Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Lancement d'une cartographie nationale de l'aléa d'érosion côtière

Aménagement  |    |  D. Laperche

A l'issue du déplacement de Frédéric Cuvillier à Cayeux-sur-Mer, le jeudi 16 janvier 2014, ce dernier et Philippe Martin ont annoncé des mesures pour mieux gérer l'érosion du littoral. Tout d'abord, ils prévoient de réaliser d'ici la fin de l'année une cartographie à l'échelle nationale de l'aléa d'érosion côtière, avec une prévision de leur évolution à 10, 40 et 90 ans.

Dans cet objectif, une méthode pour construire des indicateurs nationaux homogènes devrait être déterminée en 2014, pour suivre l'évolution du trait de côte. Les secteurs où l'érosion est forte pourront ainsi être identifiés et intégrés en priorité dans les politiques publiques. L'engagement de finances publiques en matière de travaux et d'aménagements sera également hiérarchisé sur cette base.

"Afin d'améliorer la prévention des risques littoraux, il est nécessaire de favoriser la cohérence et la coordination entre lutte contre l'érosion et prévention de la submersion", assure le gouvernement. Un programme dédié au littoral proposant une gestion intégrée des risques littoraux a été défini. Premier impératif : prévoir la relocalisation à long terme des activités et des biens exposés aux risques littoraux, en fonction des enjeux et de l'importance de l'érosion. Concernant les opérations de protection, celles artificialisant fortement le trait de côte ne devront être envisagées que de façon transitoire et dans des secteurs à très forte densité ou d'intérêt stratégique national.

Les plans de prévention des risques littoraux intégreront de façon conjointe des aléas submersion et érosion. Enfin, dernier objectif : restaurer le fonctionnement des écosystèmes littoraux qui contribuent à limiter l'impact de l'érosion côtière.

Un quart des côtes françaises touché

Tandis qu'environ un quart des côtes françaises métropolitaines recule, seulement un dixième gagne des terres en mer par sédimentation. Les zones les plus touchées (>70%) se situent dans le Pas-de-Calais, en Seine-Maritime, dans le Calvados et dans le Gard.

Cette partie du territoire en érosion concerne, pour les sols situés à moins de 250 mètres (de la côte), des sols urbanisés ou artificialisés (à 25,9%), des terres agricoles ou arables (à 25,6%) et enfin des zones naturelles (à 48,5%).

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question à la journaliste Dorothée Laperche

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires