Le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume a lancé, le 4 décembre, l'initiative nationale pour l'agriculture française (INAF) avec Ambroise Fayolle, vice-président du groupe Banque européenne d'investissement, et Pier Luigi Gilibert, directeur général du Fonds européen d'investissement. Dans ce cadre, une convention a été signée avec les représentants d'Arkéa, du groupe BPCE, du Crédit Agricole et du Crédit Mutuel.
« L'INAF a été conçue dans le cadre du Grand Plan d'Investissement 2018-2022 par le Fonds européen d'investissement (FEI), filiale du groupe BEI, en collaboration avec le Gouvernement français et son ministère de l'Agriculture », explique le communiqué de presse. L'initiative mobilise des fonds nationaux (à hauteur de 60 millions d'euros) et des ressources du Plan Juncker (à hauteur de 45 millions d'euros), dans le but de catalyser, auprès des investisseurs privés, un milliard d'euros. Les financements publics permettront de couvrir une partie des pertes éventuelles d'un portefeuille de prêts, qui seront octroyés aux agriculteurs « à des conditions très préférentielles au cours des cinq prochaines années ».
L'objectif est de soutenir la transformation des systèmes de production vers des modèles plus performants (d'un point de vue économique, social mais aussi environnemental), la création de valeur ajoutée et la montée en gamme de l'agriculture française. L'initiative accompagnera aussi le renouvellement des générations et l'installation de nouveaux entrants.