C'est ce qui ressort du Panorama des cleantech en France en 2012, réalisé par GreenUnivers. L'étude, téléchargeable sur le site d'information économique et financière sur les marchés de l'environnement, montre en outre une nette mutation.
Douze secteurs-clés (voitures électriques, énergies renouvelables, bâtiment vert, eau ... ) sont analysés et leurs perspectives de développement évaluées pour 2012. Pour chacun, le panorama identifie les grands acteurs, les start-up innovantes, les leviers du marché et la place de la France par rapport aux autres grands pays.
Bâtiment vert et efficacité énergétique, smart grid, véhicules électriques et écomobilité constituent les secteurs les plus prometteurs d'après l'étude. Chimie verte, biocarburants, stockage d'énergie et énergies font figurent d'étoiles montantes tandis que l'eau, les déchets / recyclage et la biomasse suivent leur rythme de croisière. En revanche, l'éolien terrestre et le solaire apparaissent désormais comme les délaissés de l'action de l'Etat, des grands groupes et des investisseurs sur les marchés de la croissance verte.
Au final, les investisseurs financiers, plus sélectifs, ont réduit de près de 30% leurs investissements en 2011. 46 levées de fonds ont été réalisé pour une valeur de 150 M€ sur neuf mois de 2011 contre 82 prises de participations pour 262,6 M€ en 2010. Une tendance à la baisse qui n'est toutefois pas propre aux cleantech selon Olivier Dupont, président du directoire du capital investissement Demeter Partners lors de la présentation du panorama soutenu par Veolia Environnement. De leur côté, les grands groupes ont misé sur l'expansion avec d'importantes acquisitions à l'international.