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Actu-Environnement

“« On n'a pas besoin d'avoir Tredi sur le bord d'un fleuve pour y retrouver du PCB ! »”

Alors que la pollution par les PCB s'avère plus étendue qu'initialement pressentie et semble toucher tous les grands fleuves français, Didier Gauthier, Secrétaire Général de Séché Environnement, revient sur la situation du site de traitement Trédi situé sur le Rhône.

Interview  |  Eau  |    |  F. Roussel
   
“« On n'a pas besoin d'avoir Tredi sur le bord d'un fleuve pour y retrouver du PCB ! »”

   
AE : Le site Trédi de Saint-Vulbas, filiale du Groupe Séché-Environnement a été, à de nombreuses reprises, cité dans le cadre de la pollution du Rhône aux PCB. Pouvez-vous nous apporter quelques précisions quant à l'activité de ce site de traitement ?
DG :
L'une de nos activités importantes sur le site Trédi est la décontamination des parties métalliques polluées des transformateurs ainsi que la destruction directe par incinération des condensateurs au pyralène [Nom commercial des polychlorobiphényls ou PCB], ce diélectrique anciennement utilisé parce qu'il avait la vertu d'être moins inflammable que l'huile classique. Les transformateurs sont acheminés sur notre site de traitement afin d'être dépollués et valorisés mais aussi pour que le PCB puisse être éliminé dans des conditions de sécurité et environnementales totalement maîtrisées.
Le site Trédi de Saint-Vulbas bénéficie d'une autorisation de traitement pour 12.000 tonnes de transformateurs par an. Concrètement, les transformateurs sont vidés de leur pyralène dans des cuves dédiées. Le pyralène présentant une certaine viscosité, les transformateurs sont ensuite entreposés de façon à procéder à un égouttage du noyau. Au bout de 24 heures, les transfos passent sur une chaîne de démantèlement car leur cœur est constitué de bois, de carton, de plaques d'acier et de cuivre. Bois et carton sont éliminés par incinération tandis que les autres matériaux sont envoyés dans des étuves pour décontamination. Celle-ci permet de récupérer des matières premières (cuivre, fer) avec une absence de contamination en surface mais également à cœur. Le pyralène récupéré est de son côté incinéré à 1200°C suivant des conditions précises de contrôles avec enregistrement en continu.

AE : Quels sont par conséquent les impacts de votre activité sur votre environnement et quel effort poursuit votre groupe pour les réduire ?
DG :
Notre impact est sous contrôle. Ce sont des rejets d'eau dans le Rhône, contenant des traces de PCB en raison des quelques transferts résiduels inévitables liés à des opérations de nettoyage, aux eaux de pluies, aux eaux de refroidissement des colonnes de lavage. Nous avons toujours largement respecté les normes fixées par l'administration et nos rejets tendent de plus en plus vers zéro grâce à la mise au point d'une nouvelle méthode de traitement à base de charbon actif.

AE : Vous évoquez des autorisations préfectorales de rejets largement supérieurs à vos rejets actuels. Quelle légitimité accordez-vous à de tels seuils notamment quand cela concerne des substances polluantes persistantes ?
DG :
L'arrêté est aujourd'hui à 10 g par jour mais il était à des niveaux plus élevés par le passé, par ailleurs marqué par d'importantes pollutions alors même que le site n'existait pas puisqu'il a été ouvert en 1976 et l'activité purement PCB n'a démarré qu'autour des années 1985. Le premier arrêté date à ce titre de 1986. Depuis que Séché Environnement est en charge de cet établissement soit depuis 2002, les normes de rejet ont été abaissées à la lueur des performances que nous réussissions à atteindre. À ce titre, les 10g fixés par les pouvoirs publics constituent pour nous la limite en deçà de laquelle nous devons très largement nous situer en développant des technologies nouvelles, notamment épuratoires sur les effluents liquides.
L'autorisation a été fixée par les pouvoirs publics qui considèrent sans doute, et sûrement même, que de tels niveaux de rejet en termes de flux ou de concentration sont sans effet sur le milieu. La question qui se pose est donc celle de l'effet sur le milieu : a-t-il été bien apprécié ? Ce raisonnement est d'ailleurs valable pour toutes les substances. On peut essayer partout de tendre vers zéro mais le véritable objectif reste de connaître la réalité des impacts. Concernant le PCB, cette substance nocive n'est pas biodégradable. Ce qui a été déposé, il y a trente ans et plus, avec des niveaux de rejet autorisés supérieurs ne s'est pas, ou très faiblement, biodégradé et s'est donc accumulé au même titre que des métaux lourds (chrome VI, cadmium), par exemple.

