Suite au redémarrage d'une partie de l'incinérateur de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), l'Institut Ecocitoyen (composé de scientifiques et des décideurs locaux) demande une étude plus poussée sur les fumées émises.
"L'incinérateur a redémarré sur un mode différent : tous les déchets sont incinérés, ça change la donne", a expliqué Henri Wortham, son président, également docteur en chimie, spécialisé dans la chimie atmosphérique et physique de l'environnement à l'Université Aix-Marseille.
Pour l'Institut, les déchets non triés sont différents et il serait ainsi impossible de prévoir la composition de ces fumées.
Les mesures menées aujourd'hui ne permettent pas d'évaluer correctement la répartition des polluants entre la phase gazeuse et les particules, selon l'Institut.
Il demande la mise en place d'un protocole du même type que ceux mis en place pour étudier les émissions des voitures et propose, en partenariat avec l'Université Aix-Marseille et la société exploitant l'installation EveRé, de mener ce suivi pendant quelques semaines.