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Actu-Environnement

Une meilleure connaissance des légionelles est encore nécessaire

Selon l'Institut national de veille sanitaire, si la surveillance et le contrôle de la légionellose a été renforcée, il reste nécessaire d'améliorer les connaissances sur la bactérie et son comportement pour réduire le nombre de cas.

Risques  |    |  C. Seghier
Depuis la mise en place de la surveillance de la légionellose en 1987, c'est la première année qu'une baisse de l'incidence des cas déclarés est observée, signalent Christine Campèse, Catherine Maine et Didier Che, les auteurs de l'article publié dans le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l'Institut de veille sanitaire (InVS). En 2006, 1.443 cas de légionellose ont été enregistrés à l'InVS, soit une diminution de 6% par rapport à 2005 (1.527 cas). Toutefois selon l'institut, il est trop tôt pour interpréter cette baisse : il est primordial d'attendre les prochaines années pour confirmer ou non cette tendance, tempèrent les auteurs. En outre l'incidence des cas déclarés en France métropolitaine en 2006 était de 2,3 cas pour 100.000 habitants et reste supérieure à celle de l'Europe : 1,1 pour 100.000 habitants.

L'InVS note toutefois une nette amélioration de la surveillance de cette maladie suite aux actions engagées pour améliorer la détection et le diagnostic de la maladie et de la mise en place du plan gouvernemental de prévention des légionelloses de 2004, qui a pour objectif de réduire l'incidence de la légionellose de 50 % d'ici 2008.

Autres constatations : la réduction des délais de déclaration. Les résultats 2006 confirment l'amélioration de la réactivité du système de surveillance avec une diminution des délais de déclaration, près des 3/4 des cas étant désormais déclarés dans un délai d'une période d'incubation soit 10 jours, affirment les auteurs. En effet, parmi l'ensemble des cas survenus en 2006, 72% (contre 40 % en 2001) ont été signalés aux Ddass dans un délai d'une période d'incubation et 90 % (contre 65 % en 2001) dans un délai de deux périodes d'incubation.

L'InVS remarque également que la létalité liée à la légionellose diminue depuis plusieurs années mais qu'il conviendrait de mieux documenter ces décès pour comprendre les raisons de cette diminution. Une étude nationale, pilotée par la Société de pathologie infectieuse de langue française en collaboration avec les Hospices civils de Lyon, l'InVS, le CNRL et les sociétés savantes de réanimation et de pneumologie, initiée en avril 2006 a été engagé en ce sens.

L'INVS considère enfin que pour voir diminuer le nombre de cas de légionellose en France, il serait nécessaire d'améliorer les connaissances sur la bactérie et son comportement afin d'intervenir en amont sur les installations les plus à risque et limiter ainsi l'impact sur les populations exposées. Les légionelles sont des bactéries présentes dans le milieu naturel (eau douce, terre) qui peuvent proliférer dans des circuits hydrauliques lorsque les conditions de leur développement sont réunies, en particulier à une température comprise entre 25 et 45°C. La contamination humaine se fait par voie respiratoire, lors de l'inhalation d'aérosols d'eau contaminée (taille < 5 µm) par des légionelles. Les bactéries inhalées prolifèrent ensuite à l'intérieur des poumons. Cette prolifération est la cause des maladies appelées « légionelloses » ou maladie du légionnaire, maladie à déclaration obligatoire depuis 1987 et mortelle dans environ 15% des cas. Rappelons qu'il n'y a pas de risque de contamination ni de maladie en buvant de l'eau contenant des légionelles.

Les principales sources de légionelles sont essentiellement les réseaux d'eau chaude sanitaire (douches, bains à remous, fontaines décoratives...) et les systèmes de refroidissement par voie humide (tours aéroréfrigérantes), à ne pas confondre avec les installations de climatisation individuelles qui sont « à voie sèche » et ne comportent donc pas de risque de développement de légionelles. Ces tours sont utilisées pour certains procédés industriels et pour les installations de climatisation centralisées. On les trouve dans l'industrie, et dans des secteurs comme les établissements hospitaliers et médico-sociaux, les grands ensembles d'habitations ou de bureaux, les centres commerciaux, les piscines ou les patinoires.

