Le Réseau action climat (RAC) et Solagro (entreprise associative spécialisée dans la maîtrise de l'énergie, les énergies renouvelables et l'agro-environnement) ont publié un rapport sur les légumes secs et les initiatives territoriales en France et à l'international. Le développement de la culture de ces aliments et leur consommation permet de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Les raisons ? Tout d'abord, la culture de légumineuses nécessite une fertilisation moindre, car ces plantes sont capables de fixer l'azote de l'air et de le redistribuer dans le sol à travers des nodules présents dans leurs racines. Ce qui entraîne une baisse des émissions de protoxyde d'azote et donc de gaz à effet de serre. Ensuite, les légumineuses ont un intérêt nutritionnel et sanitaire intéressant, représentant une alternative à un régime carné. Les consommer permet de réduire les émissions liées aux élevages. Les auteurs encouragent donc la production et la consommation de pois, féverole, lupin, soja, lentille, pois chiche, pois cassés etc., des graines riches en protéines et en huile.
Le rapport présente un état des lieux de la production et de la consommation des légumes secs en France ainsi que cinq fiches descriptives d'initiatives territoriales françaises, notamment concernant la lentille verte du Puy (Auvergne). Les auteurs ont également fait un zoom sur l'étranger : Canada, Espagne et Italie. Enfin, le rapport liste les freins et leviers pour le redéploiement de la production et de la consommation des légumes secs en France, notamment en terme d'agronomie, de triage et de conditionnement mais aussi de commercialisation.