Le Japon a annoncé ne pas avoir pris de décision concernant d'éventuelles campagnes de chasse à la baleine en Antarctique. L'agence de pêche japonaise avait pourtant affirmé son intention de se conformer à la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) en renonçant à sa campagne de la fin de l'année 2014.
Pourtant, Sea Shepherd, militant contre les baleiniers japonais, a signalé soupçonner l'institut gouvernemental japonais de recherche sur les cétacés (ICR) de préparer le contournement de l'arrêt de la CIJ en élaborant un successeur au "programme de pêche scientifique" Jarpa II.
Le Japon fait partie, avec la Norvège et l'Islande, des trois pays pratiquant encore la chasse à la baleine à des fins commerciales. Il défend cette activité en tant que tradition culturelle pratiquée depuis le XIIème siècle, au nom de la recherche depuis le moratoire de la Commission baleinière internationale (CBI) de 1986. Les pêcheurs japonais ont ainsi tué pas moins 251 baleines lors de la dernière campagne de pêche en Antarctique.
Toutefois, les dirigeants japonais hésitent à contourner le droit international alors que le pays connaît un différend territorial avec la Chine, d'autant plus que la consommation de viande de baleine est en baisse au Japon. En effet, la totalité des stocks de viande de baleine n'a pas été écoulé.