La multiplication de ces épidémies, en particulier l'épidémie de Lens a poussé les pouvoirs publics à réglementer la construction et la maintenance des tours aéroréfrigérantes humides. Un programme d'action définit dans le Plan National Santé Environnement (PNSE) et visant à réduire de 50% l'incidence de la légionellose prévoit notamment l'amélioration des connaissances, un renforcement de la réglementation sur la conception et le fonctionnement des tours aéroréfrigérantes, ainsi que le recensement de ces tours. Une circulaire des ministères de l'écologie et du développement durable et de la santé du 24 février 2004 a précisé les modalités de ce recensement. En décembre 2004, la réglementation relative aux tours aéroréfrigérantes a été renforcée par la création d'une rubrique spécifique de la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE). Les activités industrielles qui relèvent de cette législation sont énumérées dans une nomenclature qui les soumet soit à un régime d'autorisation, soit à un régime de déclaration.
La déclaration concerne les activités les moins polluantes ou les moins dangereuses. Elle consiste à faire connaître au préfet son activité (le préfet remet alors un récépissé de déclaration) et à respecter des prescriptions standardisées.
L'autorisation concerne les activités les plus polluantes ou les plus dangereuses. La procédure d'autorisation débute par la constitution d'un dossier de demande d'autorisation où figurent une étude d'impact et une étude de dangers. Elle se termine par la délivrance ou le refus de l'autorisation sous la forme d'un arrêté préfectoral. En cas d'autorisation, celui-ci contient les prescriptions que doit respecter l'industriel. Par rapport aux prescriptions de la déclaration qui sont standardisées, les prescriptions de l'autorisation sont élaborées au cas par cas. Des prescriptions d'exploitation particulières s'appliquent ainsi à ces installations depuis mai 2005 et les exploitants de tours soumises à autorisation doivent en demander le contrôle par un organisme agréé. Un arrêté a également été publié le 30 novembre 2005 sur la température de l'eau chaude sanitaire des bâtiments d'habitation, des locaux de travail ou des locaux recevant du public afin de prévenir la prolifération des légionelles dans les installations de production et de distribution d'eau.


* Les légionelloses survenues en France en 2006, Christine Campèse, Catherine Maine et Didier Che, BEH numéro 43 du 6 novembre 2007

Réactions1 réaction à cet article

La France détentrice de scandales sanitaires.

Depuis la libération, nous détenons la coupe du monde des scandales sanitaires sans nous en émouvoir!
Nous avons aujourd'hui un scandale sanitaire, environnemental et énergétique en France Lequel : La légionellose :
1°) Scandale sanitaire :
Sans sortir de St CYR, vous prenez les chiffres des cas de mortalité et de cas déclaré de légionellose sur le site sanitaire Suisse (qui sont les référents mondiaux au niveau de l’hygiène).
Règle de trois : Vous le divisez par le nombre des cas de mortalité et de cas déclarés d'HA Suisse et vous le multipliez par le nombre d'HA Français. On arrive à 5000 morts et 12.000 cas de légionellose!... (Les Suisses sont moins malades que les Français de par leur environnement d’ions négatifs plus importants).
2ème point : Comment font les autres pays européens (et le reste des pays) pour empêcher les légionelles de se développer depuis 25 ans : Sont-ils plus idiots que nous, où sommes nous les meilleurs? La ionisation cuivre&argent... Recommandée par l’OMS et agrée au niveau européen, mais pas en France avant 2010!.... Pourquoi des scientifiques sont « Pour » la ionisation, mais pas écoutés ??? Lobbies?
Qui a tué depuis 8 ans 40.000 Français? Qui a généré ce génocide ? Est ce dû à de l’incompétence ? de la suffisance ? de blocage chez les Hauts Fonctionnaires dans les Ministères?
L’Affsa bloque le système : les « Experts » du comité d’hygiène de l’Affsa sont les mêmes que ceux de la DGS !... Ils sont donc, juges et parties !... Est-ce normal?

Cas de légionelloses : 65% sont des immunodéficients, les 35% sont des gens bien portants.

Pour comprendre ce qui suit, petit rappel :
La légionelles a besoin d'une T° idéale (25 à 45°) et de nourriture pour se développer (oxyde de fer et tartre)… D’où la nécessité d’avoir des réseaux propres en continu.
Elle se multiplie par 2 entre 20 minutes et 4 heures, donc, en théorie, en 2,5 jours, elles peuvent faire la masse de la Terre!... Il faut donc un traitement en continu, vu cette vitesse de prolifération.
Proposition de de la DGS Chocs thermiques et chocs chlorés (Il y a peu de temps encore, les Dass demandaient d’installer des pompes doseuses de chlore en continu : Résultat : La destruction des réseaux en cuivre et poumons brûlés pour les patients qui se douchaient !...

2°) Scandale énergétique :
La panacée pour traiter la légionelle est la T° de 50 à 60°!...
a) Vous avez la légionelle à "l'état libre" (celle qu'on peut comptabiliser) et celle colonisant des amibes qui les protègent de + de 80°, + de 3mg de chlore et ces amibes sont indétectables dans les analyses d'eau!...
Au dernier Congrès au CHU de LYON le 18/10/2007, on apprend que lors d'un choc thermique, une partie des légionelles mute instantanément et sous cette forme mutante se protègent de 70° ! De plus elles sont indétectables dans les analyses toujours sous cette forme!.... Donc, aucune fiabilité de ce moyen de traitement…
Sortie du livre de l'homme de l'Art des thermiciens: "Tout degré complémentaire au dessus de 50° génère 2,5% de conso en plus (lorsque c'est du gaz)! Si l'électricité est utilisée pour l'ECS, cela peut monter à 20%!! »
En France, en hypothèse basse pour les entités recevant du public, en prenant une moyenne de 55°, on arrive à une dépense de 593.000.000 d'Euros/an de dépensés pour RIEN !...
La DGS demande depuis des années aux mêmes entités d’investir dans des usines à gaz (chaudière + grosse, robinetterie chère, etc) pour faire des chocs thermiques. Coûts en hypothèse basse depuis 8 ans 1 milliard d’Euros !....

3°) Scandale environnemental
Lié à cette surchauffe des centaines de milliers de tonnes de CO² sont envoyés dans l’atmosphère et comble de l’ironie, nous allons donner des leçons des bonnes pratiques de protection de l’environnement à nos voisins et autres pays dans le monde !...
Il faut savoir qu’une entité recevant du public se doit de mettre en place un carnet sanitaire.
Dans ce carnet, il y a obligation d’aller tirer de l’eau chaude pendant 5 minutes tous les 2 jours sur les points de puisage non utilisés! Le coût en conso d’eau (si précieuse entend-on dans la bouche de nos Ministres) au niveau de la France doit être assez remarquable.
Une solution citée ci-dessus peut être envisagée pour les tours aéroréfrigérée ou l’eau chaude sanitaire: La ionisation cuivre&argent.

Quand la ionisation est utilisée,
Economie d’énergie, puisque la T° n’est plus utilisée pour tuer les bactéries qui arrivent en continu.
Economie d’investissement : Plus d’usine à gaz inefficaces.
Economie d’eau pour le tirage ramené à 2 semaines au lieu de 2 jours!...
Economie de pomme de douches à changer tous les 6 à 12 mois
Economie d’analyses qui ne sont pas fiables (pas de détection des amibes ni des légionelles mutantes)
Sécurité de 2 à 3 mois par la rémanence de la ionisation (pour les centres sportifs qui ferment juillet et août)
Sécurité des personnes par ce traitement en continu. (On découvre quasiment à chaque fois que des bâtiments ont des légionelles par un ou des cas de légionellose et c’est évidemment trop tard)
Destrucution des légionelles, amibes et biofilm
Maintien de la qualité de l’eau dans les normes de potabilisation.
Plus de chocs thermique ni chloré
Pas dangereux.

Conclusion : D’où vient ce blocage absurde ?

spirole | 19 janvier 2008 à 12h12 Signaler un contenu inapproprié

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