AE : il y a deux semaines, un comité de pilotage a été organisé à Lyon sous la direction de la Secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Nathalie Kosciusko Morizet, votre groupe y a-t-il participé ?
DG :
Non, et les raisons sont multiples. Premièrement les PCB étaient abordés parmi d'autres substances. Ensuite, il a été dit d'une façon qui m'apparaît tout à fait objective que si la pollution concerne le Rhône, la présence de PCB a également été observée dans la Basse Seine et dans le nord de la France. Ceci est clairement l'expression que Tredi ne peut porter seule la responsabilité de cette pollution : on n'a pas besoin d'avoir Tredi sur le bord d'un fleuve pour y retrouver du PCB ! D'autre part, le fait que la Secrétaire d'Etat ait évoqué la possibilité de réduire les normes en la matière ne nous inquiète pas dans la mesure où nous avons déjà des niveaux de rejets largement inférieurs à la réglementation.
Dans ce contexte, notre présence au comité de pilotage ne se justifie pas car elle reviendrait en quelque sorte à endosser une responsabilité alors que nos rejets respectent bel et bien les normes. Cela étant, nous sommes prêts à apporter notre concours car, dans le domaine des PCB, nous avons une expertise particulière et disposons d'un laboratoire spécialisé qui procède à des analyses quotidiennes. N'oublions pas enfin que le problème concerne bien d'autres fleuves en France et ailleurs.

AE : La fédération FNE attend désormais que des moyens humains et financiers suffisants soient mis en œuvre pour préciser et traiter cette pollution. Est-ce que vous seriez prêt à participer ?
DG :
Le problème se pose très concrètement en termes d'évaluation de l'impact sur la faune et la flore. En France nous devons incontestablement progresser en la matière y compris en termes de connaissance sur la réalité de la migration des sédiments, des vases, etc. Si des études et recherches de ce type sont entreprises, au-delà même des PCB, il est évident que nous les accompagnerons, y compris financièrement.
C'est en effet tout le problème de l'impact des activités industrielles sur le milieu qui est concerné dans cette affaire. Pour mieux le mesurer et s'inscrire dans une logique de prévention, nous apporterons volontiers notre contribution dans le cadre d'une réflexion globale et ouverte au côté de l'Etat et des collèges d'experts.
C'est dans cet esprit que nous souhaitons fonctionner. J'estime en effet que la situation constatée et que l'on doit déplorer serait sans doute beaucoup plus significative si les matériels contaminés étaient disséminés je ne sais où, plutôt que d'être traités par Tredi !

AE : Sachant que le plan d'élimination des transformateurs pollués doit être clos en décembre 2010, qu'en est-il de l'avenir du site de Saint-Vulbas ?
DG :
À mon sens, il n'y a aucune interrogation quant à la poursuite d'activité sur ce site dont le traitement du PCB n'est qu'une partie de l'activité. D'une part, les échéances vont certainement être repoussées car des incertitudes subsistent quant à l'inventaire. Il semblerait en effet que bon nombre de détenteurs de transformateurs au pyralène ne les ait jamais déclarés souvent parce qu'ils ignoraient être concernés. À mon sens, le marché est donc plus important qu'on ne l'a imaginé jusque-là.
D'autre part, on observe que la destruction d'un certain nombre de matériels électriques présente potentiellement des risques. Il existe de plus des possibilités de reconversion à la lueur de certaines constatations qui évoquent la dispersion de pyralène dans certaines peintures. J'ai donc bien l'impression que l'on parlera du pyralène encore pendant quelques années… mais dans la mesure où l'on s'inscrit dans une logique de « zéro rejet », la problématique se présentera certainement dans des termes différents !

Réactions11 réactions à cet article

TREDI sur le Rhone

il faudrait quand même un jour que l'on arrête aussi toutes les personnes qui malgré que l'on les prennent "la main dans le sac" clame leur innocence au grand public . C'est vraiment prendre le Public pour des demeurés . Je connais bien cette Société entre ce qu'ils disent et ce qu'il en est réellement il y a un Univers .
Patrice

Patrice | 25 octobre 2007 à 09h09 Signaler un contenu inapproprié
Re:TREDI sur le Rhone

Bonjour, j'ai bien envie d'adopter le même point de vue que toi et te demander ce qui motive tes dires... somme toute assez flou.

Je suis preneur d'explication

Anonyme | 25 octobre 2007 à 09h30 Signaler un contenu inapproprié
Re:TREDI sur le Rhone ... et les autres ??

Bonjour,

J'ai participé à des opérations d'épuration anti-PCB, il y a plusieurs années de cela.

Le pire est qu'elles n'auraient jamais dû avoir lieu, compte tenu des précautions prises par mon très soigneux prédécesseur (maintenance électrique de l'usine où je travaillais).
Lui-même avait hérité d'une situation pénible, le précédent responsable de la maintenance, mécanicien de formation, n'étant pas au fait de la dangerosité du pyralène.
Au dessus d'eux, un directeur technique hérissé contre de telles préoccupations "soixante-huitardes".

Malgré l'avis défavorable de ce dernier, et grâce au directeur d'usine, plus clairvoyant, une première opération anti-PCB avait donc été menée pour détruire, dans les règles de l'art de l'époque, les transfos remplis de pyralène.
Action suivie quelques années plus tard, d'une seconde opération, qui n'aurait jamais avoir eu lieu si les consignes que nous avions édictées avaient été appliquées à la lettre et dans l'esprit.

Le problème est que, à la différence de la sérieuse traçabilité adoptée pour l'utilisation de sources radioactives (Césium, Cobalt, ...), les acteurs de la profession maintenance électrique étaient, dans leur propre domaine, mollement motivés contre le pyralène, au point que certains transfos, spécifiquement achetés sans PCB, furent ultérieurement contaminés lors d'opérations de reconditionnement/régénération des huiles diélectriques, ou de remplissage d'appoint.

Autre chose : en toute logique, les sols sous transfos auraient dû être dépollués.
Jamais fait : trop cher !
La direction de l'entreprise préférait communiquer sur l'ISO 14001 (minimiser les impacts des activités sur l'environnement, prévenir les incidents et fixer un plan d'action pour améliorer les performances environnementales), certification obtenue pour ses sites de production : c'est "plus sympa" vis à vis des médias .

Tant pis pour le bassin Seine-Normandie (et donc rien à voir avec le bassin Rhône-Méditerranée, plus concerné par l'article).

Allez chercher des responsabilités dans tout cela : ceux qui mettaient la pression sur le service Achats (incompétent en matière de produits à risques) ou sur les équipes de maintenance sont, en 2007, à la retraite ou morts de vieillesse naturelle.

Quant à arrêter les survivants, ne rêvons pas.
Et puis à quoi bon ! Le mal est fait.
... voici le monde qu'ils ont emprunté à leurs enfants.

Ne mettez pas l'attrait des bénéfices pour expliquer cela : la direction technique mondiale était résolument engagée pour des techniques propres ; seules la bêtise, l'incompétence ainsi que la suffisance peuvent expliquer de telles dérives locales.

- - - -

bjfg | 25 octobre 2007 à 18h11 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:TREDI sur le Rhone ... et les autres ??

Merci pour le message TREDI sur le Rhöne ... ET LES AUTRES ??.

Il est très utile que les non-initiés sachent ce qui se passe réellement dans les entreprises.

J'ai bien apprécié la remarque sur ISO 14001, cette superbe opération de communication !

Elizabeth

Elizabeth | 25 octobre 2007 à 19h36 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:TREDI sur le Rhone ... et les autres ??

Contrairement à vous, je pense qu'il vaudrait mieux que l'on sache ce qui se passe dans les administrations. N'est-ce pas elles qui sont les interlocuteurs des industries, les contrôles venant également de ces administrations...

Franchement, si l'environnement était aux mains de fonctionnaires et administrations plus soucieuses de sécurité et d'environnement, nous n'en serions pas là !

Poil_a_gratter | 26 octobre 2007 à 12h54 Signaler un contenu inapproprié
Re:TREDI sur le Rhone

Il est aussi facile de traiter de menteur en une phrase quelqu'un en disant "moi je le connais bien" que d'expliquer qu'une société ne pollue pas.

Les termes de cette interview sont remarquablement étudiés et, techniquement, ils sont véridiques. Il n'y a donc pas de mensonge.

Que, pour des gens qui ne sont pas au fait des nuances de la réglementation et des différentes normes de rejet, le déclarations puissent passer pour "rassurantes" à tort ou à raison, c'est possible.

Il faudrait pouvoir réexpliquer chaque phrase de l'interview, en "vulgarisant" les termes. Et en plus, de façon contradictoire, pour expliquer ce qui est dit, et ce qui est plus ou moins volontairement laissé dans l'ombre.

Globalement, et en ayant quelques années d'expérience en matière de pollution par les PCB, on peut dire que TREDI a apparemment toujours respecté les normes qu'on lui a demandé de respecter. Si cette usine n'avait pas détruit des tonnes de PCB, où seraient-ils ? Quand un produit existe, et qu'on veut le faire disparaître, il ne suffit pas de déclarer qu'il n'a plus le droit d'exister, il faut trouver des procédés de destruction et les mettre en oeuvre. C'est salissant et imparfait, comme toute activité humaine...

Pouquoi ne dénoncez vous pas ceux qui ont mis des PCB dans des milliers de transformateurs pendant des années, au nom de la lutte contre le risque d'incendie ? Car c'est au nom de la sécurité incendie que ces produits ont été généralisé, et presque rendus obligatoires à une époque.

Yéti | 29 octobre 2007 à 19h49 Signaler un contenu inapproprié
TREDI sur le Rhone

je vais tenter de répondre à la personne qui réplique sans laisser sa signature c'est le méssage du 29 octobre son méssage commence par
"l est aussi facile de traiter de menteur en une phrase quelqu'un en disant "moi je le connais bien" que d'expliquer qu'une société ne pollue pas."
1ère question où sont passé les milliers de litres de PCB ? .Si je m'abuse ce produit étant hautement toxique il faut l'incinéer en 2 phases minimum . dans un 1 er temps aux alentours de 890 °C reprendre ces gaz de suite et les faire passer à 1.400 °C ( sinon risque de dioxine ) puis les faire réagir sur un système "catalyse" afin de neutraliser les derniers éléments de contamination . Concernant les déchets solides ainsi que les COV (composés organiques volatiles ) il faut les précipités puis les collectés afin de pouvoir les vitrifier ! sachant qu'une bonne vitrification nécessite une T° de fusion de plus de 1.700 °C si vous souhaitez avoir une qualité de prestations honnète ......et encore je doute d'obtenir un résultat positif à 100%, malgré toutes ces contraintes .
Lorsque vous énumerez toutes ces opérations que je viens de décrire je ne vous cache pas que ces charges d'exploitations en termes financières sont extrèmement lourdes! soit........mais pourquoi Trédi a-t-elle accepté de les traités ???
je ne fais que répondre à votre question déjà que je n'aime pas trop "tirez sur le pianiste " mais le fait que vous n'avez pas signé votre courrier (même si c'était un nom d'emprunt !) signifie que vous êtes une personne qui est trop lâches pour s'affirmer ! D'autres part je suis surpris de votre réaction
"Pouquoi ne dénoncez vous pas ceux qui ont mis des PCB dans des milliers de transformateurs pendant des années" ?????
à ce tarif cher monsieur l'inconnu pourquoi avoir inventé le progrès , la voiture, l'ordinateur et j'en passe TOUT est toxique , la voiture en termes de pollution , le PC en terme de radiation ( je ne parle même pas desTéléphones mobiles ) ? c'est une réaction d'un enfant qui n'a pas évolué .
Quand j'affirme que je les connais je pourrais vous en raconter long sur ce genre de personnes qui affirment beaucoup mais lorsque vous regardez l'envers du décors çà craint
Bon je m'arrète car ça me gave de répondre à des ânes.
Patrice

