
25 MW, 40.000 tonnes de bois consommées par an. Telles sont les caractéristiques de la nouvelle chaudière-bois qui contribue à 22% de l'énergie nécessaire au réseau de chauffage urbain qui alimente la communauté d'agglomérations de Cergy-Pontoise.
Baptiste Clarke, journaliste
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La chaufferie permet, certes, une réduction de CO2. Quel est en revanche la quantité équivalent Carbone pour acheminer et alimenter cette chaufferie ?
Le bilan Carbone de cette opération reste-t-il positif ?
Phil.
Bonjour,
Cette réalisation parait très bien. Mais j'ai entendu dire que le bois contenait de la cellulose et que celle-ci dégageait des gaz toxiques en se consommant.
Est-ce que les filtres installés suffisent à la protection des riverains de cette grande chaudière ?
Et dernière question que deviennent les cendres ?
Merci d'avance pour votre prochaine réponse.
Bien cordialement. Arlette Korakis CLCV Val d'Oise
Bonjour je suis un ancien untilisateur d'une chaudière à bois de 4 MW avec une cogénération turbine vapeur et alternateur de 450 kw.(intallation 1980, explotation 20 ans) je lis beaucoup d'entousiasme de la par des élus mais ont ils chiffrés le coup d'utilisation et sutout valoriser toute les énergies sortantes (fumées) pour optimiser les frais de foctionnements qui à termes sont très lourd
toupi | 17 décembre 2009 à 08h50
Ah quelle merveille que cette plus grosse. Tant qu'on sera fasciné par ce genre de raisonnement on continuera d'aller dans le mur.
Il y a au fin fond de l'Autriche dans une petite ville nommée Güssing, un maire qui a eu la volonté de répondre aux besoins de ses concitoyens en matière d'énergie, qui a eu l'idée de développer sur place des activités de recherche développement en matière d'énergie, qui a eu le souci de développer l'emploi local avec l'idée directrice de moins perturber l'environnement et surtout de ne pas écouter les grandes sociétés d'énergie, jamais avares de bons conseils.
Boinjour,
Expert indépendant en rudologie (science du déchet) je vous soumet les commentaires suivant :
On retrouve dans les fumées les produits de décomposition de ce que l'on brule, donc plus le "carburant" contiendra d'éléments nocifs ou toxiques, plus nous en trouverons dans les fumées de ce type de chaudières.
Pour détruire la majorité des gaz toxiques ou nocifs, il faut atteindre des températures de l'ordre de 1400°C, et on ne trouve ça que chez les cimentiers qui brûlent des quantités de déchets importantes.
Pour retenir, piéger, traiter ce que nous ne souhaitons pas voir sortir de nos cheminées, plusieurs procédés existent avec plus ou moins d'efficacité, mais à ce jour les installations les plus performantes urilisent une injection de bicarbonate ou de soufre dans les cheminées, ces produits se combinent alors avec les fumées acides pour donner du sel, qui lui-même piège le reste de ce qui ne doit pas sortir.
Pour notre plus grand bonheur, une usine située à Nancy (Rosières aux Salines plus exactement) traite ces résidus pour valoriser le sel, qu'elle renvoie chez Solvay (Dombasle) qui fabrique le bicarbonate.
La boucle est bouclée, et ça c'est du vrais développement durable!
Autre chose?
Merci de ces précisions très intéressantes.
Je fais, avec la CLCV du Valdoise une enquête avec sensibilisation sur le tri en habitat vertical...tout m'intéresse dans le domaine des déchets....
salutations durables
Et pour les cendres, dans de nombreux cas une valorisation agricole est effectuée.
En effet les cendres contiennent des éléments intéressants au niveau agronomique et surtout un apport massique externe compense la consommation due à la pousse des plantes. On retrouve ce principe dans le brulage des chaumes (mise à feu des chaumes après moisson) encore pratiqué, notamment en France.
Quand il n'y a pas d'agriculteur à proximité, ce qui peut être le cas dans cette région, une valorisation auprès d'horticulteurs ou autre peut être réalisée (genre serre municipale...). La récupération des cendres par des producteurs d'engrais est également possible (à condition d'avoir les industriels à proximité)
Enfin dans certain cas une mise en décharge est envisageable (c'est regrettable) mais selon le combustible utilisé, le taux de cendre (en masse)est de l'ordre de 2 à 5 % pour une ressource bien adaptée, voire de 6 à 10% dans le cas de bois de récupération (qui aurait été sûrement mis en décharge directement si il n'y avait pas eu la chaufferie).
Bonjour,
Pour apporter un petite correction aux commentaires de notre ami rudologue, c'est du bicarbonate de sodium et non de soufre qui doit etre injecté pour traiter de telles fumées.
Don't try this at home!
40 000 tonnes de bois par ans ce qui fait plus de 3 gros camions de livraison chaque jour. Qu'en pensent les voisins ? On aimerait un bilan complet, d'où vient le bois ? de la forêt de Pontoise sans doute, avec du bois débardé manuellement sans aucun doute, avec peut-être le concours de sans papiers, sans compter l'aménagement routier et son entretien. Quelle tarte à la crème ces bonnes idées !!!
RobertVnt | 17 décembre 2009 à 15h25Quelles sont les bonnes raisons pour ne pas trier ?
Philipotte | 17 décembre 2009 à 15h37La part d'énergie nécessaire pour la préparation et le transport du bois reste relativement faible ; il y a toujours intérêt de ce point de vue à privilégier la proximité. NB : l'intérêt du bois c'est que la croissance des arbres compense une bonne part des émissions de CO2 grâce à la chlorophylle qui recycle ce CO2 !
Raphaël | 27 décembre 2009 à 17h27
3 gros camions utilisant du fioul, beurk
et le centre commercial à 2 pas, il a combien de camions qui arrivent tous les jours pour livrer des pommes venu du Chili, des ordinateurs fabriqués en Chine avec du bon charbon ... mais ça ça ne se voit pas