

« Le volet énergétique, consistant à réduire et remplacer les énergies fossiles par des alternatives bas carbone dans les transports, le bâti, l'industrie et la production d'énergie, est donc encore plus central dans la transition bas carbone de l'Île-de-France qu'ailleurs en France, insiste l'Institut Paris Région. Plus nous parviendrons à réduire à la source notre consommation d'énergie, plus nous limiterons à la fois la quantité d'énergies fossiles à supprimer et la quantité d'énergies bas carbone dont nous aurons besoin pour les remplacer, tout en renforçant notre sécurité énergétique. »

L'agence encourage ainsi la région à focaliser sa politique « dans les cinq à dix prochaines années » sur la massification des économies d'énergie (notamment par la rénovation performante des bâtiments), l'électricité bas carbone (en mobilisant le potentiel solaire francilien sur toitures et ombrières) et l'exploitation des gisements locaux de chaleur renouvelable (en biogaz, géothermie et pompes à chaleur).

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