Patrice | 29 octobre 2007 à 22h32 Signaler un contenu inapproprié
Re:TREDI sur le Rhone

Cher monsieur,

Permettez moi d'abord de vous détromper, mon message est loin d'être anonyme, le surnom de Yéti étant connu de bon nombre de personnes. Si je ne suis pas plus explicite, c'est que, salarié d'un bureau d'étude en environnement, je ne souhaite pas engager la responsabilité de mon entreprise dans un débat où j'interviens à titre privé.

Votre réponse est remarquable, elle amalgame des arguments techniques assez exacts, quoique approximatifs (l'incinération en deux temps), et des allégations plutot fantaisistes (la vitrification des parties solides et surtout des COV).

Cette façon de faire est extrèmement impressionante pour le public non spécialisé qui, voyant une affirmation facile à vérifier en début de paragraphe va en déduire que le reste est juste.

"La propagande, pour être crédible, doit partir de faits vérifiables" La citation est très approximative, mais je pense que des gens plus documentés que moi sauraient la retrouver dans les annales de M; Goebbels.

Quand à me faire traiter d'âne, permettez à quelqu'un qui a participé au balisage du GR70 (sur les traces de R.L. Stevenson et de son ânesse Modestine) de s'en sentir flatté. C'est un animal doux, intelligent, mais têtu. De plus, il a le poil gris, et moi aussi.

Yéti | 30 octobre 2007 à 19h52 Signaler un contenu inapproprié
Re:TREDI sur le Rhone

bonjour,
il y a du vrai et du faux dans ce que vous dites.
si trédi n'existait pas, qui aurait-on accusé?

les métaux prennent de + en + de valeur,
donc combien de transfos se sont fait et feront vandaliser, en laissant une contamination pour des siècles.

et puis le rhône est déjà pollué , bien avant le pcb.
voitures volées, huiles vidanges, batteries au plomb avec son acide sulfurique, pc, pneus, cadavres , frigos, détritus,ferrailles,poubelles,ect....
tous le savent, et on continuent à y pêcher....à table...

accusations sur trédi = ARGENT.
C'EST UNE HISTOIRE DE FRIC.

j'aimerais bien que l'on accuse l'inventeur de cette "saloperie" de produit, parce que lui il dort bien.

chercheur | 14 décembre 2007 à 17h04 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:TREDI sur le Rhone

Je crains fort, en effet que l'inventeur des Polychlorobiphényles ne dorme en paix...éternelle, car ce, ou plutôt ces produits (il existe plus de 240 composés sous cette appellation), ont été mis sur le marché avant la deuxième guerre mondiale.

On a mis du Pyralène (mélange de PCB), dans les transformateurs pour éviter des incendies. C'était une intention louable, qui a eu des conséquences désastreuses.

Il va falloir vivre avec car on n'a pas de "marche arrière" pour l'Histoire.

Dommage!!!

Yéti | 14 décembre 2007 à 21h22 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:TREDI sur le Rhone ... et les autres ??

Bonjour Elizabeth,

Il y a un débat aux US :
Fox News fait de la pub pour «L'Insurrection qui vient»
Voyez sur "Libé", certaines choses ont un lien surprenant !

bjfg | 05 juillet 2009 à 02h41 Signaler un contenu inapproprié

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