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Actu-Environnement

''La majorité des maladies contemporaines serait évitable au prix d'un changement de notre mode de vie''

Au printemps dernier, peu après la remise du rapport Lepage sur l'amélioration de l'accès à l'information, à l'expertise et à la justice, celle-ci donnait raison au lanceur d'alerte Pierre Méneton. Sans être mono maniaque du sel, ce docteur en biologie de l'Institut National de la Santé et de la Recherche nous livre sa perception de l'alerte.

Interview  |  Risques  |    |  C. Saïsset
   
''La majorité des maladies contemporaines serait évitable au prix d'un changement de notre mode de vie''

   
Actu-Environnement : Une des traductions des discussions du Grenelle de l'environnement pourrait être l'adoption d'une loi de protection des lanceurs d'alerte. Mais de qui parle-t-on ?
Pierre Méneton :
Ce terme « lanceur d'alerte » recouvre diverses réalités. Il y a parmi eux les chercheurs du service public dont la mission statutaire est d'améliorer la santé de la population au travers de la recherche, de la formation et de la communication. Dans la réalité, la majorité d'entre eux reste confinée dans les labos à l'INRA, l'INSERM ou au CNRS. Seule une minorité soulève publiquement les problèmes de santé et d'environnement dont ils peuvent avoir connaissance par les résultats de leurs études ou par les échanges avec leurs pairs à travers le monde. On désigne cette minorité de « lanceurs d'alerte », du fait de l'inertie de la majorité. Ce sont eux, pourtant, qui remplissent le mieux la fonction pour laquelle ils sont payés par le contribuable.

AE : Qu'est ce qui justifie de protéger les lanceurs d'alerte ?
PM :
Les problèmes de santé publique et d'environnement touchent de nombreux secteurs de l'activité économique : industrie automobile, alimentaire, agricole… L'alerte prend ses origines dans le conflit avec ces intérêts économiques. Ces personnes qui la révèlent sont confrontées à des difficultés diverses : pressions administratives, baisse des crédits de recherche, menaces orales, mise au placard, mutation voire licenciement... En ce qui me concerne, j'ai été attaqué pour diffamation et placé sur écoute en 2002, si j'en crois l'investigation de vos confrères du Point. Des lettres de dénonciation et de pression ont été adressées à ma direction, à l'INSERM, qui a fort heureusement précisé que je bénéficiais d'une totale liberté d'expression, là aussi du point de vue statutaire. Lorsqu'il s'agit de chercheurs du service public, les lanceurs d'alerte ont le droit pour eux, encore faut-il le faire valoir. Se taire sur les problèmes rencontrés suggère une posture de victimisation. C'est d'autant plus choquant qu'il existe aussi des « chercheurs collaborant », conseillers, consultants, etc. qui, sous le même statut, servent non pas l'intérêt général mais l'intérêt particulier. Ces « couvreurs d'alerte » semblent soumis à un régime d'impunité, comme on l'a vu dans les scandales liés au plomb, à l'amiante, au tabac ou au sel. Cela pose un problème de fond encore peu évoqué.

AE : N'existe-t-il pas des gardes fous pour garantir l'indépendance des experts ?
PM :
Les experts des agences AFSSAPS, AFSSA, AFSSET, OMS, etc. sont puisés dans le vivier des chercheurs du service public, collaborant et non collaborant. On leur demande bien de signer de discrètes déclarations de conflits d'intérêts. Mais le plus souvent, la source de financement des études, publique ou privée, n'est pas prise en compte dans l'évaluation. Or ce peut être un facteur confondant à la fois des résultats des études et des conclusions de l'expertise. Cela a bien été montré pour le bisphénol ou l'aspartame, par exemple, où pratiquement toutes les recherches financées par le public démontrent un effet nocif sur la santé alors que toutes les études financées par le privé démontrent l'absence d'un tel effet. Malheureusement, l'évolution actuelle du système de recherche et d'expertise vers plus de privé, laisse peu d'espoir d'amélioration. Pourtant, entre une recherche sous financement public et une recherche sous financement privé, la différence des résultats va toujours dans le sens du secteur privé. C'est presque une tautologie. Comment imaginer qu'une entreprise fasse de la R&D et torpille ses propres produits ? Ce débat est lui aussi évacué. Mais les effets sur la qualité de la recherche et de l'expertise ne mettront pas longtemps à se faire sentir, avec les conséquences sur la santé et l'environnement.

