Selon les parlementaires, tous les opérateurs de la chaîne d'approvisionnement en bois doivent être responsables de l'origine des produits et pas seulement les négociateurs européens comme ce que proposait la Commission. Les pénalités financières doivent également refléter la gravité des dommages économiques provoqués par l'activité illégale, ajoutent les parlementaires. Selon eux, les pénalités doivent représenter au moins cinq fois la valeur des produits de bois de construction obtenus illégalement et augmenter en cas de récidive.
Pour les associations de protection de l'environnement, ces amendements sont satisfaisants : le texte proposé par la Commission européenne en octobre 2008 était extrêmement faible et nous faisait craindre le pire. Ces amendements redonnent un nouveau souffle aux discussions et nous permettent d'envisager une législation à la hauteur des enjeux, explique Emmanuelle Neyroumande, responsable de la mission « forêt » au WWF France.
Ces amendements doivent désormais être acceptés par le Parlement en séance plénière le 23 avril et par les Etats membres lors du prochain Conseil de l'Agriculture en juin 2009.
Article publié le 18 février 2009