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Actu-Environnement

“Un même projet éolien suscite un traitement administratif différent selon les départements”

Alors qu'un projet de parc éolien lui a été refusé près de Verdun, Charles Lhermitte revient pour Actu-Environnement sur la radicalisation du mouvement anti-éolien et les difficultés que rencontre sa filière.

Interview  |  Energie  |    |  F. Roussel
Environnement & Technique N°341
Cet article a été publié dans Environnement & Technique N°341
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“Un même projet éolien suscite un traitement administratif différent selon les départements”
Charles Lhermitte
Directeur Nord & Est, Groupe Quadran
   

Actu-environnement : La préfète de la Meuse vous a refusé un projet de parc éolien près des champs de bataille de Verdun. Que s'est-il passé ?

Charles Lhermitte : Depuis 2006 et jusqu'aux mois d'avril-mai 2014, nous n'avions jamais eu d'opposition. Nous avions eu des délibérations favorables des deux communes concernées, des trois communautés de communes, de la totalité des services de l'Etat, de l'autorité environnementale, un projet d'arrêté d'autorisation d'exploiter de la Dreal et même un projet favorable d'arrêté de permis de construire. Les réunions publiques s'étaient déroulées normalement. Mais en avril, avec les élections et un contexte de fusion des intercommunalités, les nouveaux maires des communes ont pris une direction totalement opposée à leurs prédécesseurs. Une association s'est montée et le porte à porte a commencé. A partir de là, la situation a dégénéré : on est désormais considéré comme des gens sans respect du patrimoine de guerre alors que nous l'avions pris en compte dès le début dans notre projet. Si nous étions producteurs de gaz de schiste, nous serions mieux considérés !

AE : Quel a été l'argument de la préfecture pour justifier ce revirement ?

CL : Le projet de classement mondial au patrimoine de l'Unesco des champs de bataille de la Grande Guerre porté par neufs départements a été interprété dans le département de la Meuse comme porteur d'un tourisme de mémoire incompatible avec la présence d'éoliennes. En 48h, tous nos projets d'arrêtés se sont vus rajouter une dernière ligne avec un avis défavorable. Huit ans de travail et 300.000 euros d'études réduits à néant.

AE : Pensez-vous que l'association montée contre votre projet est à l'origine de cette décision ?

CL : Même s'il n'a a priori pas été élu sur cette question, l'un des deux nouveaux maires soutient l'association et a su trouver un appui national. C'est d'ailleurs le mode de fonctionnement de l'opposition anti-éolien en France. Sur le terrain, le mouvement se structure et se radicalise. Cette opposition de principe, dogmatique, est proche du lobbying. Ces associations ont des positions de politique nationale voire européenne et elles mènent des actions partout en France. Elles sont actives aussi bien en amont des projets qu'en aval, où les recours se multiplient et engorgent les tribunaux administratifs.

AE : Certaines associations locales auraient le soutien du préfet de leur département. Vous confirmez ?

CL : Dans une préfecture de la région Centre en effet, certaines questions ont été soulevées sur l'impartialité du préfet vis-à-vis de l'éolien. Je n'ai pas envie de lever un discrédit sur le corps préfectoral mais ce cas m'a été rapporté plusieurs fois et notamment par des élus. Il n'est pas possible d'empêcher les affinités entre les gens. Une position dans un département va être traitée différemment d'un département à l'autre dans un contexte similaire. Il suffit parfois que le propriétaire d'un domaine ait des amis bien placés pour que le débat soit faussé. Il y a des subtilités qui nous échappent parfois.

AE : Est-ce la justice qui décide aujourd'hui de l'intérêt ou non d'un parc éolien ?

CL : Je ne dirais pas ça. Quand on rentre dans la mécanique du recours, on n'est jamais sûr d'obtenir gain de cause. Très souvent les recours ne portent pas sur le fond mais plutôt sur la forme : constat d'huissier mal fait, affichage en mairie à la mauvaise date, envoi d'un recommandé hors délai… L'attaque ne porte pas sur l'utilité ou sur la réelle gêne du projet. Ces débats d'avocat commencent à nous coûter cher ! 60.000 euros si l'affaire va jusqu'au Conseil constitutionnel. Mais dans bien des cas nous obtenons gain de cause. C'est désormais un élément à prendre en compte dans le montage du projet, qui en allonge la durée. De trois ans en moyenne nous sommes passés à sept ou huit ans. Et au cours de cette période nos interlocuteurs changent à la tête des préfectures, au sein des services de l'Etat, dans les mairies, avec le risque d'un revirement de position. ça rend l'équation sincèrement complexe.

AE : Pourtant il existe une loi contre les recours abusifs ?

CL : L'idée de cette loi est très bien et pas seulement pour l'éolien mais les personnes sont condamnées à 3.000 euros. Pour une association capable de dépenser 70.000 euros en avocat, cette somme ne l'intimide pas. D'ailleurs je m'interroge sur l'origine des moyens financiers des associations anti-éolien…

AE : Quels moyens avez-vous pour contrecarrer cette opposition ?

CL : Il faut distinguer ce mouvement de l'opposition "légitime", c'est-à-dire des riverains directement concernés par le projet qui se posent des questions sur les gênes éventuelles.
 Les projets doivent être montés de manière cohérente et respectueuse des riverains. Nous avons les moyens de considérer ces craintes et de les lever en modifiant le projet par exemple.

Concernant l'opposition anti-éolien de principe, c'est plus difficile car ce sont des positions très fermées qui bénéficient d'un relai médiatique conséquent. Les syndicats professionnels n'ont pas les moyens de payer des plans médias. Les anti-éoliens ont bien fait leur travail car de nombreuses idées reçues sont entrées dans la tête des gens. Les professionnels de l'éolien ont eu le défaut de ne pas communiquer au niveau national sur l'intérêt et l'image de nos activités.

AE : Un nouvel argument anti-eolien a émergé : la prise illégale d'intérêt. Quelle est son origine ?

CL : Cet argument est lié aux spécificités du monde rural où sont implantées les éoliennes. Les membres du conseil municipal doivent prendre position sur le projet. Et certains d'entre eux sont propriétaires et auront peut-être une éolienne sur leur terrain et le loyer qui va avec. Lors des délibérations, nous attirons l'attention des élus pour qu'ils ne fassent pas voter les personnes concernées voire qu'elles sortent de la salle. Mais bien souvent les deux tiers des conseillers municipaux sont de souche agricole et on ne peut pas faire un vote avec une poignée d'élus !

Je connais un cas dans l'Ouest de la France où une élue a été condamnée à quelques milliers d'euros d'amende pour prise illégale d'intérêt.
Elle l'a très mal vécu. Ces élus de petites communes, souvent bénévoles, ne sont pas armés contre ce type d'attaque.

AE : Quelles recommandations donnez-vous aux développeurs de parc pour limiter l'opposition ?

CL : Trois points sont importants. Il faut être attentif aux aspects juridiques des dossiers car moins il y aura de faiblesses, plus les recours seront compliqués. Deuxième point : il faut communiquer même si cela peu aviver l'opposition très tôt. Moins les gens en savent, plus ils spéculent. Il faut être les premiers à communiquer et ne pas laisser le monopole du débat aux opposants.

Troisième chose primordiale : il va falloir être transparent sur le coût d'un projet, ce qu'il rapporte aux propriétaires, à la collectivité... L'investissement participatif est également une évolution qui permettra de favoriser l'acceptabilité du projet.

AE : Les retombées financières pour les collectivités concernées semblent bien minimes. Est-ce un bon argument pour vous ?

CL : L'imposition a en effet changé la donne dernièrement.La taxe professionnelle a été remplacée, dans notre secteur d'activité, par l'impôt forfaitaire sur les entreprises de réseau (Ifer). Une éolienne, qu'elle produise ou pas, est taxée à 7.120 euros par MW installé. Alors que la taxe professionnelle était perçue par les communes, l'Ifer est perçu par le bloc communal (communauté de communes) qui ne reverse pas de manière systématique. Les communes ont donc le sentiment de s'être fait déposséder même si l'argent revient sous forme de services rendus par la Communauté de Communes. Des villes dans la Marne et la Meuse où la pression fiscale a baissé grâce à la fiscalité générée par les parcs éoliens.

Un des moyens de générer des retombées pour la commune de manière légale peut être la création d'une société d'économie mixte (SEM).
Une collectivité ne peut pas prendre des actions dans une entreprise privée mais elle peut créer une SEM avec des entreprises ou d'autres acteurs publics dans laquelle elle doit être majoritaire (51% des parts minimum). Le revenu du parc revient à la SEM qui le répartit entre ses actionnaires. Mais cette majorité est problématique : un parc éolien de 10 machines de 3 MW coûte 40 millions d'euros. Pour emprunter sur 15 ou 20 ans, il faut un apport de 20% soit 8 millions à mettre sur la table. La collectivité doit trouver 4 millions d'euros ! On est face à un vrai dilemme : les Communautés urbaines "riches" pourraient investir mais ce n'est pas forcément celles qui ont vocation à accueillir les éoliennes et les communautés rurales aimeraient pouvoir le faire mais n'en ont pas les moyens.

Réactions49 réactions à cet article

On ne peut que féliciter ces associations qui se battent sans moyens, bénévolement, pour protéger leur environnement.
Ces associations doivent leur existence à l'inertie ou à la négligence des élus et de l'administration censés protéger l'intérêt de leurs administrés.
Monsieur le promoteur, vous essayez de nous émouvoir ? C'est mal parti.

Clémence | 22 octobre 2014 à 20h40 Signaler un contenu inapproprié

"Ces associations" comme vous dites madame sont très diverses. On peut s e poser la question d 'ou vient l'argent. Vent de colère n'a elle pas été assimilée à EDF? iL n'est pas bon pour EDF de voir fleurir des éoliennes qui concurrencent directement son parc nucléaire surtout en mi saison.

pierrotb | 23 octobre 2014 à 09h38 Signaler un contenu inapproprié

Alors là, il ne manque pas d'air, ce monsieur Lhermite !
Quoique, vous me direz que c'est normal, chez un promoteur de l'éolien industriel !
"Cette opposition de principe, dogmatique, est proche du lobbying." dit-il sans rigoler !
En gros, il nous reproche, à nous qui défendons notre patrimoine, de retourner contre lui et les siens leurs propres méthodes ?
Mais cher monsieur, permettez-moi de vous le dire, c'est juste un début !
Un conseil, reconvertissez vous dans le géothermique, c'est plus sûr !

Tireman | 23 octobre 2014 à 09h45 Signaler un contenu inapproprié

@Pierrotb :
On peut tout dire des association qui luttent pour préserver leur patrimoine, même, comme vous l'écrivez :
"Vent de colère n'a elle pas été assimilée à EDF?"
Cela ne m'émeut guère, seul le résultat compte.
De plus, quand vous écrivez :
"Il n'est pas bon pour EDF de voir fleurir des éoliennes qui concurrencent directement son parc nucléaire surtout en mi saison"
Je vous informe que EDF aussi participe au massacre de nos paysages par l'implantation de nombreux parcs éoliens !
(Quoique, ils sont en train de s'en débarrasser...)

Tireman | 23 octobre 2014 à 10h02 Signaler un contenu inapproprié

Tout à fait d'accord avec clémence.

Il veut peut etre un mouchoir le pauvre promoteur qui est tout triste parce qu'il ne peut pas faire ce qu'il veut comme il le veut chez les autres!

Monsieur le pauvre promoteur dit:
Sur le terrain, le mouvement se structure et se radicalise. Cette opposition de principe, dogmatique, est proche du lobbying.

Il a fait l'école du rire en plus!

yann | 23 octobre 2014 à 10h03 Signaler un contenu inapproprié

Excellent billet. Très instructif.

«C'est d'ailleurs le mode de fonctionnement de l'opposition anti-éolien en France » ?

Si ce n'était que l'anti-éolien...

Wackes Seppi | 23 octobre 2014 à 10h05 Signaler un contenu inapproprié

Le gouvernement ne se couche pas devant le lobby de l'éolien industriel, il se vautre !
En quelques mois, on a eu l'abandon des ZDE et de la règle des cinq mâts, le guichet unique à la solde des préfets, un tribunal d'exception, des dérogations à la loi littorales, et ce monsieur voudrait nous tirer des larmes ? Que demande-t-il ? La possibilité de construire 25 000 moulins partout où la rente éolienne lui assurera "une rémunération excessive" (comme constate la CRE) ?
Il est vrai que les "petits" élus, fauchés, corrompus et incultes, ne demandent qu'à tendre la sébile et faire payer leurs concitoyens consommateurs pour éviter de faire payer le contribuable local.
Ce système est pourri jusqu'à l'os...

lancieux | 23 octobre 2014 à 10h09 Signaler un contenu inapproprié

Il est souligné que les collectivités rurales ont du mal à investir en masse! Pourquoi les collectivités urbaines n'investiraient t'elles pas en milieu rural? Sinon pas d'électricité!!

Pour abaisser la pression fiscale, le seul moyen de faire est varier le dénominateur(potentiel fiscal) plus grandement que le numérateur(produit fiscal)! Dans le cas cité, il n' y a eu que transfert de fiscalité locale des ménages vers l'éolien.

mesquin | 23 octobre 2014 à 10h16 Signaler un contenu inapproprié

« Un conseil, reconvertissez vous dans le géothermique, c'est plus sûr ! »

La géothermie... à laquelle une « opposition de principe, dogmatique [et] proche du lobbying » s'opposera avec la même... énergie.

Wackes Seppi | 23 octobre 2014 à 10h19 Signaler un contenu inapproprié

Effectivement, comme le souligne Pierrotb, l'organisation déployée par les grandes associations anti-éoliennes pose la question sur l'origine de leurs cotisants et leurs "bienfaiteurs" tant les moyens déployés grandissent.
Pour avoir assisté à quelques grandes messes, j'ai pu constater qu'après le discours sur les inconvénients de l'éolien (dont je vous passerais la teneur pour éviter d'inutiles polémiques), il est proposé à l'auditoire un "mode d'emploi" pour nuire au projet par tous les moyens. Courriers types, actions à telle ou telle phase du projet,... Bref on s'en fout du fond, le seul but est faire capoter un projet à tout prix, quelque soit le porteur de projet, des résultats des études et mesures proposées.
Après avoir identifié les projets en instruction ou plus difficilement en cours d'étude, les grandes associations cherchent des relais locaux pour lancer des actions et venir pourrir les enquêtes publiques. Dans certains cas, il y a même eu des convois affrétés par des personnes résidant bien loin de la commune du projet pour venir pourrir les enquêtes publiques.
Les recours vont bon train car il n'y a pas de sanctions (financières ou autres). Pourquoi donc les détracteurs de l'éolien cesseraient ce petit jeu ? Bien sûr que ce n'est qu'un début...
Belle leçon de démocratie par ceux qui se disent soi-disant spolié...

guirno | 23 octobre 2014 à 10h21 Signaler un contenu inapproprié

ba oui ...vous leur avez peut être donné des somnifères puis ils se sont réveillés !!! ...les associations c'est aussi la démocratie ...dans la vie il faut moteurs et freins ...vous ne faite pas attention à l'environnement , aux paysages , aux lieux historiques , à la décôtes des biens immmobiliers ..nombreux de vos collégues ne respectent rien, ni même des emplois sur les lieux où le paysage est source de toute une économie ! l'argent ne manque pas pour vous ...tout est garantis dans votre business ...prix d'achat , rendement , rémunérations des préteurs .....alors 300000 Euros de perdu ça me fait pas pleurer ! vous allez récupérer le centuple un peu plus loin ...non !
pour ma part j'ai l'expérience des promoteurs en éolien ...mont saint michel ...projets offshores à 7 km avec des machines de 170 m de haut ...tracs luxueux , des soit disant paysagistes , ingénieurs en communication ( elles seront comme de allumettes sur l'horizon ! ) , psychologues , greenwashing , préssions diverses , des maisons d'anti éoliens ont même étés taguées ! .
Alors Monsieur lhermitte laissez vos opposants se battre pour défendre l'environnement ...ils sont trés utiles et font un gros travail ceci bénévolement et avec trés peu de moyens par rapport à vous qui avez des armés d'Avocats et spécialistes en tous genres .
et puis si certain se sont radicalisés cherchez d'où ça vient ! faites le ménage chez vous . Cordialement pro ENR sous conditions

carl | 23 octobre 2014 à 10h26 Signaler un contenu inapproprié

@Tireman : Vous qui semblez vouloir protéger le patrimoine naturel et le paysage, protestez-vous aussi contre les centrales nucléaires qui sont inesthétiques, pérennes, et dangereuses par leur obsolescence et les déchets qu'elles produisent ?
En effet, la règlementation impose le démontage des éoliennes et la remise en état des lieux à la fin de l'exploitation du parc.

Marine | 23 octobre 2014 à 10h29 Signaler un contenu inapproprié

@ marine ...pour remplacer un seul réacteur il faut 250 éoliennes de 6 mw de puissance + autant de centrales thermiques à gaz souples d'utilisation pour pallier au manque de vent ou me^me trop de vent .
je ne suis pas particulièrement pro nucléaire à cause du risque mais il faut reconnaitre que la surface dénaturé / kwh produit est particulièrement mauvais pour l'éolien ....et d'autre part si l'on met trop d'éoliennes ...aux gazs de shiste on ira trés vite ! il est peut être préférable de mettre notre argent dans l'isolation , la géothermie , le solaire , l'hydrolien et éoliennes flottantes à 40 km au large ... tout ça moins dénaturant .
cdt

carl | 23 octobre 2014 à 10h53 Signaler un contenu inapproprié

pour ma part je préfère voir des éoliennes plutôt que ces affreux pilonnes métalliques et ces kms de câbles et ne pas oublié ces centrales nucléaires vieillissantes qui vont un jours nous pété a la figure un Tchernobil futur. les assos parfois font peur .

nelly60 | 23 octobre 2014 à 11h01 Signaler un contenu inapproprié

protéger leur environnement ... j'espère que ces associations seront aussi dynamiques lors de l'arrivée des compagnies pétrolières pour le gaz de schiste.

Hesseru | 23 octobre 2014 à 11h03 Signaler un contenu inapproprié

@ nelly60 détrompez vous avec les parcs éoliennes des cables vous en aurez encore plus ...et souvent surdimenssionnés pour transporter les pics de production ....sans vent ils ne transporteront rien .
...nous sommes dans le green...chépuquoi ...la consommation locale avec peu de transport n'est pas vraiment l'orientation actuelle !
pour le risque nucléaire ...je suis d'accord ...il faut se méfier des pilotes, contrôleurs , lobby , corruption ...les anti nucléaire ont donc un role important à jouer tout comme les anti éolien ! .
CDT

carl | 23 octobre 2014 à 11h24 Signaler un contenu inapproprié

L'argument des centrales thermiques! Ça faisait longtemps.
En France, il faut bien comprendre que l'objectif n'est pas de remplacer le nucléaire pour l'arrêter du jour au lendemain, mais d'instaurer une baisse de la part du nucléaire dans la production d'électricité. L'ambition des développeurs ENR est de compléter le nucléaire avec un mix énergétique (hydro, solaire, éolien, biogaz, géothermie, etc.), mix énergétique que nous avons en France et qui permet un équilibre entre les diverses sources de production. Ce mix ne demande qu'à se développer, et doit se développer. En ce qui concerne les centrales à charbon, elles ne sont pas utilisées chez nous, mais par exemple en Allemagne qui a totalement stoppé le nucléaire depuis l'incident de Fukushima.

ziz | 23 octobre 2014 à 11h29 Signaler un contenu inapproprié

@ ziz pour un bon mix ...il nous faut pas trop de vent !..sinon le déséquilible nous entrainera directement vers les gaz de shiste...et puis ça n'empêche pas de faire attention à notre environnement et paysages ! ...et ça les pormoteurs en ont rien à foutre .

carl | 23 octobre 2014 à 11h42 Signaler un contenu inapproprié

Je me régale à lire les "arguments" des pro-éolien !
On sent qu'il y a panique à bord !!!
En effet Nelly, les éoliennes n'élimineront pas "ces affreux pilonnes métalliques et ces kms de câbles", bien au contraire !

@Marine, je ne crois pas que les éoliennes vont résoudre le problème des déchet des "affreuses centrales nucléaires" ?
Par contre, si les recherches sur la surgénération n'avaient pas été abandonnées pour des raisons purement électoralistes en 1981, peut être que ce problème n'en serait plus un aujourd'hui ?
De plus, si, comme vous dites, "la règlementation impose le démontage des éoliennes et la remise en état des lieux à la fin de l'exploitation du parc."
Vous ne trouvez pas bizarre que l'on conçoive le démontage de ce qui semble être la panacée universelle ?
Si l'éolien est aussi "efficace" que vous semblez le dire, pourquoi les démonter ?
Ou alors, force est d'admettre que dès le début, on savait que c'était une escroquerie ?

Tireman | 23 octobre 2014 à 11h45 Signaler un contenu inapproprié

Si le mouvement anti-éolien s'est "radicalisé", à entendre ce promoteur, c'est peut être bien parce que le citoyen s'est rendu compte qu'on lui avait vendu du vent (sans jeu de mots !).
C'est mignon de surfer sur la peur du nucléaire, de montrer la ronde des "petits n'enfants" autour d'une belle éolienne, avec lâcher de ballons multicolores, mais cela ne marche qu'un temps.
La majeurs parti de ceux qui défendent l'éolien sont issus des grandes villes, et manifestent leur mépris le plus total envers le monde rural.
Hé bien, le monde rural en a ras-le-bol de voir son environnement transformé en annexe de Beaubourg !

@Ziz,
L'Allemagne n'a pas totalement stoppé son nucléaire.
L'Allemagne est l'un des pays où l'électricité est la plus chère.
L'Allemagne est l'un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre liés à l'énergie.
Bel exemple à suivre, je pense !
Le trop fameux mix énergétique que vous défendez est tout juste une aimable fumisterie, c'est le dernier argument auquel se cramponnent les promoteurs éoliens.
Parlez moi d'EnR dont le facteur de charge soit au minimum égal à celui des centrales nucléaires, ce sera plus réaliste économiquement parlant.

Tireman | 23 octobre 2014 à 11h55 Signaler un contenu inapproprié

Dire que tous ces débats n'existeraient PAS si nous avions décidé DE NE PAS SUBVENTIONNER les Eoliennes.
Ce que j'aime bien est de voir des écologistes anti-éoliennes affronter les écologistes pro-éoliennes. Cela amène a refléchir sur ce qu'est, chez nous, l'écologie politique
Il suffit d'attendre quelques décennies pour que les EnR aujourd'hui non rentables le déviennent.
Face au DEFI ENERGETIQUE la première des priorités est l'ECONOMIE DE CES ENERGIES. Beaucoup de leviers existent et les résultats sont garantis et connus. Si nous avions consacré les milliards d'euro de l'éolien ou du photovoltaïque aux travaux d'isolations des habitations et des lieux de travail (il ne faut pas faire les choses à moitié..) nous n'aurions pas besoin du modeste apport d'électricite aujourdh'ui produite de façon INTERMITTENTE et ruineuse par le éoliennes et panneaux photo-voltaïques. (les éoliennes n'ont longtemps pas été fabriquées en France... quant aux panneaux photovoltaïque c'est l'inverse qui c'est produit avec le dumping chinois)

ami9327 | 23 octobre 2014 à 11h59 Signaler un contenu inapproprié

d'accord avec Tireman et Ami9327 ...j'ajoute que les problémes n° 1 dans ce monde c'est l'eau , puis l'accés aux soins , puis le réchauffement du à nos émissions de gaz à effet de serre ...qui tue et va tuer beaucoup plus que toutes les centrales nucléaires .....( le nucléaire c'est comme l'Avion ! ) donc attention à ne pas dépenser trop de milliards dans des techonogies qui ne feront que favoriser le réchauffement ...nos portefeuilles ne sont pas élastiques ! ....et puis attention aussi à notre environnement paysager ...c'est important aussi ...non !

carl | 23 octobre 2014 à 12h12 Signaler un contenu inapproprié

Un sujet sur l'éolien déclenche deux types de réactions : une critique – en grande partie fondée – de cette option de production d'électricité ; des réactions épidermiques NIMBY (pas dans mon jardin... ici, c'est même dans mon horizon).

Ici, nous sommes servis dès le départ avec l'argument «  protéger LEUR environnement » (Clémence, 22 octobre 2014 à 20h40) (Les majuscules sont les miens).

Puis on trouve « Cela ne m'émeut guère, seul le résultat compte » (Tireman 23 octobre 2014 à 10h02).

Tout est dit !

Mme Marine interroge : « @Tireman : Vous qui semblez vouloir protéger le patrimoine naturel et le paysage, protestez-vous aussi contre les centrales nucléaires... »

Non Madame, il y a plus simple. Qu'ont-ils fait, nombre de ces gens, lorsqu'ils ont contribué à dénaturer le patrimoine, à miter le paysage, avec un horrible pavillon ? C'est juste un exemple.

Mais comme dit M.Mme lancieux (23 octobre 2014 à 10h09) : « Ce système est pourri jusqu'à l'os... »

Oui pourri par des égoïsmes exacerbés, indifférents à l'intérêt général.

PS. Je ne suis pas un fan de l'éolien. Certainement pas de celui que l'on tente de construire grâce à des subventions et des avantages exorbitants, de l'argent qui serait mieux investi ailleurs.

Wackes Seppi | 23 octobre 2014 à 12h13 Signaler un contenu inapproprié

à Pierrotb: Personne ne dépense de l'énergie, du temps et de l'argent pour le plaisir.
Ces associations, ce sont des personnes qui n'ont rien à gagner dans le combat anti éolien: que des soucis, mais la protection de l'environnement le vaut bien.

Louise | 23 octobre 2014 à 12h14 Signaler un contenu inapproprié

@Wackes Seppi ...correction portéger l'environnement oui , protéger leur environnement oui aussi ...informer sur le leur qu'est l'éolien oui aussi !trés polluant à plusieurs titres tous compte faits

carl | 23 octobre 2014 à 12h31 Signaler un contenu inapproprié

@Wackes Seppi ,

Permettez-moi de vous répondre :
En effet, j'ai bien dit :
"Cela ne m'émeut guère, seul le résultat compte."
Ce qui complète ce que j'avais écris précédemment :
"En gros, il nous reproche, à nous qui défendons notre patrimoine, de retourner contre lui et les siens leurs propres méthodes ?"
C'est, à mon avis, plus compréhensible.

Ensuite :
" Qu'ont-ils fait, nombre de ces gens, lorsqu'ils ont contribué à dénaturer le patrimoine, à miter le paysage, avec un horrible pavillon ?"
Hé bien justement, et bien que cela soit un autre débat, nous essayons d'enrayer ce phénomène qui veut que nos villages soient transformés en "cité pavillonnaires".
Que des citadins viennent chez nous, ils sont les bienvenus, mais qu'ils respectent le style local !
Notez en passant que votre "horrible pavillon" ne se verra guère au-delà du prochain val.
On ne peut en dire autant de vos moulinettes qui envahissent nos crêtes et nos plateaux, et écrasent les paysages à 20 km à la ronde !
Le Massif Central, qui comporte nombre de sites remarquables et classés, et au moins 3 PNR, n'a pas été épargné.
Pourtant, nous sommes le 3ème producteur en hydroélectricité, qui fait aussi parti des EnR...
Cherchez l'erreur...
De plus, l'ensemble du Massif Central est une zone classée comme non favorable à l'éolien par les centre de mesure météo.
Seul un labo indépendant, appartenant à un promoteur éolien y a trouvé des vent exploitables !
L'ADEME c'est basé sur cette seule "analyse"...
Curieux, non ?

Tireman | 23 octobre 2014 à 13h07 Signaler un contenu inapproprié

On peut regretter que les Pro-Eoliens, le plus souvent intéressés par des arguments électoraux , ne tiennent que très peu compte des conclusions des multiples réunions sur le Climat-Energie qui nous promettent des impacts négatifs des variations brutales des vitesses du vent ,dont dépendra toujours la fiabilité de ces destructeurs de paysages et d'oiseaux ! et du nombre nécessaire pour remplacer les autres composants du fameux MIX?

arthur | 23 octobre 2014 à 14h19 Signaler un contenu inapproprié

Une présentation de l'éolien comme une énergie gratuite et propre a pu séduire.
A l'épreuve des faits, il s'avère que toute la propagande des promoteurs de l'éolien se résume en la distribution de pacotilles pour amadouer les populations rurales. Les élus cupides séduits par l'idée de palper quelques billets de banque oublient que cet argent est ponctionné dans le porte monnaie de tous les consommateurs d'électricité (et bientôt de tous par expansion de l'assiette de la CSPE aux autres énergies).
Ils oublient aussi que l'argent d'un impôt non nommé ne viendra pas en plus de leurs allocations, mais qu'il en sera déduit.
Sur le fond, l'éolien industriel est parfaitement inutile parce que nous n'avons pas besoin de nouvelles capacités de production électrique avant 20 ou 30 ans (décision de maintien de la capacité nucléaire). L'éolien est inutile car comme en Allemagne, la réduction de la production nucléaire entrainera de facto une augmentation de la production thermique de flamme, l'augmentation des émissions de CO2 et de l'importation de combustibles fossiles.
L'éolien industriel nécessitera un renforcement des lignes THT qui devront véhiculer dans tous les sens l'énergie éolienne produite de façon intermittente.
L'éolien industriel ne nous dispensera pas de payer pour la sécurité nucléaire et sécurisation des déchets.
Les promoteurs de l'éolien industriel méprisant les populations doivent se considérer comme des personnages indésirables.
BRAVO aux assos de défense

ITC78 | 23 octobre 2014 à 14h32 Signaler un contenu inapproprié

Plutôt risible cet article... Pour un peu, je verserais une larme ! Quelle tristesse de voir ce brave promoteur pourtant soucieux du seul bien de l'humanité martyrisé par de vilains extrémistes qui font rien qu'à l'embêter !!
Le problème, voyez-vous mon cher monsieur LHERMITTE, c'est qu'aujourd'hui, même dans les campagnes les plus reculées, les indigènes illettrés, les bouseux, les pecquenots, enfin ceux que vous méprisez tellement lorsque vous nous présentez vos prétendues études de faisabilité se révoltent.
Ils se rebiffent car ils en ont assez d'assister à l'appropriation et à la dévastation de leur environnement par des industriels pas plus scrupuleux que ceux de l'atome. Ils n'admettent pas que leurs horizon soient défigurés, dénaturés, bousillés par ces machines hors de proportion dont vous osez prétendre, avec un rien de cynisme, qu'elles contribuent à structurer nos paysages…
Dans nos régions Monsieur, des monuments, des paysages, des lieux nous parlent de notre histoire. Ils sont notre patrimoine, notre âme et vous, vous massacrez tout ça.
Ils se révoltent, les « sans dents », car, avec leur bon sens de paysan, pas complètement abruti, ils ont bien compris que le seul moteur de votre industrie ce n'est pas le vent, mais le pognon.

J-Louis | 23 octobre 2014 à 15h53 Signaler un contenu inapproprié

Nos ploucs, qu'ils soient Picards ou Ardennais se sont documentés aussi. Ils ont bien compris que vos machines ont des rendements ridicules (12 % de facteur de charge en septembre 2013 - données RTE), et que par conséquent, jamais elles ne remplaceront les centrales conventionnelles et encore moins, les nucléaires.
En bons paysans que nous sommes, nous savons compter : Une éolienne de 2 MW avec un facteur de charge moyen annuel de 23 % en 2013 (données RTE encore) produit seulement 4029 Mwh… Sachant qu'un Français moyen consomme 6,8 MWh par an, elle satisferait tout juste aux besoins d'à peine 200 ménages sous réserve qu'ils acceptent de se passer d’électricité 80 % du temps !
Sachant que chaque mégawatt installé coûte la bagatelle d'1,5 million d'euros, je laisse au lecteur le soin de calculer ce que ça coûtera quand on y aura ajouté les nouvelles lignes HT, les centrales pour le backup et le combustible nécessaire à ces dernières.
Si comme le proposent les illuminés qui gèrent ce pays, nous remplacions nos 38 000 000 de voitures par des ZOE fonctionnant seulement 1 heure par jour, il nous faudrait juste 259 000 éoliennes de plus que les 138 000 qui précèdent.
Les chiffres aussi, cher monsieur LHERMITTE sont décidément impitoyables avec vous ! Vous le savez, 138 000 de vos machines suffiraient à peine pour produire les 557 Twh dont nous avons besoin chaque année en France.

Jeanlou | 23 octobre 2014 à 15h57 Signaler un contenu inapproprié

J'aurais du inVENTer la paix!
VENTons tous les mérites de l'éolien.
Vive le VENT, vive le VENT!

Jésus | 23 octobre 2014 à 16h06 Signaler un contenu inapproprié

Encore faudrait-il doubler ce parc d'une capacité à produire identique pour compenser lors des périodes anticycloniques.
A ce compte là, il ne restera guère de place pour produire les céréales destinées à nourrir le bon peuple.
Le monde idéal dont rêvent nos chers écologistes et les affairistes de l'éolien ne laissera guère de latitude aux plus modestes que ce soit pour se nourrir ou pour se chauffer.

L'éolien industriel n'est rien d'autre qu'une bulle spéculative. C'est aussi un crime contre l'environnement et les populations riveraines qui doivent subir au quotidien ses multiples nuisances sans en retirer le moindre bénéfice. Il n'a aucune justification, ni écologique, ni économique, ni technique et encore moins sociétal.
L'éolien industriel n'existe qu'en raison de la collusion entre des affairistes et des politiciens corrompus. Jamais il ne contribuera à réduire notre production de GES, à fermer nos centrales nucléaires ou conventionnelles, il ne réduira pas notre dépendance énergétique et il plongera les plus humbles dans la misère la plus profonde.

J-Louis | 23 octobre 2014 à 16h21 Signaler un contenu inapproprié

@Jeanlou : Votre "bon sens paysan" vous pousse à contre les éoliennes sur votre commune mais à être pour sur vos parcelles! Effectivement vous savez compter!

@J-Louis : la "misère la plus profonde" c'est ce qui attend la plupart des villages de France sans activité économique et qui seraient privés d'un de leur principal revenu : les retombées fiscales dues à l'implantation d'éoliennes. (villages où vivent "les indigènes illettrés, les bouseux, les pecquenots" pour vous citer)

mon ptit lou | 23 octobre 2014 à 17h11 Signaler un contenu inapproprié

@mon ptit lou

Vous dites:
la "misère la plus profonde" c'est ce qui attend la plupart des villages de France sans activité économique et qui seraient privés d'un de leur principal revenu : les retombées fiscales dues à l'implantation d'éoliennes.

Donc la justification de ces engins est bien le fric !!!!!!

yann | 23 octobre 2014 à 17h39 Signaler un contenu inapproprié

@ mon ptit lou ..... premièrement vos mots sont à la limite du supportable !!!! mais bon !
d'une c'est pas que des retombées fiscales mais aussi une part du prix artificiel de la vente .
De deux ...savez vous où vont s'installer les Entreprise de demain ? et bien où il fait bon vivre , avec un beau cadre , des loisirs et des services ...l'humain n'est pas robot !!!! c'est donc certainement pas à proximités de champs d'éoliennes qu'elles viendront s'installer ...et encore moins des artistes , des touristes et maisons secondaires qui font travailler beaucoup de monde .
A noter quand même qu'il faut 750 éoliennes de 2 mw + autant de nouvelles centrales à gaz pour remplacer un seul réacteur ...pour l'éolien , le coût de l'impacte sur les paysages par kwh produit est donc géantissime pour l'environnement . c'est pas écolo ça !

carl | 23 octobre 2014 à 18h38 Signaler un contenu inapproprié

Jésus n'a pas inventé les VENTdales, je crois que les hommes se débrouillent bien tous seuls.

Clémence | 23 octobre 2014 à 21h51 Signaler un contenu inapproprié

Il y a de quoi s'indigner, comme W.Seppi : ces gens veulent protéger LEUR environnement ?
Mais de quel droit ?
Quelle impudence !

Alors que nos gentils promoteurs ne pensent qu'à sauver la planète.

sapinette | 24 octobre 2014 à 00h12 Signaler un contenu inapproprié

j'espère que tous les anti-éoliens, qui en général sont anti-tout : pas de TGV, pas de décheterrie, pas de centrale nucléaire, pas d'autoroutes, pas de décharge; pas contre je veux de la lumière, pouvoir jeter mes ordures, et aller en vacances; j'espère qu'ils seront pas loin de la centrale nucléaire qui aura un gros problème le jour où ça arrivera; car c'est assez inéluctable.

Marcel | 24 octobre 2014 à 11h26 Signaler un contenu inapproprié

@ mon ptit lou
Simplement pour votre information, je n'ai qu'un petit jardin et rien que je puisse livrer à l'appétit des promoteurs. Votre insinuation est donc infondée.
En ce qui concerne les ressources fiscales auxquelles vous faites référence, il se trouve que c'est un domaine que je maîtrise un peu en raison de ma profession et je peux vous assurer que, là aussi, vous avez tout faux. Allez donc faire un p'tit tour sur le site de la DGCL et comparez l'évolution des ressources des collectivités qui accueillent des éoliennes.
La proximité d'un parc éolien entraîne une forte dévaluation des immeubles qui restent souvent invendus et vacants dans les communes situées à proximité. Il s'ensuit une baisse importante des bases d'imposition. La baisse des ressources en matière de taxe d'habitation et de foncier bâti n'est pas compensée, loin s'en faut, par les maigres ressources issues de la CFE et de l'IFER. Les communes rurales sont les grandes perdantes dans cette affaire surtout lorsque les intercos ont opté pour la fiscalité unique.
Mais, même en fiscalité additionnelle, c'est un mauvais calcul.
Exemple : Villers le Sec dans l'Aisne : Parc éolien installée en 2007. 3 machines. La TH est passée de 9,18 à 13,39 % sans qu'aucun investissement majeur n'ait été réalisé.
Quant aux ploucs, pecquenots et autres, je suis fier d'en faire partie et c'était évidemment de l'humour au second degré mais, sans doute ,était-ce trop subtil pour vous….

Jeanlou | 24 octobre 2014 à 11h59 Signaler un contenu inapproprié

@ J-louis et Mon petit lou ....je regrette tous ces termes utilisés ...c'est désastreux , méprisant , stupide et tellement faux ...
pour les retombées fiscales et commisions ...certes mais à quel prix !?
les Entreprises de demain iront s'installer où il fait bon vivre ...le cadre de vie est un élément déterminant tout comme les services et loisirs .
CDT

carl | 24 octobre 2014 à 16h07 Signaler un contenu inapproprié

Lorsque l'on lit ces post, on se croirait au sein de l'assemblée nationale avec les pro et les anti, tous dirigés par un lobby quelconque et où tout est prétexte à faire de l'argent pour que tourne notre économie grâce à laquelle des millions de Français et des milliards de terriens vivent sans se soucier de leur environnement qui lui meurt de cette façon de vivre. Nous n'aborderons pas le problème du Nord qui écrase le Sud, trop débattu dans d'autres posts.
Des bouseux, des illettrés, des péquenots, des intellos, des écolos, des politicos, des économistes tous sont habitants d'une planète qu'il est temps faire respirer.
Que ce soit de l'éolien, du photovoltaïque, du nucléaire, tous ces débats tournent toujours autour de l'argent, la rentabilité, le profit, et surtout pour finir d’un gagnant et d'un perdant.
Mais c'est plutôt au jeu cher à Coluche auquel l'Homme joue, c'est celui du :"Qui perd, gagne"...
Quand poserons nous les bonnes questions qui feront vraiment réfléchir à ce que doit être l'avenir de l'Homme.
Sur le nucléaire : oui, pas de GES au final mais un environnement souillé par des bâtiments énormes, des terres détruites pour l'extraction d’un minerai, qui n'est pas inépuisable, que des armées protègent, et des risques potentiels même si, comme les accidents d'avions, le pourcentage est minime mais quand ça crash, ça fait mal.
Le gaz de schiste : oui il y en a partout, le prix de nos carburants seraient à la baisse mais combien de temps, ...

fab08022 | 25 octobre 2014 à 08h00 Signaler un contenu inapproprié

... pour cette ressource non inépuisable et productrice de CO2.
L'éolien : tout ce qui est dit plus haut est à prendre en compte (pollution naturel et environnementale, conséquence économique,...)
Photovoltaïque : idem ci dessus...
Bref, la vrai question est : quand commencerons nous à sortir l'argent du débat, à réfléchir au mix énergétique avec des solutions renouvelables comme l'eau, le soleil, le vent, le bois, le biogaz (à partir de nos déchets) et autres révolutions cycliques vertueuses que nous procure la nature qui effectivement pour certaines entament l'espace naturel (éoliennes, photovoltaïque (à voir), barrage...) mais nous permette d'éclaircir notre avenir. Bien sur tout ceci ne va pas sans les économies à faire sur la consommation afin que tous puissent en bénéficier et en ôtant la finance subventionnée par nos impôts...un autre monde, quoi !
L'Homme respectueux de son environnement est celui qui réfléchi et met en place, pour chaque solution à ses problèmes, un cycle vertueux de son produit au service de tous.
Signé : un péquenot, bouseux, citoyen du nord de la planète devant son oridnateur, salarié imposable à 20 kms à vol d'oiseau d'une centrale nucléaire....
Bon, maintenant il faut que j'aille ouvrir le poulailler, ramasser des pommes pour le jus à faire prochainement, tourner mon composte, ramasser mes noix, charger mon poêle à pellets, préparer le jardin pour l'hiver....pas facile la vie ! M'enfin ...

fab08022 | 25 octobre 2014 à 08h19 Signaler un contenu inapproprié

Massacre à l’éolienne, cette info :
La saline royale d'Arc-et-Senans, ancienne saline industrielle du XVIIIe siècle construite à Arc-et-Senans (Doubs), est actuellement menacée par l'implantation d'éoliennes, 8 machines de 150 mètres de haut.
La Saline Royale d'Arc et Senans, Chef d'oeuvre de Claude Nicolas Ledoux est un site classé patrimoine mondial de l'Unesco...

L'ensemble de ce parc aura une incidence plus large sur : le village de Quingey, petite cité de caractère, un ensemble paysan datant de 200 ans, le bien-être des riverains et portera atteinte à la fragilité des milieux locaux et à la préservation du Circaète Jean le blanc (espèce rare en voie d'extinction dans la région).

Il y aura aussi :

- Le déboisement massif de forêts communales, construction sur des collines fragiles (avec grottes, sources et rivières souterraines). Sans étude géologique préalable.
- Les nuisances causées par l’installation des éoliennes tout près des premières habitations du village de Lombard.
- La menace sur le label « Patrimoine mondial de l’humanité » dont bénéficie la Saline Royale, l’UNESCO étant strict sur le respect des normes qu’il impose.

Depuis l’affaire du Mont Saint- Michel les mises en garde de l’UNESCO vis-à-vis des parcs éoliens se multiplient, particulièrement en France.
Plus d’info sur le site de Patrimoine-Environnement.

Qu’en pense monsieur Charles Lhermitte ?

Tireman | 25 octobre 2014 à 10h18 Signaler un contenu inapproprié

PAYSAGES SACCAGES
Les seules défenses officielles du paysage sont assumées par:

1/ les DREALE quand elles étudient le dossier . Mais ce sont des agents de l'Etat donc soumis aux volontés des politiques .De plus au sein de cette administration les défenseurs des paysages sont très minoritaires en face des adeptes de la technique.
2/ les CDNPS (ex Commissions des sites ) Ici encore ,et c'est peu connu ,les défenseurs de la beauté des sites ne sont pas seuls mais accompagnés de représentants de l'Etat et d'élus souvent proches des promoteurs éoliens .Enfin leur avis n'est que consultatif ,le préfet décide à sa guise .

sirius | 28 octobre 2014 à 19h51 Signaler un contenu inapproprié

Qui a dit :

"Au départ, l'énergie éolienne est une très bonne idée. Mais, à l'arrivée, c'est une réalisation tragique. Si on nous disait au moins que cela permettrait de fermer des centrales... mais ce n'est pas le cas... Cela peut dénaturer des paysages pour des résultats finalement très incertains... En bref, c'est simplement de l'habillage."

Réponse : Nicolas Hulot...

Tireman | 28 octobre 2014 à 20h23 Signaler un contenu inapproprié

@ Tireman Charles Lhermitte fait son business sans Etat d'âme ...
pour Nicolat Hulo et tous nos politiques c'est des manches à air ...ils suivent le sens du vent ...des clientélistes ...tous de éoliennes tous comptes fait .
comme dit pierre Rabhi ..."vous avez raison de vous battre contre les éoliennes ".

carl | 29 octobre 2014 à 09h39 Signaler un contenu inapproprié

Mon cher Carl,
Si l'on mettait à une extrémité du Palais Bourbon tous ceux qui brassent de l'air, et à l'autre tous ceux qui nous le pompe, on pourrait placer au milieu une éolienne dont le facteur de charge serait voisin des 100% !
Ce qui serait d'ailleurs un cas unique pour ce genre d'ustensile !!!
Quoi que...
Quand ils roupillent...

Tireman | 29 octobre 2014 à 10h22 Signaler un contenu inapproprié

Le projet de créer un parc éolien sur les communautés de communes des Monts du Pilat département de la LOIRE et du Pays de Montfaucon département de la HAUTE LOIRE est antidémocratique, les populations des communes de ST SAUVEUR EN RUE et RIOTORD n'ont pas été consultées, les élus locaux se prennent pour les maîtres du monde.

ECONOMIE CIRCULAIRE | 05 janvier 2015 à 11h15 Signaler un contenu inapproprié

oui ces machines géantes sont tellement dénaturantes , qu'il est préférable pour eux de passer en force ! la casse sur l'environnement est énorme ...et la technologie n'est que perversité sur plusieurs points dont le réchauffement climatique et l'emploi tous comptes faits !

carl | 05 janvier 2015 à 11h42 Signaler un contenu inapproprié

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