AE : Vous-même, vous avez été attaqué en diffamation par le lobby du sel, puis relaxé.
PM :
Cette attaque n'était qu'un prétexte. Si les producteurs industriels avaient gagné, ils en auraient tiré partie pour disqualifier mon discours. Il y a eu une autre tentative, en 2004, lorsque les chercheurs collaborateurs du lobby du sel ont sollicité l'Académie de médecine. Mais le rapport des Académiciens a conclu comme l'AFSSA en 2002 et comme 95 % des recherches sur le sel, à savoir qu'une consommation excessive de sel est dangereuse pour la santé et qu'il faut réduire les apports actuels qui sont beaucoup trop élevés.

AE : En quoi le chlorure de sodium est-il dangereux pour la santé ?
PM :
L'excès de sel favorise la survenue des accidents cardiovasculaires, une des premières causes de mortalité en France, avec les cancers. On estime à 300.000 ou 400.000 le nombre d'infarctus du myocarde et d'accidents vasculaires cérébraux chaque année en France. Aujourd'hui, 90 % de la consommation de sel vient du « sel caché » dans les produits alimentaires transformés. Pourtant, depuis l'après-guerre, il existe bien d'autres méthodes de conservation, à commencer par la chaîne du froid. Le sel agit essentiellement comme un puissant moteur de consommation. Il attise en particulier la soif, ce qui intéresse les producteurs de boisson. C'est dommage : nous avons pourtant gagné en espérance de vie grâce aux progrès chirurgicaux, à la lutte contre les maladies infectieuses et contre la mortalité périnatale de la femme et de l'enfant. La majorité des maladies contemporaines serait évitable au prix d'un changement de notre mode de vie qui est lié à l'industrialisation et à l'urbanisation. Ces malades sont en quelque sorte des victimes collatérales du sacro saint « progrès ».

AE : Plusieurs décennies de connaissance du risque et d'inertie dans l'action, pourquoi ?
PM :
On l'a vu avec l'amiante, ce n'est que contraints et forcés que les pouvoirs publics mettent en œuvre des politiques de prévention. Et quand ils le font spontanément, ça obéit le plus souvent à une logique particulière. Dans des domaines tels que l'accidentologie, l'alcoolisme, le tabagisme, la consommation de drogues, etc. les réglementations mises en place ne contraignent en général que le « citoyen de base », le consommateur. C'est d'autant plus marquant qu'en parallèle, il y a une quasi absence de réglementation contraignante pour les acteurs économiques. La balance penche toujours du côté économique. C'est le résultat d'un lobbying très actif, qui s'exerce à tous les niveaux.

AE : Une loi de défense des lanceurs d'alerte fait-elle espérer une évolution du rapport de force ?
PM :
Pour les lanceurs d'alerte du secteur privé, une loi protectrice semble plus nécessaire. Mais je suis assez pessimiste. Aujourd'hui, au ministère de la Santé, on fait confiance au « volontariat et à l'autodiscipline du secteur économique » pour faire évoluer les problèmes de santé publique. En attendant, ne restent qu'opérations de boycott ou actions en justice pour délit de tromperie aggravée en cas d'exposition à un risque avéré à l'insu des gens : pesticides, pollution automobile, excès de sucre, de sel… Les associations de défense de consommateurs et de malades devraient se saisir de ces outils pour essayer d'impulser le changement du rapport de force en faveur de la population et non plus des lobbies. Jusqu'au niveau européen, où le lobbying est maintenant bien rodé, à en croire les dernières mesures : alignement sur les valeurs hautes des seuils de pesticides tolérables dans les aliments, alignement sur les valeurs basses des critères de l'alimentation certifiée agriculture biologique, etc.

