La cendre émise pendant l'éruption du volcan islandais Eyjafjöll pourrait avoir des effets sanitaires, mais ils resteront minimes, assure le bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'Europe dans un communiqué.

La cendre volcanique est composée de particules de roche volcanique fragmentée. Celles au plus fort impact sanitaire potentiel sont les particules fines de diamètre inférieur à 10 microns (PM 10). Elles constituent 25% des particules totales du nuage.

En France, l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris) a été chargé d'une étude de caractérisation des cendres transportées par le nuage volcanique. ''Il sera difficile de dissocier ce qui est d'origine volcanique ou ce qui est de l'ordre du bruit de fond, indique-t-on à l'institut. Et si nous ne trouvons pas de particules volcaniques, cela ne signifiera pas pour autant qu'il n'y en a pas !''. Les premiers résultats devraient être publiés à la fin de la semaine.