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Actu-Environnement

Lafarge se fixe de nouveaux objectifs de développement durable

Engagé depuis de nombreuses années notamment au côté du WWF, le groupe Lafarge vient de renouveler cet engagement en se fixant de nouveaux objectifs de développement durable à l'échéance 2012.

Gouvernance  |    |  F. Roussel
Depuis plusieurs années, Lafarge développe une politique dont l'objectif est de faire du groupe une entreprise exemplaire en matière de protection de l'environnement, de responsabilité sociale et de gouvernance d'entreprise. Cette politique s'est traduite par exemple en 2001 par la mise en place d'un partenariat avec l'ONG WWF qui a abouti à la fixation d'un certain nombre d'objectifs environnementaux. Aujourd'hui, le groupe souhaite renouveler cet engagement et lance ses « Ambitions Développement Durable 2012 », sorte de feuille de route regroupant plusieurs objectifs axés sur les domaines sur lesquels l'activité du groupe a des impacts significatifs et/ou sur lesquels il peut avoir une influence positive.
Après réflexion et dialogue avec les parties prenantes et l'équipe de direction de Lafarge, le groupe s'est donné trois grandes priorités : la lutte contre le réchauffement climatique, le maintien de la biodiversité ainsi que la santé et la sécurité de ses salariés.

Aujourd'hui, l'industrie du ciment représente 5% des émissions de CO2 liées à l'activité humaine. Dans le cadre de leur partenariat avec le WWF le groupe s'est engagé pour la période 1990-2010 à réduire ses émissions absolues de CO2 de 10% dans les pays industrialisés et à diminuer de 20% les émissions par tonne de ciment dans le monde. Bien engagé pour atteindre ces cibles, Lafarge décide aujourd'hui de se fixer des objectifs de réduction des émissions de poussières (-30%), de NOx (-20%) et de SOx (-20%). Pour cela, le groupe mise sur l'amélioration de l'efficacité énergétique de ses installations et sur la substitution des matières premières, sur l'innovation dans les produits et les procédés et sur la capture et la séquestration du carbone.
En parallèle, le groupe travaille en bout de chaîne, estimant qu'il faut considérer le cycle de vie total d'un bâtiment car 80% du CO2 qu'il produit est émis lors de son exploitation. Le groupe a ainsi lancé le projet « Energy Efficiency in Buildings » (EEB - Efficacité énergétique des bâtiments) en association avec United Technologies Corp. sous l'égide du Conseil mondial des entreprises pour le développement durable (WBCSD) afin d'identifier les solutions innovantes pour développer des bâtiments durables et neutres en carbone. Ce projet rassemble tous les acteurs de la chaîne : investisseurs, architectes et ingénieurs, fournisseurs de matériel et d'équipements, utilisateurs, secteur de la maintenance et des services afin de développer des bâtiments qui produisent autant d'énergie qu'ils en consomment. Le projet EEB lancera son premier appel à l'action en 2009.

Par ailleurs, en tant qu'exploitant de près de 1.000 carrières à travers le monde, le groupe Lafarge a un impact important sur la biodiversité au niveau des sites exploités. C'est pourquoi il s'engage aujourd'hui à évaluer toutes ses carrières dans le monde selon des critères validés par WWF International afin de mettre en place un plan de développement de la biodiversité sur les sites ayant un potentiel en matière d'espèces rares de faune ou de flore et ceci en partenariat avec les associations environnementales locales. Le groupe s'engage à ce qu'avant 2010, toutes les carrières soient testées selon des critères validés par WWF International et celles disposant d'un potentiel devront élaborer un programme de biodiversité avant 2012.

Enfin, la santé et la sécurité des salariés du groupe est un troisième point majeur concerné par les « Ambitions Développement Durable 2012 ». Concernant le VIH et la malaria, Lafarge a décidé d'étendre les programmes de prévention, de dépistage et de traitements antirétroviraux déjà destinés aux collaborateurs d'Afrique sub-saharienne aux autres principaux pays en développement dans lesquels le groupe mène ses activités. En parallèle, le groupe prévoit de développer un programme complet de santé à l'intention de tous les collaborateurs, comprenant au minimum un examen médical régulier, et de diviser par deux le taux de fréquence des accidents du travail avec arrêt, avec l'ambition d'atteindre zéro accident mortel d'ici 2012. Déjà, en 2006, ce taux atteignait 2,57 arrêts par millions d'heures travaillés alors qu'il était à 3,57 en 2004.
Pour cela, Lafarge a défini une nouvelle politique de sécurité qui a été lancée en septembre 2006 à la suite d'un audit de 91 sites. Malgré des progrès considérables réalisés en termes de taux d'accidents du travail et de sensibilisation à la sécurité, l'audit a révélé l'absence de communication systématique des bonnes pratiques de sécurité, un manque de rigueur dans l'application des procédures, une faible implication du management et la nécessité de revoir la fonction de sécurité à la lumière de ses ambitions. Une feuille de route Santé et Sécurité a été établie en conséquence à l'échelle du groupe.

À travers ces nouveaux objectifs, il s'agit pour Lafarge de mettre le groupe un peu plus loin sur la voie du leadership durable afin de satisfaire à la fois ses clients, ses collaborateurs, ses actionnaires et ses autres parties prenantes en prenant mieux en compte les enjeux modernes du développement de l'industrie des matériaux de construction. Dans un monde en mouvement, le secteur des matériaux de construction est en pleine transformation. La croissance économique et démographique mondiale et les nouveaux enjeux environnementaux et sociaux qui émergent nous donnent de nouvelles responsabilités. Nous accélérons pour mieux anticiper ces changements et relever ces nouveaux défis, a déclaré Bruno Lafont, Président-Directeur général du groupe Lafarge.

Réactions7 réactions à cet article

et fait l'unanimité contre ses projets en Bretagn.

si vous voulez vraiment déchiffrer la langue de bois , allez donc voir ce que Lafarge ose faire en Bretagne !

ti-beo | 14 juin 2007 à 11h29 Signaler un contenu inapproprié
Re:et fait l'unanimité contre ses projets en Bret.

justement, pouvez vous m'en dire plus?

Anonyme | 15 juin 2007 à 10h53 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:et fait l'unanimité contre ses projets en B.

https://www.actu-environnement.com/ae/news/projet_extraction_sable_lafarge_bretagne_manifestation_2364.php4

Anonyme | 15 juin 2007 à 12h15 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:et fait l'unanimité contre ses projets en B.

Je vais t'en dire plus, j'habite rès de la zone d'extraction prévu. En 2 mots, Lafarge espère un droit d'exploitation sur 50 ans du sable en mer, à 3 milles des côtes, d'où:
destruction de la zone de pêche, risque important de destruction des plages et cordons dunaires (y compris ceux de l'île de Groix, joyaux du morbihan), risque de faire jaillir des fonds marin les bactéries toxiques qui y vivent (adieu conchiliculture).
Le pire, c'est une zone qui visait à être une zone NATURA 2000, et Lafarge qui ose soutenir le dév. durable!
Ce n'est que le point de départ, car un dépôt de sable va être ouvert à Lanester, et sur Lorient, une cimenterie. DONC BETONNAGE DES COTES ET CAMPAGNES ALENTOURS !!! Dommage que l'on ait pas le droit aux insultes sur ce site...

hector | 16 juin 2007 à 09h35 Signaler un contenu inapproprié
et les dossiers?

Je ne comprends pas...je suis sans doute naïve, mais il DOIT y avoir des dossier ICPE normalement fait par des bureaux d'études indépendants, et c'est le préfet qui donne son accord final après enquête publique...en avez-vous connaissance, la population s'est-elle manifestée auprès de l'enquêteur public?

BL | 18 juin 2007 à 10h30 Signaler un contenu inapproprié
Re:et les dossiers?

Les seules études présentées par Lafarge sont ses propres études, et ne portent que sur le risque de déplacement de sable des plages, qui n'aurait pas lieu d'après eux (contre l'avis non scientifique des pêcheurs, qui vivent sur ce bord de mer que depuis que l'eau mouille). Je ne suis pas expers, mais 18 millions de tonnes de sable extraites, çà fait un gros trou qui va forcément se combler avec le sable en périphérie. Quant aux risques de pollution par planctons toxiques, disparitions d'une zone de pêche faisant vivre des dizaines de famille de pêcheurs, y a pas d'étude...

L'autorisation n'est pas encore donnée, notamment grâce au collectif Le Peuple des Dunes qui met des bâtons dans les roues de Lafarge, avec l'aide de quelques scientifiques.

Pour plus d'info, va sur le site du peuple des dunes, il est plus complet que mes explications.

EN TOUT CAS, PARLEZ EN AUTOUR DE VOUS, IL FAUT QUE CELA SE SACHE.

hector | 18 juin 2007 à 11h25 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:et les dossiers?

Petite rectification, il s'agit de 18000 tonnes "seulement"

hector | 18 juin 2007 à 19h13 Signaler un contenu inapproprié

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