AE : Les médias aussi peuvent être moteurs de changement, non ?
PM :
En ce qui concerne le sel, le relais médiatique dure depuis 2000 et il peut durer encore longtemps ! Au moment du procès, l'affaire a été relayée par trois JT, Le Monde, le JDD, Le Point, Le Nouvel Obs, France Soir, France Inter, Europe 1, etc. Mais ça ne change rien à la consommation excessive de sel ! Les lobbies et les pouvoirs publics ont bien appris à gérer le bruit médiatique. C'est… « Cause toujours ! »

Réactions11 réactions à cet article

LE SEL

je suis particulierement sensible a ce systeme d'alerte et qu'il faut a l'avenir promouvoir et systematiser.
Nous sommes dans une societe qui aime le principe de precaution, il faut donc pousser la logique au bout
En ce qui concerne le sel j'achete depuis plusieurs annees LO SALT compose de sels mineruax avec 66% de chlorure de potassium et 33%de sodium. Je pense que c'est une bonne alternative mais il reste difficile a trouver en supermarche (souvant melange avec les produits bio, donc a part ou tout en haut du rayonnage) ne faisant pas parti des produits de grande consommation, il est encore plus difficile a trouver en petite epicerie
N'y aurait il pas une information a faire a ce sujet
salutations

peuchon | 18 septembre 2008 à 09h50 Signaler un contenu inapproprié
la majorité des maladies contemporaines serait ...

l'immoralité , la suffisance, "le toujours plus" verouillent tous les secteurs : les felons sont au pouvoir , ceux qui ne font pas une priorité de l'argent on essaie de leur "clouer le bec" en les dénigrant, en leur intentant des procès. Jusqu'à quand va durer ce laxisme, cette lâcheté face à la suprématie de l'argent ? et pourtant réduire la quantité de "sel" introduit dans les produits de consommation devrait être facile à mettre en place : Merci Monsieur Pierre Méneton pour votre courage, car il en faut pour oser s'attaquer à une puissante industrie .
S.V.P. continuez
une mamy de 86 ans qui vous félicite

sougya | 18 septembre 2008 à 11h35 Signaler un contenu inapproprié
Re:LE SEL

Bonsoir,
Je ne suis pas d'accord sur votre analyse où "nous sommes dans une société qui aime le principe de précaution" : ce principe est systématiquement "oublié" dès que des intérêts économiques sont en jeu : "pensez-vous, cela ferait des chômeurs en plus si vous interdisiez ce produit !!" et "ce n'est pas formellement prouvé que ce produit nuise à la santé !"
Pensez donc, pour des cancers qui se développeront dans 20 ans, la relation de causalité est IMPOSSIBLE à mettre en évidence (d'où justement ce principe de précaution.
Regardez donc de plus près, vous avez dit "principe de précaution" ? :
- sang contaminé
- Tchernobyle (souvenez-vous, le nuage s'est arrêté à la frontière !!!)
- aspartame
- gsm (fortement déconseillé aux enfants ... par le gouvernement)
- pesticides
- OGM
- vaccin anti hépatite B
- déodorants d'ambiance
- viandes et antibiotiques
- nanotechnologies ..... et je pense en oublier un paquet.

Vous le voyez appliqué où, ce fameux "principe de précaution" ?

Bref, à mon sens, c'est hélas sans commentaire !

Mérou fâché | 18 septembre 2008 à 22h28 Signaler un contenu inapproprié
ingrédients cachés

merci d'avoir publié cet article. Le problème des ingrédients cachés ne concerne pas que le sel. Osons aborder le problème du sucre, qui apparait en proportion de plus en plus forte dans de nombreux aliments et boissons. Toute une génération a été insidieusement "habituée" au sel et au sucre.

William | 19 septembre 2008 à 10h49 Signaler un contenu inapproprié
Bravo pour cet article

Bravo pour cet article de Camille Saisset, qui nous rappelle que nous sommes des pions manipulés au gré des interêts financiers. Ce principe de precaution si peu appliqué....ces normes fixées , si souvent fantaisistes et en dessous des seuils raisonnables pour la santé( ondes electromagnetiques par exemple ). Merci pour tous ces articles, ces enquêtes qui nous
incitent à nous reveiller et à reagir. nous sommes tous des "endormis", on nous fait subir n'importe quoi.
Debout ! la vie est belle, preservons la , et arrêtons de tout avaler au sens propre comme au figuré !
Florence de Gordes

Flo | 19 septembre 2008 à 15h15 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:LE SEL

Croire qu'on est les meilleurs et Le principe de précaution partout est un leurre, NOUS SOMMES l'autruche la tête ds le sable pour que cela bouche tous les trous de l'entendement.

Est ce que vous avez vu l'ENVOYE SPECIAL de hier soir sur les exportations chinoises où les douanes chinoises ne controlent RIEN et les importations chinoises en France, des milliers de containers au port de ROUEN presque tous venant de Chine et le controle QUASI inexistants sur les marchandises et les rares controles sont SI SUPERFICIELS!!!

On paye vraiment les gens à SE DONNER BONNE CONSCIENCE
ET LE SIGLE "CE" qui est mis en CHINE sur tout comme on colle un chewing gum sous son bureau C'est une honte!
Cela fait longtemps que je dis qu'à faire travailler des gens du bout du monde qui n'ont aucun scrupule et se foute de nous NOUS ALLONS A LA CATASTROPHE ! Elle arrive à grands pas ;

C'est à hurler. En France tout le monde au chomage et bientot la guerre sociale POUR CA !!! S'empoisonner avec tous ces produits et les industriels en FRANCE co-responsables qui refusent de faire visiter leurs usines tant ils se savent coupables pour l'argent.
Vous avez vu cette chaine DEMENTE de "salade mexicaine' dans une usine où il n'y a rien que LA MACHINE A TOUT MELANGER avec touts ces produits à tracabilité quasi inexistante surement TRANGENIQUES, l'industriel n'a fait aucun controle, n'a pas vérifié LA CHAINE entre la graine et le met "luxieux".

Cette salade nous a été servi par la SNCF le 28 juillet quand notre train avait 7h de retard Valence-Toulouse C'est vraiment HORRIBLE et immangeable

VOUS AVEZ VU ces horribles usines en ruine en Chine , dégeulasses qui fabriquent nos colorants et poudre de riz A METTRE PARTOUT?

Aujourd'hui LES VILS INDUSTRIELS CHINOIS sont passés à une étape de plus SUR LEUR TERRITOIRE : Empoisonner tout le monde mais surtout les BB Nous avons enfin la preuve de leurs agissements à grande échelle.

Je vous en supplie remettez les français au travail, PAYEZ LES A TRAVAILLER et arrêtez de faire venir tout et n'imorte quioi de l'UKRAINE (la paraffine ds l'huile) de CHINE et d'ailleurs, pays avec un max de gens sans foi ni loi ...
L'ETAT A OBLIGATION DE CONTROLE AUX FRONTIERES C'est là qu'il faut mettre les chomeurs et SENIORS C'est ainsi qu'il fera la preuve qu'il vaut mieux TRAVAILLER EN FRANCE. Ce n'est pas normal de tant de personnes fassent des bénéfices à NOUS EMPOISONNER A PETITS FEUS.

Ce n'est pas TRICASTIN qu'il faut craindre c'est ce sont ces vers ...micelles qui se glissent partout ds notre corps.

Bettyboop2010 | 19 septembre 2008 à 15h18 Signaler un contenu inapproprié
Re:la majorité des maladies contemporaines serait

Le problème est serieux en Europe mais grave en Afrique , au Sénégal où j'habite.

Un bol de café au lait le matin ne se boit qu'avec 10 sucres minimum , le thé qui est bu toute la journée est presque de la mélasse C'est un des pays où il y a le plus de diabete et d'hyperta artérielle. Le fameux ARC DE CERCLE de l'éclampsie y existe toujours. Impossible de leur faire comprendre qu'il faut diminuer l'utilisation , peut être la pauvreté grandissante va y arriver mais le sucre c'est AUSSI l'opium du peuble Quand tout va mal c'est ce qui reste, qui fait du bien!!

Les indusriels de tout bord produits dits laitiers, boissons et alimentaires gateaux secs etc... et le sucre n'ont pas intéret à faire de l'information.

Quant au sel ...les fameux carrés hyper salés et hyper protidiques qui sont nés dans mon enfance et qu'on mettait dans l'eau des vermicelles on en mettait UN maximum 2 par casserole Aujourd'hui c'est 5 plutot 10 carrés qu'on met ds le met journalier, c'est ainsi que la cuisinière prouve sa valeur à tous les niveaux BOUL NER repris par les publicitaire.

