Au cours du premier trimestre 2018, cinq nouvelles installations de production et d'injection de biométhane ont été raccordées au réseau, pour une capacité de 95 gigawattheures par an (GWh/an). En 2017, 86 GWh/an de capacité avaient été ajoutés au cours du premier trimestre. Au 31 mars, la capacité totale d'injection s'élève à 791 GWh/an, en progression de 14% par rapport à la fin de l'année 2017. "Cinq installations sont de capacité unitaire supérieure à 30 GWh/an, représentant 28% de la capacité de production totale du parc national", explique le ministère de la Transition écologique.
Le parc est essentiellement composé d'unités de méthanisation (les quatre cinquièmes du parc, avec une capacité de 637 GWh/an), le solde étant constitué de stations d'épuration des eaux usées (Step) et d'installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND). Les Hauts-de-France, le Grand Est et l'Ile-de-France restent les trois régions les plus équipées. A elles trois, elles rassemblent près de la moitié des installations françaises. Tels sont les principaux constats du tableau de bord du biométhane injecté dans les réseaux du premier trimestre 2018, publié le 25 mai par le Service de l'observation et des statistiques (SOeS), du ministère de la Transition écologique.
Les injections dans le réseau gazier ont représenté 143 GWh au cours du premier trimestre 2018, contre 122 GWh au cours du trimestre précédent. Au 31 mars, 403 projets étaient inscrits en file d'attente, pour une puissance de 8.746 GWh/an. Cela représente une hausse de 10% depuis le début de l'année.