Le ministère de la Transition écologique ne prévoit pas de label pour le traitement biologique des eaux usées. La question avait été posée par écrit au gouvernement par la sénatrice Françoise Laborde, qui soulignait la nécessite "de faire reconnaître et de promouvoir des « labels biologiques » pour les procédés innovants d'assainissement des eaux répondant aux critères à caractère biologique de respect de l'environnement comme il en existe, par exemple, pour l'agriculture biologique". Elle faisait notamment référence au procédé développé par la société Loîra (élimination des xénobiotiques), qui a dû fermer par manque de reconnaissance en France et développe finalement sa technologie à l'étranger.
Le ministère indique qu'il "privilégie sur ce sujet des actions de prévention et de réduction à la source des pollutions plutôt que la promotion de systèmes de traitement".