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Actu-Environnement

Inquiétudes sur la croissance du solaire photovoltaïque

Energie  |    |  Euractiv.fr

L'industrie photovoltaïque européenne « traverse une période d'incertitude », selon le rapport de l'association européenne de l'industrie photovoltaïque. Le taux de croissance devrait se retrouver au point mort.

Le taux de croissance du photovoltaïque a cru de façon significative en 2011 avec 21,9 gigawatts (GW) d'électricité solaire connectée en Europe contre 13,4 GW en 2010, indique le rapport de l'association européenne de l'industrie photovoltaïque (EPIA), rendu public mercredi 9 mai.

Mais ces performances pourraient s'éroder. Selon ce texte, le secteur est confronté à un ralentissement économique généralisé, à une concurrence mondiale importante, à des règlementations parfois imprévisibles et à la réticence des banques à prêter de l'argent aux entreprises.

« Les marchés européens où le photovoltaïque s'est beaucoup développé ces dernières années ont atteint, du moins pour l'instant, un niveau qu'il sera difficile de conserver au cours des deux prochaines années », peut-on encore lire dans ce rapport.

L'énergie solaire ne répond pour l'instant qu'à 2 % de la demande en électricité de l'UE, un taux qui passe à peine à 4 % en période de pointe.

« L'industrie photovoltaïque vit une période d'incertitude sur le court terme », explique le président d'EPIA, Winfried Hoffmann.

« Mais à moyen et long terme, les perspectives d'une croissance solide sont bonnes....

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Réactions8 réactions à cet article

Heureusement pour la France
Avec François maintenant à la barre le solaire PV va exploser sur notre territoire particulièrement en gisement...

Est il à la hauteur de l'enjeu?
Après les discours, les actes sont attendus

arthur duchemin | 11 mai 2012 à 10h16 Signaler un contenu inapproprié

heureusement qu'il y a ralentissement; avec les panneaux chinois on a un bilan carbone négatif, un prix à la tonne de CO2 (si réellement économisée) supérieure à 10.000 euros la tonne, un déficit pour la balance commerciale extérieure, une diminution du pouvoir d'achat des ménages...

DL | 11 mai 2012 à 22h01 Signaler un contenu inapproprié

Vous êtes beaux...

@ arthur le bien nommé : On vous parle d'Europe et vous répondez par la France. On vous parle de commission européenne, vous répondez François Hollande. C'est très cliché et surtout très hors sujet.

@DL : Avez-vous des sources svp ? Pour ma part, je vous invite à taper sur google.com "Yingli" + "carbon footprint" + "TUEV Rheinland". Où : mon premier est un fabricant de PV chinois, mon second l'empreinte carbone et mon troisième l'équivalent du CSTB français en allemagne (qui a audité mon premier). Vous avez donc tort.

Le prix d'une tonne de CO2 sur le marché européen oscille entre 15 et 20 euros sur le marché européen EU ETS. Je ne sais pas d'où vous pouvez tenir de tels arguments.

Déficit de la balance commerciale, soit, vous avez 2 solutions :
- Vous payez un français comme un chinois à l'usine pour éviter d'importer des PV (noter que les terres rares, nécessaires à la fabrication, ne seront toujours extraites qu'en Chine = monopole).
- Vous passez en surproduction pour exporter votre courant chez vos voisins, ce qui peut aussi permettre de diminuer le coût de l'électricité en Fr (exit la loi NOME).

Bref, on peut aussi essayer d'utiliser son cerveau pour analyser plutôt que répéter.
De plus : Exportera-t-on encore beaucoup notre savoir-faire, nucléaire par exemple, quand les chinois proposeront des centrales solaires et éoliennes, à un prix dérisoire au KWh, à force de dumping ?

C'est juste un pari pour l'avenir.

Hannicare | 14 mai 2012 à 10h22 Signaler un contenu inapproprié

merci beaucoup à Hannicare; cela fait des mois que je m'élève sur la mise en oeuvre du photovoltaïque aujourd'hui en France; ce serait avec grand plaisir que j'aimerais approfondir mes arguments pour me prouver que j'ai tort.
Néanmoins: mon point de départ est le financement du phv par la CSPE; elle a d'ailleurs été qualifiée d'imposition innommée par la cour des comptes. Elle sert à financer entre autres le phv; elle pèse le plus lourdement sur les ménages à revenus modestes qu'EdF a poussé des années durant à se chauffer à l'électricité.
Le kwh phv produit se rachète à 30, 40, 50 centimes selon les cas. Ils se substituent à des kwh qui seraient produit au gaz par exemple. Sachant que le kwh gaz a une empreinte carbone de l'ordre de 400g de CO2, à 50 centimes, cela correspond déjà à 1250 euros la tonne de CO2 économisée...
Si l'on rajoute:
- l'énergie grise des installations qui s'arrêtent pour laisser la place au phv,
- le recouvrement ; lors de l'arrêt, l'installation gaz a un potentiel kwh perdu,
- l'énergie grise des panneaux eux-mêmes,
- aux moments conjoints où est produit le phv et où l'on exporte le nucléaire, le petit consommateur finance le CO2 économisé par le pays bénéficiaire,
- les pertes en ligne de tout çà,
je trouve que l'on ferait beaucoup, beaucoup mieux:
- de financer des économies d'énergie
- de chercher des moyens de stockage de masse des électricité produites de façon intermittente.
je reste très intéressé de vous contacter pour approfondissement

DL | 14 mai 2012 à 11h58 Signaler un contenu inapproprié

La CSPE est une imposition innomée parce qu’on a créé une subvention, au KWh vert, redistribué par EDF.
Oui mais à qui ?!..
Etonnamment, impossible de savoir quelle est la redistribution de la CSPE collectée (A qui ? quelle entreprise dans l’exploitation solaire collecte le plus cet impôt ?).
Sur le même principe, qui a spéculé le plus sur les files d’attentes d’ERDF, alors que les décrets sur le PV imposaient la publication de cette liste d’attente ?
Si vous avez cette information, vous pouvez pointer du doigt celui qui a spéculé et collecté injustement 25% de la CSPE.

Votre méthodologie pour la Tonne CO2 (TCO2) est erronée. Vous parlez de substitution. Donc vous devez soustraire un résultat pour le gaz, suite au choix du PV en opposant ce qui est opposable.
Je pose le coût carbone d’un KWh :
- PV est approximativement de 30gr de CO2/KWh,
- Gaz est approximativement de 400 gr de CO2/KWh.

Gaz par TCO2 : 2500 KWh à .14 € = 350 euros pour consommateur final
Solaire pour 2500 KWh à .5 € = 1250 euros pour consommateur final
Différence = 900 euros pour 1 TCO2 de gaz naturel, le solaire est 3.5 fois plus cher.

Cependant 1 TCO2 pour le Solaire donne 33 333 KWh. Donc :
33 333 (PV) / 2 500 (Gaz) = 13.3 fois plus de KWh par TCO2.

Il faut donc pondéré nos résultats puisque qu'écologiquement, le solaire coute 3.5 fois plus mais est 13.3 fois plus efficace.

Je terminerai cette partie par préciser que le cout pondéré du solaire sur le T4 2011 est de 0.1789euros

Hannicare | 15 mai 2012 à 11h38 Signaler un contenu inapproprié

Ensuite diverses remarques suivant votre commentaire :
1 : L’énergie grise est intégrée dans tout calcul d’empreinte carbone, il me semble à vérifier.

2 : C’est ERDF qui l’équilibre le réseau à la signature de la PTF pour le PV. L’énergie nucléaire est toujours prioritaire sur celle du PV dans le réseau.

3 : L’énergie PV ne doit être destinée qu’à une consommation locale, ce qui nécessite d’ailleurs d’investir dans un réseau plus intelligent, les pertes en ligne sont un faux problème.

4 : On parle d'achat de la part d'EDF, pas de rachat. C'est une activité de production de courant électrique, pas de trading avec grossistes etc...

Je suis cependant d’accord avec vos 2 derniers points, nous devons financer l’optimisation énergétique et développer des projets comme MYRTE en Corse. Il faut aussi décentralisé notre production et investir dans un réseau intelligent pour intégrer une production diversifiée techniquement et géographiquement. C’est là qu’est l’avenir.

D'autres part, une plus grande transparence du secteur ferait la lumière sur les comportement des gros groupes qui entachent toute la filière. Les producteurs modestes et engagés, dont je fais parti, paye pour eux , ces spéculateurs.

Hannicare | 15 mai 2012 à 11h55 Signaler un contenu inapproprié

1. concernant l'empreinte carbone, je voulais juste vous faire remarquer que nous achetons nos panneaux en Allemagne (fabrication des wafers/cellules et encapsulation) mais dans l'ex-Allemagne de l'EST majoritairement électrifiée à la lignite ; puis nous faisons venir nos panneaux par camions de la frontière polonaise.
A l'inverse les panneaux chinois sont (pour certains) fabriqués dans des régions essentiellement électrifiée à l'hydraulique, transportées en bateau parmi les 10.000 autres conteneurs et livrés à Marseille ou nous allons les chercher par la route...
Question : lequel des 2 panneaux a le plus mauvais bilan carbone ???
2. concernant le "prix de revient" du photovoltaïque aujourd'hui, on peut considérer que dans le sud de la France il ne dépasse pas les 11 cts d'euros, soit le prix d'achat par le particulier de son électricité. Donc, oui le PV est compétitif ! et "propre" !!!!! Par contre il ne se stocke pas (encore).
Et si l'on consacrait autant d'argent aux ENR que l'on en a consacré au nucléaire depuis 1946 plus celui qu'il faudra investir pour le démantèlement des centrales arrêtées, du traitement et du stockage des déchets, de la mise en sureté post-Fukushima, du coût de la prolongation de vie des vieux réacteurs, de l'assurance du risque... Pour sûr que l'on n'aurait QUE des ENR... :)

RICE | 16 mai 2012 à 11h37 Signaler un contenu inapproprié

@Hannicare:
Quel est l’intérêt de commencer votre démonstration par "Vous êtes beaux..."?

Baudouin | 21 mai 2012 à 16h58 Signaler un contenu inapproprié

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