Les populations de chauve-souris et d'oiseaux peuvent être sensiblement affectées par les éoliennes. C'est la raison pour laquelle le ministère de l'Ecologie publie un guide sur l'application de la réglementation relative aux espèces protégées pour les parcs éoliens terrestres.
"Outre les risques d'impacts sur la faune terrestre peu mobiles (reptiles, amphibiens, invertébrés), ou sur la flore protégée lors des travaux d'installation des parcs éoliens dans des milieux naturels, les études réalisées aussi bien en France qu'ailleurs en Europe ou dans le monde font état d'impacts fréquents sur les spécimens de chiroptères ainsi que sur de nombreuses espèces d'oiseaux", expliquent les rédacteurs du guide.
La direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature distingue deux types d'impacts : ceux liés à l'implantation au sol des éoliennes et ceux provoqués par le fonctionnement de leurs pales. Les premiers ne diffèrent pas de ceux provoqués par tous types d'aménagements ou d'installations, explique-t-elle : destruction des individus, destruction, altération, dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des espèces protégées.
Quant aux effets des pales, la mortalités de chauve-souris peut se révéler conséquente, ces dernières pouvant aussi être simplement perturbées dans leurs capacités à utiliser les habitats qui leur sont nécessaires. Les rapaces et les grands échassiers peuvent en être également victimes, soit par des risques de mortalité, soit par l'évitement des parcs éoliens pouvant conduire à des échecs de reproduction ou à des décantonnements.
