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Gaspillage alimentaire : l'État lance le label national prévu par la loi Agec

Déchets  |    |  P. Collet
Actu-Environnement le Mensuel N°434
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°434
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Mercredi 1er mars, Bérangère Couillard, secrétaire d'État à l'Écologie, a annoncé le lancement d'un label national « anti-gaspillage alimentaire ». « Les acteurs de la distribution, en particulier les grandes et moyennes surfaces, les grossistes et les métiers de bouche, peuvent désormais candidater pour obtenir ce label », précise le ministère de la Transition écologique. L'article 33 de loi Antigaspillage et économie circulaire (Agec) prévoit la création de ce label national.

Un décret, publié en décembre 2020, encadre le dispositif. Il prévoit notamment une évaluation par un organisme certificateur, sur la base d'un référentiel approuvé par arrêté publié au Journal officiel du 2 mars 2023. Quant au référentiel, il sera publié au Bulletin officiel du ministère de la Transition écologique.

« Chaque année en France, près de 9 millions de tonnes de denrées alimentaires sont gaspillées », rappelle le ministère. Le label antigaspillage doit « accompagner et mobiliser » les acteurs concernés par l'objectif national de réduction de moitié du gaspillage alimentaire par rapport à 2015. L'article 11 de la loi Agec prévoit l'atteinte de cet objectif d'ici à 2025, pour les secteurs de la distribution et de la restauration collective, et d'ici à 2030, pour la consommation, la production, la transformation et la restauration commerciale.

Une seconde phase annoncée pour la restauration et l'industrie

Concrètement, le label a été élaboré par les ministères de la Transition écologique et de l'Agriculture, l'Agence de la transition écologique (Ademe) et l'Association française de normalisation (Afnor). « Les magasins et établissements du secteur de la distribution pourront être labellisés grâce à des critères communs exigeants, allant de l'achat à la commercialisation des denrées alimentaires et du don », explique le ministère de la Transition écologique. Et de préciser qu'« il valorise notamment les actions de prévention du gaspillage (gestion des achats et des stocks) ainsi que les actions de valorisation des produits alimentaires (gestion des invendus) ».

Il vise en priorité « la distribution, [et] en particulier les grandes et moyennes surfaces, les grossistes et les métiers de bouche (boucherie, boulangerie, primeur, etc.), dont les magasins et établissements pourront être labellisés individuellement ».

Une seconde phase de labélisation s'adressera aux secteurs de la restauration collective et commerciale, puis pour les industries agroalimentaires.

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