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Actu-Environnement

La suppression des CFC depuis 1990 a ralenti les bouleversements climatiques, selon Ban Ki-moon

Energie  |    |  R. Boughriet
A l'occasion de la Journée internationale de la protection de la couche d'ozone, ce mardi 16 septembre, le Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a salué le caractère universel du protocole de Montréal auquel tous les états membres de l'ONU, et désormais le Timor-Leste, ont adhéré.

Le protocole de Montréal, actuellement en vigueur dans plus de 190 pays, avait été signé le 16 septembre 1987, constituant alors le premier accord visant à éliminer et substituer plusieurs gaz, plus particulièrement les chlorofluorocarbones (CFC) et les hydrochlorofluorocarbones (HCFC), longtemps utilisés dans les systèmes de réfrigération.

Selon Ban Ki-moon, la suppression des CFC depuis 1990 aurait ralenti la progression des changements climatiques de 12 ans, a-t-il indiqué, à moins de trois mois de la conférence des Nations Unies sur le climat de Copenhague (Danemark) qui doit aboutir à un nouveau traité post-Kyoto. Ensemble, les traités sur l'ozone et le climat peuvent avoir des effets démultipliés pour le développement durable. Ils pourraient aussi favoriser l'amélioration de l'efficacité énergétique des procédés et appareils industriels et ménagers et avoir des retombées bénéfiques dans le domaine de la gestion des substances chimiques, notamment la gestion des déchets et la santé publique, a-t-il souligné.

Vers une réduction de la consommation mondiale des HFC ?

La présidence suédoise de l'Union européenne et la Commission européenne ont également salué dans un communiqué la ratification universelle du protocole de Montréal. A l'instar de Ban Ki-moon, l'UE a indiqué qu'elle veillera à ce que le protocole de Montréal participe de façon permanente à la lutte contre le changement climatique en association avec la convention sur les changements climatiques de l'ONU, notamment pour ce qui est des actions pouvant être menées contre les hydrofluorocarbones (HFC).

Selon la Commission, les substances appauvrissant la couche d'ozone sont de plus en plus remplacées par des HFC, dont le potentiel de réchauffement planétaire est jusqu'à 14.800 fois plus élevé que celui du dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre.

Les HFC, qui sont largement utilisés dans les mousses, réfrigérateurs et climatiseurs pourraient contribuer considérablement à aggraver les changements climatiques d'ici à 2050, compromettant ainsi les efforts déployés pour réduire les gaz à effet de serre, a prévenu Ban Ki-moon.

En juillet dernier, les parties au protocole de Montréal ont engagé des discussions sur une proposition visant à limiter et à réduire la consommation mondiale des HFC.

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