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Actu-Environnement

PNUE : le régime alimentaire occidental n'est pas soutenable

Un groupe d'experts internationaux, le Groupe sur la gestion durable des ressources, a remis le 1er juin au Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) un rapport visant à hiérarchiser les menaces qui pèsent sur l'environnement afin d'aider les gouvernements à prioriser leurs actions. Reposant sur des analyses de cycles de vie, l'étude répertorie les matériaux et l'énergie requise pour la production, la consommation et la destruction des produits de consommation.

Le rapport classe les 27 principales sources de détérioration de l'environnement. Ainsi, la consommation de viande et d'énergie (particulièrement d'énergies fossiles) constituent les deux principaux facteurs qui rendent l'empreinte écologique mondiale insoutenable.

L'agriculture à elle seule consomme 70 % de l'eau douce et a transformé 38 % de la surface du globe. Elle est aussi à l'origine de 19 % des émissions de gaz à effet de serre, de 60 % de la pollution des eaux (phosphore et azote) et de 30 % de la pollution chimique en Europe. Les productions de viande et de lait sont les plus impactantes, notamment à travers la production de la nourriture pour animaux : plus de la moitié des cultures vivrières mondiales sont de nos jours destinées à l'alimentation des animaux. Face à l'augmentation de la population mondiale, le rapport alerte sur le régime actuel des populations et sur sa nécessaire évolution : ''il devient évident que la prochaine étape consiste à nourrir la population directement avec l'énorme production des terres et des autres ressources vivantes accaparées par les cheptels domestiques. En clair : moins de viandes, plus de céréales et de légumes dans la diète''.

Enfin, le rapport note que 20 à 30 % de l'empreinte écologique des pays développés serait produite en sol étranger. Les impacts des importations devraient donc être attribués aux populations responsables de cette consommation, selon les experts.

Réactions2 réactions à cet article

source?

Merci pour l'info, mais ce serait sympa d'ajouter la source la prochaine fois

Pour ceux qui cherchent le rapport en question, allez sur le site du PNUE, puis à la DTIE (Division of Technology, Industry and Economics) puis au SCP Branch (Sutainable Consumption & Production Branch).

Voici deux liens pour arriver directement au rapport:
http://www.uneptie.org/scp/rpanel/producsandmaterials.htm

ou

http://www.uneptie.org/scp/rpanel/publications/

qqun | 07 juin 2010 à 16h22 Signaler un contenu inapproprié
Résultats de l'étude

L'agriculture à elle seule consomme 70 % de l'eau douce et a transformé 38 % de la surface du globe. Elle est aussi à l'origine de 19 % des émissions de gaz à effet de serre, de 60 % de la pollution des eaux (phosphore et azote) et de 30 % de la pollution chimique en Europe

Salut bon le petit quote c'est juste pour faire remarquer que l'on pointe du doigt les agriculteurs mais n'oublions pas qu'ils sont très largement influencés par les vendeurs de semences et d'engrais (avec l'aval des gouvernements) qui sont indirectement responsables de cette pollution de l'eau et du sol (de l'ordre de 90% à 99% de résponsabilité si l'on regarde dans le détail des diverses études). La quantité d'eau et de terrain est logique étant donné qu'il nourrissent la planète c'est un indicateur de population en quelques sortes.
Conclure sur le fait qu'il faut manger moins de viande est une sonnerie ! Ce qu'il faut c'est revoir les méthodes agricoles et squizzer ces vendeurs de semences et d'engrais.
Merci à l'ONU pour la belle trace de merde qu'elle laisse derrière elle.
Moi j'oublie pas que ce même organisme échangeait des médicaments aux Iraquiens contre du pétrole pendant que les Anglais et Etasuniens leur bombardait leurs hopitaux, ça s'apelle du racket internationale.


Petit fait français, l'interdiction d'utiliser l'engrais à base d'ortis à la place de cela c'est la merde (la notre) de sortie de centrale de traitement d'eau usée (contenant les résidus de l'industrie entres autres), quasi-interdiction d'utiliser des semences reproductibles sur plusieurs génération, obligation de respécter des quotas alors même qu'ils gèrent un phénomène naturel donc non prédictible et ainsi de suite...Je parle même pas des gros groupes style nestlé qui foutent la préssion aux producteurs de lait et vont ensuite pourrir le marché africain.


PS : Je ne suis pas agriculteur mais ingénieur en analyse environnementale foutrement remonté des conneries que l'on peut entendre dans ce domaine.

Tutur | 19 août 2010 à 15h57 Signaler un contenu inapproprié

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