Avec la cigarette ce sont derniers marchés émergents en Afrique pour lutter contre les diminutions de consommation en Europe...

bettyboop2010 | 19 septembre 2008 à 16h25 Signaler un contenu inapproprié
bruit médiatique

on constate effectivement tous les jours des sujets qui sortent, on se dit ça y est, c'est enfin sorti du placard... et puis le soufflet retombe aussitôt... tellement de bonnes raisons de se révolter, aucune hiérarchisation, du bruit, c'est bien le mot.

loustic | 19 septembre 2008 à 17h26 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:la majorité des maladies contemporaines sera

je n'aime pas les plats salés, j'oublie souvent de mettre du sel quand je cuisine, surtout si les ingrédients sont bio, car ils sont en général plus "goutû" sans rien ajouter - cela a fait de moi un presque associale...mais à 61 ans, sans aucune tension artérielle, quoique obèse.
Cependant, avec la pauvreté grandissante que m'impose les circonstances (ASS à 14 euros par jour), je me surprends à manger des morceaux de sucre, car le "coup de fouet" que cela donne (encore mieux avec le café) remplace illusoirement les protéines (très chères quand il s'agit de viande que mon éducation m'a conditionnée à considérer comme seule source de protéines valable).
J'aimerais bien savoir si le diabète est plus répandu dans les populations pauvres des pays en voie d'enrichissement : c'est à dire pouvant manger plus de sucre que de viande maigre, et renonçant à leurs bonnes vieilles céréales complètes pour avoir l'air "intégrés" ou "modernes".
Il me semble percevoir cette tendance parmi les gens "d'origine maghrébine" qui vivent dans mon voisinage, mais je me trompe peut-être.
Ah, parlez moi d'une farine complète fraichement moulue ! ajoutée à un peu d'eau, elle vaut par son parfum, en chapatis, tous les biscuits frelatés du monde !

vieille dame | 01 octobre 2008 à 00h58 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:LE SEL

Vous avez raison, il faut clamer tous ces dysfonctionnements, et autres empoisonements sournois. Etre de plus en plus vigilants. Faire savoir.
Je n'avais pas confiance dans l'approvisionnement de pays non scrupuleux, mais j'ignorais l'information que vous nous donnez concernant le sigle européen détourné.
La seule alternative, acheter local, bio et frais.

pb78 | 09 octobre 2008 à 21h56 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:LE SEL

Il FAUT ABSOLUMENT VOIR ET revoir l'ENVOYE SPECIAL de cette fameuse et récente émission sur les importations chinoises...Juste au moment du lait à la mélamine ...DU LIVE! Le journaliste en camera cachée demande où est le sigle CE et ce qu'il signifie En Chine dans une usine et à UNE RESPONSABLE EXPORT CHINOISE ELLE ne le sait pas "On met cela comme ça et on peut vous le mettre PARTOUT où vous voulez"

Cette crise mondiale est regrettable et c'est vrai qu'on ne va pas vers de beaux jours. Je ne suis pas raciste je vis dans un village africain , en symbiose comme disait le poète président Léopold Sedar Senghor mais quelle honte de mettre LA FRANCE ENTIERE AU CHOMAGE pour l'appat du gain. Tout le monde sait que toute ou presque les importations sont non conformes CONFORAMA le paye tres cher et tous ces panneaux dans les supermachés de ramener X à cause d'un risque de brulures explosions etc... quelle folie de faire faire de l'agro alimentaire -SI FACILE DE NE RIEN RESPECTER de la grain au LIANT- et du textile EN CONTACT AVEC LA PEAU dans des pays qui ont AUCUNE NOTION de normes, d'intoxication par contact des vrais cahiers des charges etc. et surtout qui n'ont aucun sentiment pour nous.
L'un reçoit les commandes et promet monts et merveilles mais il y a ensuite 3 ou 4 étages de sous traitants qui ignorent tout SAUF L'ARGENT ...c'est la cavalcade économique!

Ce qui l'on vit avec les surprimes ce sera bientot pire avec l'industrie TOUT MADE IN LA BAS et LA BAS.
C'est cela le sel de la vie?

Revenons à 40 ans en arrière. La vie n'était pas facile mais tant de choses plus importantes que la dernière GAMEBOY et l'ecran plat: DE VRAIS REPAS, de vrais légumes, de vraies relations familiales, de vrais contacts soignants-malades et DU TEMPS et tant de choses encore...
Il est temps de se remettre à planter TOUS les lopins de terre disponible.

Bettyboop2010 | 10 octobre 2008 à 03h17 Signaler un contenu inapproprié

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