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Actu-Environnement

Inondations : la Camargue s'équipe pour mieux se protéger

Après plusieurs années de travaux, le dispositif hydraulique chargé de limiter les inondations en Camargue gardoise a été renforcé. De nouveaux équipements ont permis de doubler la capacité de pompage.

Reportage vidéo  |  Eau  |    |  B. Clarke

Suite à des inondations récurrentes et catastrophiques au début des années 2000, les Régions Rhône-alpes, Provence Alpes Côte d'Azur, Languedoc Roussillon, Bourgogne et Franche-Comté et leurs partenaires s'unissent pour mettre au point un plan de protection. Baptisé Plan Rhône 2007-2013, ce projet vise à travailler sur l'aménagement du fleuve pour prévenir les inondations tout en assurant le développement économique sur ses rives.

Dix ans après des inondations catastrophiques et très coûteuses pour l'économie locale, une nouvelle étape a été franchie en octobre 2013 avec l'extension du système de pompage d'eau visant à préserver la Camargue gardoise. Avec ces 55.000 hectares dont 38.000 de zones humides situées sur la rive droite du fleuve, dans le département du Gard, la zone est régulièrement sujette aux inondations, provoquées par les débordements. Le dispositif technique visant à la préserver s'organise autour de onze ouvrages hydrauliques, cinq stations de pompage renforcées et une flambant neuve. Il doit permettre de pomper l'eau pour la rejeter dans les cours d'eau voisins pour qu'elle rejoigne naturellement la mer.

L'ensemble des équipements et des aménagements hydrauliques a vu ses capacités renforcées. Objectif : réduire les durées de submersion du territoire, de Saint-Gilles jusqu'au Grau-du-Roi en doublant la capacité de pompage et en la portant à 56 m3/s.

Géré par le Syndicat mixte pour la protection et la gestion de la Camargue gardoise (SMCG), ce programme de renforcement a été financé par l'Europe, l'Etat, la région Languedoc-Roussillon, le département du Gard et le Syndicat mixte départemental des milieux aquatiques à hauteur de 9 millions d'euros. Sa réalisation technique a été confiée au groupe KSB.

Réactions3 réactions à cet article

L'illusion de la protection.

Terra | 31 octobre 2013 à 07h54 Signaler un contenu inapproprié

Le seul hic de cette réalisation est qu'il ne tient absolument pas compte de la montée des eaux de la méditerranée, climat et autres causes, le delta du Rhône ( Camargue et petite-Camargue) se trouve pratiquement au niveau de la mer. Lors des épisodes de tempêtes avec vents du sud associés avec de fortes précipitations, les courts d'eaux, Rhône, Vistre, Vidourles et autres petits fleuves côtiers ne peuvent écouler les eaux dans la mer. Si la montée des eaux de la méditerranée se prolonge (et nous ne faisons rien pour y remédier), il va falloir faire comme la Hollande et transformer cette zone en polder. Elle est en effet menacée autant par les apports des fleuves en crues que par la montée des eaux marines avec un effet multiplicateur.
Une raison de la montée des eaux est notre mode de gestion des terres: pendant des millénaires les paysans considéraient la terre comme précieuse, et patiemment ils remettaient en place les terres emportées par les précipitations. Maintenant malgré nos moyens techniques nous n'avons plus cette préoccupation et des milliers de tonnes partent sans arrêts à la mer, comme le volume d'eau sur terre est constant, il faut s'attendre à d'autres désastres. Les solutions actuelles me font penser aux schadocs: pomper, pomper....mais les jeunes n'ont peut être pas connus.

Duport Claude | 31 octobre 2013 à 08h54 Signaler un contenu inapproprié

Que vaut-il mieux: laisser arriver la grippe et avaler des antibiotiques ou déjà se vacciner préventivement?
Ici: ne vaudrait-il pas mieux ralentir et stocker le ruissellement à l'amont avant de faire le shadock en dernier recours.
Pour moi la réponse s'impose d'elle-même!

Jeanteau | 31 octobre 2013 à 10h20 Signaler un contenu inapproprié

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