Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Aviation : l'Europe divisée face à d'éventuelles représailles contre le marché européen de quotas de GES

Gouvernance  |    |  P. Collet

Mardi 28 février, certains eurodéputés de la commission Transport du Parlement européen ont exprimé leurs inquiétudes face aux menaces récurrentes des Etats opposés à l'inclusion de l'aviation dans le système européen d'échange de quotas d'émission de gaz à effet de serre (ETS).

Avril 2013

A cette occasion, le directeur général pour l'action sur le climat de la Commission européenne, Jos Delbeke, a réaffirmé la volonté de l'exécutif de maintenir la mesure effective depuis janvier 2012. Il a cependant ouvert la porte à des négociations avec les opposants, dont notamment les Etats-Unis, la Chine et la Russie, sous certaines conditions.

"Si un accord international en venait à être conclu par l'Organisation internationale de l'aviation civile (OACI), au plus tard en avril 2013, le système de l'UE pourrait être modifié par le Parlement et le Conseil", a-t-il expliqué, précisant que cet accord devrait être "global", "non discriminatoire", comprendre des "objectifs et des mesures clairs" et permettre des réductions des émissions de CO2 supérieures à celles induites par la stratégie européenne.

Reste que des parlementaires ont affiché leur scepticisme quant à la capacité de l'OACI à adopter un meilleur système de réduction de gaz à effet de serre dans le transport aérien. Jacqueline Foster (Groupe des Conservateurs et Réformistes européens, Royaume-Uni) a pour sa part repris les arguments des opposants, qualifiant "le régime d'illégal et d'infructueux, tentant d'imposer des taxes aux pays tiers qui finissent par réduire la compétitivité des compagnies aériennes de l'UE", rapporte le Parlement européen.

Doutes de l'exécutif allemand

Les parlementaires de la commission Environnement se sont pour leur part réunis jeudi pour aborder le sujet. Le Parlement rapporte que "les députés ont exprimé leur soutien à la Commission européenne", même si Peter Liese (Parti Populaire Européen, Allemagne), le rapporteur du Parlement sur le sujet, a admis que "le débat est houleux".

Enfin, des doutes apparaissent aussi chez certains Etats membres, à l'image de l'Allemagne qui a appelé vendredi la Commission européenne à s'asseoir à la table des négociations avec les pays hostiles à l'inclusion de l'aviation dans l'ETS. Selon l'AFP, le ministère allemand de l'Economie porte un regard inquiet sur les développements internationaux concernant cette mesure.

Le sujet a été soulevé alors que des rumeurs font état de la volonté de Hong Kong Airlines d'annuler une commande de 10 Airbus A380 suite à des pressions exercées par le gouvernement chinois.

Réactions1 réaction à cet article

Si ces pays veulent nous forcer a la délocalisation en annulant leurs commandes, cela les regardent. Et au final c'est leur croissance qui sera largement plus atténuée que la nôtre. En tout cas, cela les a forcé a venir a la table des négociations, alors que sans mesure unilatérale, ils n'auraient rien fait. Et puis, il me semble que ce sont les USA (Mr Al Gore alors vice président de Clinton) qui nous ont forcé la main a kyoto pour introduire ce genre de "marché" sur le carbone, en prétextant que cela permettrait de faire baisser les émissions de CO2. Or, il n'ont jamais voulu rien faire ni même envisager de changer leur mode de consommation ultra énergivore et émetteur. il pensaient l’imposer au monde entier sans que cela leur coute alors qu'il sont le deuxième émetteur de GES !Bref, leur impérialisme habituel...De ce point de vue, le canada en se retirant du protocole de kyoto reste logique avec lui même, lui au moins !!!

Quant a l'allemagne, nous pouvons enfin voir au grand jour que la lutte contre le réchauffement climatique est passé au second plan (voire plus loin ?!) tant ces temps ci, ils prennent des décisions qui vont les conduire a émettre toujours plus de CO2, chez eux et sur tous les sols ou ils délocalisent : pays de l'est de l’Europe, chine et inde !En cannibalisant les économies limitrophes au passage !
Pour une fois que l'Europe se décide, l'allemagne la torpille, exactement comme la politique énergétique.

AtomicBoy44 | 11 mars 2012 à 19h13 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question au journaliste Philippe Collet

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires