Suite aux appels à projets lancés dans le cadre du plan de relance, seize projets de décarbonation de l'industrie vont débuter. Ils représentent un investissement industriel total de 291 millions d'euros. Ils bénéficieront d'un soutien de l'État de près de 61 millions d'euros et permettront une réduction des émissions de 237 000 tonnes CO2/an, soit 10 % en moyenne des émissions des sites concernés, selon les calculs du Gouvernement. D'autres projets seront retenus dès janvier, à mesure que leur instruction aura été finalisée.
Les 16 premiers projets sont répartis dans l'ensemble du territoire national. Il s'agit, par exemple, pour le groupe sucrier Christal Union de remplacer le charbon de son site de Villers-Faucon (Somme), par une nouvelle unité de séchage qui valorisera la chaleur fatale. De même, dans la vallée de la chimie avec le groupe Gie Osiris. Le charbon utilisé sur le site du Roussillon (Isère) sera remplacé par une chaudière capable de valoriser énergétiquement les 6 000 tonnes par an de résidus de distillation de l'activité « Phénol et Cumène » produits par l'entreprise Novapex. Le groupe Saint-Gobain Glass a quant à lui prévu d'investir dans un procédé d'amélioration du tri et du contrôle du calcin (verre issu du recyclage) pour en augmenter l'incorporation.